Les fondreries de Bretagne : les salariés refusent la compétitivité Renault
Le syndicat CGT de la Fonderie de Bretagne, une filiale de Renault, refuse l'approbation du contrat compétitivité mis en place par le groupe automobile en mars dernier.
La CGT est aux fonderies le syndicat majoritaire et 60% des salariés de la Fonderie de Bretagne ont voté contre l'accord lors d'un vote au sein du collège ouvrier de la fonderie. Le contrat compétitivité prévoyait une augmentation du temps de travail et l'application dans les deux ans des 35 heures (aujourd'hui 32 heures).
Le chantage de la direction et de Renault continue. "La CGT ayant refusé (de signer l'accord), la direction doit maintenant statuer sur les dispositions à prendre, ce qui conduira inévitablement à un décalage des investissements envisagés", a pour sa part écrit la direction de la Fonderie de Bretagne dans un communiqué, réaffirmant "sa volonté de mettre en oeuvre les mesures indispensables à la pérennité du site et à poursuivre la dynamique d'investissements engagée (22 millions d'euros investis entre 2010 et 2012) pour préserver les 450 emplois".