La prime à la casse écologique

Publié le par Transmis par correspondant

Les remarques suivantes ont été publiées dans "Le Fakir", site internet et  journal papier. Elles  n'épuisent pas le sujet  à savoir comment le gouvernement  a subventionné en 2009 pour six cent millions d'euros la vente de voitures neuves. Et ces subventions n'ont pas profité à l'emploi puisque les voitures ainsi vendues ont été très majoritairement importées.

 Les chiffres avancés ci dessous.sont bien sûr à vérifier et à discuter. Mais ils mettent sérieusement en cause l'argument "écologique" de la prime à la casse

La prime à la casse : c’était la mesure écolo de l’hiver dernier. Sauf que, d’après nos calculs, elle casse surtout l’environnement… On aimerait bien savoir, d'ailleurs, si d'après les vôtres aussi.« Votre voiture n’est plus toute jeune ? L’Etat vous offre une prime à la casse de 1000 € si elle a plus de dix ans. Renault étend cette prime aux véhicules de plus de huit ans. »

Sauf qu’une question nous trottait dans la tête : dans ce raisonnement, personne n’inclut le coût écologique pour la fabrication d’une voiture. On a cherché sur Internet : rien.

Alors allons-y.

On appelle le service de presse de Renault.

Un Monsieur sort les fiches techniques des véhicules, et nous renseigne gentiment.
La "Twingo authentique 1.2", vantée dans la pub du début, rejetterait 120 g de CO2 par kilomètre (139 g, d’après les essais réalisés par les journaux autos, mais peu importe). La Twingo d’il y a dix ans rejetait, annonce le Monsieur, 138 g de CO2 par kilomètre. On « économiserait » donc 0,018 kilogramme par kilomètre. Mais, toujours d’après la firme, la production d’une voiture rejetterait 6,5 tonnes de CO2 (évaluation réalisée pour la Scénic, non disponible pour les autres modèles). Et une tonne, encore, pour la destruction.....


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