La suppression du bonus GPL : menace pour l'emploi et la santé

Publié le par Blog NPA Auto Critique . 11 novembre 2010

Le gouvernement vient d’annoncer la baisse des  bonus accordés aux véhicules les moins polluants et la suppression complète de la prime de 2000 euros pour les voitures fonctionnant au GPL.

La chasse aux économies n’a pas de limites. Ou bien ces primes répondaient à de véritables nécessités de long terme et de santé publique, et le gouvernement se moque du monde en choisissant la pollution. Ou bien il s’agissait de cadeaux aux industriels que l’on offre et retire selon les alésa de la conjoncture.

La chute brutale de la production dans l’usine Renault de Dieppe sera la conséquence de cette mesure. Actuellement avec le développement des ventes de GPL (13 000 unités pour les deux versions de Clio fonctionnant au GPL,  la cadence de Dieppe se situe entre 60 et 100 Clio GPL par jour. Il ne devrait plus rester dans l’usine à produire que les versions sport Gordini et RS, sur-consommatrices d’essence, de la Clio.

Parmi les projets de Ford à Blanquefort, il y avait la création d’une activité GPL. La ministre Christine Lagarde était présente lorsque ces projet ont été annoncés. De retour à Paris, elle liquide cette possibilité. Bel exemple de double langage hypocrite.

Ces mesures sont aussi un avertissement à tous ceux qui croient en la fée véhicule électrique et fondent toutes leur prévisions hyper optimistes sur la différence de prix entre pétrole et électricité. Le gouvernement ne perdra pas une ressource fiscale aussi juteuse que les taxes sur le pétrole. S’il s’avérait que les véhicules électriques se développaient, de nouveaux impôts seraient mis en place par ce gouvernement ou ses successeurs pratiquant la même politique.

La suppression de la prime pour le GPL est là pour nous le rappeler.

Publié dans Ecologie

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