PSA : le flop de la participation
Au moment où Sarko voudrait vendre sa nouvelle prime, l'exemple de PSA illustre les maquillages financiers des grandes entreprises en matière d'intéressement ou de participation.
Dans un tract au personnel, la CGT de Peugeot Sochaux explique comment un avenant proposé en avril 2011 par la direction est un replâtrage pour camoufler la réalité de la non augmentation des salaires.
Pour 2010, la valse à 4 temps de la direction de PSA
1) Des bénéfices record
·Avec 1 milliard 134 millions d’euros de bénéfice net en 2010, le groupe PSA aurait dû verser des primes de participationet d’intéressement d’une toute autre ampleur.Il suffit de voir ce qui se passe chez Daimler (4 100 €) et Audi (6 500 €)…
2) Optimisation fiscale
Mais, comme Total, le groupe PSA transfère ses bénéfices dans les pays où les impôts sont les plus légers.
3) Le flop de la participation
Comme PSA ne déclare quasiment pas de bénéfice en France, le système français de participation ne donne presque rien.
4) Sauver les apparences
· Craignant que cela mette le feu aux poudres, le PDG, M. Varin, a donc décidé en urgence, de verser un supplément d’intéressement de 25 millions, qui n’était prévu nulle part.
Une petite somme pour calmer les salariés, et sauver les accords. Une bonne affaire si l’on compare avec le montant d’impôt économisé par cette manoeuvre.
Le meilleur moyen de vivre mieux,ce ne sont pas ces primes aléatoires, mais l’augmentation des salaires