La convergence des luttes devant Goodyear
Mardi 12 février, le rassemblement des Goodyear devant le siège de Goodyear France à Rueil a réuni 1000 salariés, dont 600 venus de l’usine d’Amiens Nord. Vêtus de tee-shirt noir ou rouge, ils portaient l'inscription "Goodyear patrons voyous". Des représentants d'entreprises touchées par des plans sociaux (Sanofi, ArcelorMittal, PSA, l’appel des licenci’elles) étaient présents. |
De nombreuses forces de l'ordre avaient été mobilisées aux abords du bâtiment. Certains manifestants ont lancé des fumigènes, des bouteilles et des œufs aux forces de police qui ont déployé des véhicules avec grille permettant de faire barrage et ont fait usage de gaz lacrymogènes. Des membres des forces de l'ordre ont été éclaboussés de peinture.Le délégué CGT de Goodyear Mickaël Wamen a accusé la direction d'avoir "fait venir des casseurs".
Pousser des mecs à bout, ça c'est de la violence, les voyous ce n'est pas nous, ce sont les patrons de Goodyear, d'ArcelorMittal", a lancé Mickael Wamen avant le début du CCE. "On veut que notre action fasse boule de neige", a-t-il dit, avant de confier que les représentants syndicaux allaient rentrer "dans la salle du CCE avec la boule au ventre".
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Délégué CGT d'ArcelorMittal, Jean Mangin a expliqué à l'AFP "s'attendre à tout": "A Strasbourg, on a été parqués comme des bêtes, menottés (...). On est venu pacifiquement montrer notre solidarité", a-t-il ajouté.
Venu soutenir "la démarche de convergences des luttes", Olivier Besancenot a observé que "la population relève la tête".