Les 3 000 emplois supprimés chez Renault montrent bien qu'il faut abroger la nouvelle loi sur les retraites
L'interview de Denis Jacquat, député UMP et rapporteur de la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, à « L'Usine nouvelle » le 24 novembre, ne laisse aucun doute sur la nature du plan de départs anticipés annoncé par Renault. En réponse à une question du journaliste, Denis Jacquat, répond crument qu'il était au courant que Renault allait « réduire ses effectifs ».
Aucun plan d'embauche n'est prévu pour remplacer les 3000 salariés en travail posté depuis 15 ans et ayant une incapacité reconnue d'au moins 10% qui peuvent bénéficier du plan de départs anticipés annoncé par la direction de Renault.
C'est un plan social déguisé qui utilise la récente loi votée sur la réforme des retraites pour supprimer 3000 emplois. A cela s'ajoute d'ailleurs les 2 mois de chômage technique déjà planifié pour l'usine de Sandouville.
Renault, mais aussi PSA, avaient reçu 6 milliards d'euros pour passer la période de crise économique. En contrepartie, ils ne devaient pas supprimer d'emplois.
On voit ce que valent les « engagements » des patrons !
L'utilisation de la récente loi sur la réforme des retraites pour supprimer, de fait, des emplois ne fait que démontrer toute la nocivité de cette loi dont le NPA continue à exiger l'abrogation.
Le 25 novembre 2010.