Les Conti demandent l'annulation de leurs licenciements aux Prud'hommes
680 salariés de Continental demandent l'invalidation de leurs licenciements pour absence de motif économique, et l'équivalent de 2 à 4 ans de salaires en dommages et intérêts.
Le conseil des prud'hommes de Compiègne a commencé mardi 26 février 2013 à examiner leur demande. La salle habituelle n’était pas assez grande et les audiences se passent dans un gymnase à Marly Les Compiègne.
Juste avant le début de l'audience, 200 à 300 anciens "Conti" se sont réunis en assemblée générale devant un gymnase de Margny-lès-Compiègne, réaménagé en tribunal à l'occasion des trois jours d'audience.
Une assemblée générale a rassemblé près de 300 « Conti » devant le gymnase. "Continental n'avait aucun motif économique réel" pour fermer son usine, a déclaré Xavier Mathieu, délégué CGT. Il a rappelé la décision prise le 14 février par le tribunal administratif d'Amiens, qui a annulé les licenciements de 22 anciens salariés protégés, dont lui-même, pour absence de motif économique. "C'est une décision assez historique (...) Les avocats vont pouvoir s'en servir. Il n'y a aucune raison pour que cette décision ne soit pas prise pour vous".
Lors de leur assemblée génrale, les Conti ont voté des motions visant à prendre contact avec les syndicats d'autres sites de Continental, notamment en Allemagne, et à verser 7.500 euros aux ouvriers grévistes de l'usine PSA d'Aulnay.