Après l'annonce de la fermeture du centre de pièces détachées PSA de Melun Sénart
Tous derrière Melun, pour le maintien du site et des emplois !
Quelque 200 salariés de PSA Peugeot Citroën ont manifesté mardi 20 avril leur mécontentement mardi devant le siège du groupe automobile à Paris, où la direction devait confirmer la fermeture du site de pièces détachées Melun-Sénart
Rassemblés autour de drapeaux CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, avant la tenue d’un comité central d’entreprise (CCE), ils ont réaffirmé leur opposition à la fermeture de ce dépôt de pièces détachées employant quelque 400 personnes, dont la direction souhaite transférer l’activité à Vesoul (Haute-Saône) d’ici 2012.
Voir le compte-rendu par le comité NPA de Saint Ouen de ce rassemblement
Mardi lors du rassemblement devant le siège du groupe PSA à Paris, auquel des militants du comité NPA de Saint-Ouen se sont rendus, une soixantaine de salariés du site de Melun étaient présents pour protester contre la fermeture de leur site, aux côtés d'une centaine de travailleurs venus pour les soutenir d'autres sites comme Aulnay, Poissy et St-Ouen. Cependant, quelques représentants des syndicats parlaient déjà d'arracher aux patrons des indemnités les plus élevées possibles pour les départs dits volontaires et les reclassements. Les salariés présents disaient, au contraire, vouloir maintenir le site et tous les emplois.
En effet, accepter d'emblée la perspective des compensations économiques c'est abandonner le combat pour les emplois et pour contrer la direction du groupe avant même que la bagarre ne commence. Les patrons de PSA utilisent ces compensations pour réduire les effectifs en faveur de leur rentabilité tout en augmentant la charge de travail pour ceux qui restent. C'est comme ça qu'ils ont réussi à supprimer plus de 5700 emplois, sans compter des milliers d'intérimaires (voir l'exemple de Mulhouse au verso). Pour les ouvriers, ces compensations économiques ne peuvent assurer qu'une survie pendant quelques années dans le meilleur de cas, dans une situation où le chômage ne cesse d'augmenter.
C'est pourquoi notre lutte doit être pour le maintien du site de Melun et de tous les emplois: Tous derrière Melun !
Lien avec le site du comité NPA de Saint-Ouen
Informations mises en ligne le 14 avril 2010
PSA Peugeot Citroën veut fermer d'ici à 2012 le site de gestion de pièces détachées situé à Melun-Sénart. Le porte parole diu gouvernement cautionne ouvertement cette fermeture alors que PSA a bénéficié d'au moins 3 milliards d'euros de subventions publiques.
Le site de Seine-et-Marne emploie 398 salariés. PSA veut leur proposer soit des solutions de "mobilité interne" pour 170 d’entre eux, soit des départs forcés avec le plan PSA de départs « volontaires » jusqu’au 31 mars et prolongé pour ce site
Lire le tract de la CGT de PSA :
PSA veut fermer le site de Melun :une attaque contre tous les salariés du groupe !
Cette fermeture intervient alors que PSA a bénéficié du plan de sauvetage du secteur automobile financé avec au moins 3 milliards d'euros de prêts. Et le gouvernement se défausse de ses responsabilités en matière d’utilisation des fonds publics. Son porte-parole, Luc Chatel a osé déclaré que cette fermeture Melun-Sénart ne contrevient pas au plan de soutien à l’autombile car "il ne s’agit pas d’un site de production, [...] mais d’un site de logistique, de pièces détachées".Quelle hypocrisie !
PSA présentera le 20 avril en CCE le projet de réorganisation de la logistique pièces de rechange» du groupe qui devra être achevée «à l'horizon 2012. Une partie des activités devrait être transférée à Vesoul, mais rien n’est chiffré…
"C’est la première fois qu'un site en activité est fermé par PSA en France". "On était habitué chez les donneurs d'ordre à des plans de départ volontaires, avec des effectifs fondant année après année. Là ils enclenchent la vitesse supérieure." Voilà ce que déclarent les militants syndicaux de l’usine.