PSA : une déclaration de la guerre contre l'emploi
Parmi les réactions syndicales aux suppressions d'emploi annoncées par PSA :
Jean-Pierre Mercier, délégué CGT central de PSA :: "si ces chiffres sont vrais, ce serait considérable, une véritable déclaration de guerre contre l'emploi". "Cela sous-entendrait forcément des arrêts entiers d'équipe de production [...] alors qu'il n'y a aucune justification à ce que ces postes soient supprimés", a-t-il poursuivi.
Le groupe a d'"autres solutions que de supprimer des emplois pour faire face à des possibles baisses de ventes". "C'est répartir le travail entre tous les salariés, ce qui est techniquement possible", a-t-il dit, estimant qu'il fallait aussi "demander aux actionnaires de faire des économies".
La fédération de la métallurgie CGT
Lire le texte de la déclaration de la métallurgie CGT
Bruno Lemerle, délégué CGT au comité de groupe européen : "L'annonce de ce plan est quelque chose de scandaleux, alors que la situation financière de l'entreprise est bonne. Il n'y a pas de raison d'aller vers des suppressions d'emploi. Les conditions de travail sont déjà assez surchargées comme ça, on n'a pas besoin d'une réduction des effectifs. Il y a des inquiétudes pour les usines de Sochaux et Mulhouse", qui fabriquent la Peugeot 308 et 206.
Franck Don, délégué central CFTC : "C’est une douche froide, nous ne nous attendions pas du tout à ça. La direction se pose la question de la réorganisation de Peugeot motocycle PMTC qui emploie 800 personnes. Parmi les postes hors production supprimés, 2 500 concernent les effectifs permanents notamment dans le commerce, le marketing, l’informatique. Quelque 2 500 postes de prestataires extérieurs doivent aussi disparaître. Ces prestataires sont majoritairement en France ».