Montebourg choisit Ghosn et la direction de Renault
Dans un interview à la Voix du Nord le 1er février 2013, le ministre Montebourg appelle les salairés de Renault à accepter des sacrifices et fait pression pour que des syndicats signent l'accord de régression et se soumettent au chantage de la direction de Renault.
Voilà ce que le ministre Montebourg a déclaré :
« Il faut regarder la situation de l'industrie automobile européenne, qui licencie des gens et ferme des sites. Renault propose tout le contraire : pas de licenciements, des départs volontaires, et augmentation de la charge des sites.
Quelle est la nature des efforts demandés ? Le gel des salaires pendant un an. On a demandé en contrepartie des efforts sur les émoluments de M. Ghosn, ce qui est bien le minimum, et la reprise à la hausse des salaires en 2014-2015, en fonction des résultats. Certes le temps de travail va augmenter de 6 % mais pour les salariés qui sont actuellement en dessous des 35 heures. La mobilité est en effet le point le plus délicat, mais j'invite les partenaires sociaux à s'emparer de toutes les possibilités de cet accord pour négocier des contreparties sérieuses, des éléments de protection supplémentaires, par rapport aux efforts demandés.
Je préfère des efforts modérés, des efforts certes, plutôt que des faillites, des fermetures et des pertes de substance industrielle. »