Les ouvriers de l'usine TRW de Dijon sont allés en Pologne manifester leur solidarité
Contre la fermeture annoncée de leur usine, une quarantaine d'ouvriers de l’usine dijonnaise de l’équipementier automobile américain TRW ont passé trois jours sur les sites polonais du groupe où une partie de leur activité a été délocalisée. Ils ont ont fait le voyage pour manifester leur “solidarité” avec les collègues polonais. |
C’est la première fois que des salariés d’une usine menacée de fermeture manifestent devant les locaux de sites appelés à reprendre leur activité pour appeler à la solidarité entre salariés.
Traduction de l'article publié en Pologne par le journal Gazeta Bilesko-Biala La protestation d'aujourd'hui contre les disproportions des salaires et le déplacement de la production d'un pays à l'autre a été soutenu par le Syndicat libre "Aoűt 80". |
«On n'y allait absolument pas pour casser la gueule à ceux qui sont censés avoir repris nos emplois comme on a pu leur faire croire”, a précisé à FR3 le responsable CGT de l'usine Christophe Depierre qui accuse la direction de TRW d’avoir tenté de "monter les ouvriers polonais contre eux“. Aujourd’hui, c’est en Pologne qu’on délocalise, mais qui peut dire si demain ce n’est pas dans un pays avec un coût de main d’œuvre encore plus bas comme la Roumanie”,
L'usine TRW de Longvic près de Dijon qui emploie 147 salariés est menacée de fermeture depuis le mois d'avril.