Ne laissons pas mourir la fonderie DMI de Vaux !

Publié le par Informations Tract SUD Renault Rueil 21 février 2013

Solidarité avec les 168 salarié(e)s en lutte pour le maintien de leurs emplois !

DMI Vaux ? Kesako ?


Il s’agit d’une fonderie d'aluminium pour pièces automobiles & poids lourds plus connue sous les noms de BREA ou BREALU. Ses clients principaux sont Renault (46% du chiffre
d'affaire), PSA, BORGWARNER, MAN, ACI (Le Mans) & RENAULT TRUCKS.
Ce site a déjà subi 3 redressements et plusieurs plans sociaux. Ainsi l’effectif de cette fonderie située dans l’Allier est passé de 700 personnes en 1996 à 168 aujourd’hui. En janvier 2011, lors du dernier redressement, BREALU est repris par le groupe DMI · ("Il semble en outre que Renault, client important de BREALU, se soit prononcé en faveur de ce repreneur" Les Echos du 25/01/11).
DMI est un groupe américain dont l'actionnaire principal était CARLYLE (20%). En décembre
2011, cet actionnaire a revendu ses parts à PLATINIUM EQUITY (fond de pension US) qui, devenant l'actionnaire principal, décide de se séparer du site de Vaux.


Au fil des cessions et des micmacs financiers, le bilan économique s’est dégradé. Les salarié(e)s ne peuvent pas être rendu(e)s responsables de cette situation. Pourtant, une fois de plus, ce sont eux qui risquent de payer le prix fort.


Les 168 salarié(e)s de DMI ont décidé de faire entendre leur colère !
Le 21 janvier 2013 les salarié(e)s ont décidé de se mettre en grève.
Aujourd'hui 100% de l’effectif est en grève et l'on retrouve sur le piquet les ouvrier(e)s comme les cadres, l’ingénierie comme la production. (On devrait en prendre de la graine)
Le piquet de grève est toujours occupé. Les gens font sur place les horaires qu'ils auraient faits s'ils travaillaient. Comme ils bossaient en 3/8 et quelques personnes en VSD, il y a toujours du monde sur place.

Les grévistes sont motivé(e)s mais, se sentant isolé(e)s et constatant le peu d’intérêt que leur portaient les édiles locales comme les médias, ils menacent de faire sauter l’usine avec des bonbonnes de gaz. Les journalistes se bousculent maintenant pour venir voir ça de près.


La revendication principale et qui semble unanimement partagée est le maintien de l'activité, la pérennité de la fonderie de Vaux et des emplois.


Jeudi 21 février, le tribunal de Montluçon a a laissé un répit quant à   l’avenir des 168 personnes et de leurs familles. Le soutien et la solidarité doivent s'affirmer.

 

 

Lire le tract de SUD Renault Rueil appelant à la solidarité


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