La colère des salariés de Sealynx

Chez Sealynx dans l'Eure à Charleval, usine spécialisée dans la fabrication de joints d'étanchéité pour l’automobile, Il reste 488 salariés sur 712, suite aux suppressions d 'emploi décrétées dans la foulée de la reprise de l'usine par le groupe indien Ruia. Pour accélérer les départs, l'Etat s'était engagé à faire bénéficier de nombreux  « partants » de l'allocation spécifique du Fonds National de l'emploi. Il s'agissait de faire la soudure entre le départ de l'usine et le moment où on peut faire valoir ses droits à la retraite

Cela s'était produit chez Renault pour un plan social datant d'il y a plus de deux ans. Dans le cas de Sealynx, l'Etat bafoue ses engagements seulement quelques mois après sa promesse. Plus d'allocation pour la majorité des partants ! Et la préfète de l'Eure, celle-là même qui avait fait ses promesses, ose déclarer ne rien pouvoir faire.

On comprend la colère des salariés de Salaynx, baladés de repreneur en plan social et mis aujourd 'hui devant les mensonges de ce gouvernement !