Le chantage de Renault pour imposer son plan de compétitivité

Publié le par Correspondant 8 novembre 2012

Renault veut imposer à marche forcée un « accord » sur la compétitivité. La date butoir est fixée à la fin du mois de janvier. L'automobile est décidément pour l'industrie  le laboratoire.de l'application des plans de compétitivité apportant dégradation des conditions de travail, flexibilité accrue, et baisse des salaires.

L'été dernier, PSA avait imposé un premier plan  à l'usine de Sevelnord et Renault applique le même méthode dans les usines d'Espagne.

Depuis des mois Carlos Ghosn, PDG de l’Alliance Renault-Nissan, et Carlos Tavares, directeur de délégué de Renault, ont régulièrement répété que les usines françaises étaient bien moins compétitives que les meilleurs sites de l’Alliance en Europe, Renault Palencia (Espagne) et Nissan Sunderland (Grande-Bretagne).

Les termes du chantage sont fixés par la direction ; un accord de compétitivité contre l’attribution de nouveaux modèles aux sites industriels français,

 « Les affectations de véhicules permettant d’assurer un niveau d’activités minimum nécessaire au fonctionnement des usines », selon les termes cités par le syndicat CGT, sont liées aux résultats de la négociation Il faut qu'ils conviennent  à la direction, c'est à dire qu'ils entérinent les régressions annoncées.

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