Préparation du 23 septembre : chez Renault aussi, on s'échauffe
Une dépêche de l'AFP rend compte de la préparation de la journée du 23 septembre dans les entrreprises. Cette dépêche a été reprise dans de nombreux journaux.En voici des extraits significatifs.
Le débat bat déjà son plein sur l'après-23 septembre, l'intersyndicale devant trancher dès le lendemain. "Si le gouvernement et le président restent sur la même position, comment gagner ' Par une reconduction, des actions annoncées pour plus tard, un feu roulant d'actions ' La réponse est loin d'être univoque", relève Jean-Marc Canon (CGT fonctionnaires).
Plusieurs fédérations et syndicats testent l'idée d'une grève reconductible. La puissante CGT-chimie ainsi que la CGT de Total la voudraient dès jeudi prochain. Déjà au soir du 7 septembre, la grève avait été prolongée de 24 heures dans deux raffineries.
"Certaines professions peuvent être des locomotives: dans le pétrole, les transports, la Fonction publique", estime Emmanuel Lepine (Fnic-CGT).
A la SNCF, seul SUD-Rail au plan national et FO localement appellent à une poursuite au-delà du 23. La CGT-cheminots ne l'écarte pas mais souhaite l'engagement d'autres secteurs.
Chez Renault aussi, on s'échauffe: "les salariés décideront en assemblée générale le 24. La prochaine action ne peut être dans 2-3 semaines, les grèves saute-moutons ça commence à bien faire", affirme Gilles Cazin (CGT) de l'usine de Cléon (Seine-Maritime), tout en soulignant que "piquets de grève et braseros n'arrivent pas en claquant des doigts".