PSA : ni plan Varin, ni plan Montebourg ! Interdiction des licenciements et mobilisation des salariés
La Direction de PSA a voulu marquer la journée de mobilisation des salariés de PSA Aulnay en annonçant des résultats prétendument alarmants pour le groupe justifiant des économies d’un total de 1,5 milliard d’euros qui ne représente pourtant que le tiers de la fortune des Peugeot soigneusement entassée en Suisse. Pour la Direction de PSA, une seule solution, faire payer les salariés. Fermeture du site d’Aulnay, 1400 licenciements à Rennes, 8000 dans tout le groupe.
En réponse à cette provocation, le gouvernement propose de nouvelles mesures de soutien qui coûteront 1,8 milliard d’euros aux contribuables, à une filière qui engrange bénéfices et aides gouvernementales depuis des années.
Sans aucune contrepartie, sans aucun engagement des Directions de PSA et de Renault. Les stratégies de Varin et autres Goshn n’ont comme objectif que le maintien des profits et des dividendes sans considération pour la détresse dans laquelle sont plongés des dizaines de milliers de travailleurs et leurs proches.
La maintien du site d’Aulnay, le refus de tous les licenciements et suppressions de postes ne sont pas négociables. Si la Direction de PSA ne revient pas sur ses projets, le gouvernement ne doit pas venir à son secours. Il doit mettre à l’ordre du jour l’expropriation d’un patron tricheur qui sacrifie l’emploi de milliers de salariés pour préserver les dividendes des actionnaires.
Le NPA met et mettra toute son énergie pour imposer par la mobilisation de l’ensemble des salariés de la filière automobile et de toutes celles et tous ceux dont les emplois sont menacés au prétexte de la crise économique, l’interdiction de tous les licenciements et suppressions de postes.