Pour ne plus mourir du travail
Le tribunal correctionnel sera saisi par la famille et les syndicats CGT et SUD de Renault Technocentre pour déterminer si Renault a une responsabilité dans le suicide, fin 2006 et début 2007, de trois de ses collaborateurs employés au Technocentre. Voilà ce qu'a déclaré l'avocat de la famille, Me Jean-Paul Teissonnière, le jeudi 23 sepembre
Le syndicat Sud a en effet indiqué qu'il s'associerait à cette initiative et des représentants de la CGT ont dit à Me Teissonnière que leur organisation serait également partie prenante. Les proches d'un défunt poursuivent encore leur réflexion tandis que la compagne d'un autre a décidé de s'engager dans cette action.
Deux possibilités existent, a précisé Me Teissonnière : déposer plainte avec constitution de partie civile ou demander la tenue d'un procès sur citation directe.
En janvier 2009, l'affaire avait été classée sans suite par le parquet de Versailles, celui-ci estimant que " l'infraction de harcèlement moral n'était pas suffisamment caractérisée ". Me Teissonnière a dévoilé ce projet de " procédure pénale " lors d'une audience devant le tribunal des affaires de Sécurité sociale de Versailles.