PSA : Varin prêt à offrir 320 millions d'euros aux actionnaires
Des informations publiées par le syndict CGT PSA Sochaux
L’Assemblée Générale des actionnaires du groupe PSA se tiendra mercredi 24 avril. A l’ordre du jour, Philippe Varin a mis des résolutions qui sont proprement scandaleuses…
Résolution 15 : L’accord de l’assemblée des actionnaires est sollicité pour autoriser M. Varin à acheter, avec l’argent de l’entreprise, des actions PSA en bourse (opération dite de rachat d’actions) pour un montant pouvant aller jusqu’à 320,44 millions d’euros.
Résolution 16 : L’accord des actionnaires est sollicité pour autoriser M. Varin à détruire tout ou partie des actions PSA achetées en vertu de la résolution précédente (opération dite d’annulation d’actions).
La CGT rappelle ici, que ces opérations de rachat-annulation d’actions ont déjà couté à l’entreprise la somme de 3 milliards d’euros, au cours des 14 dernières années.
Après avoir été longuement dénoncées par la seule CGT, en 2012, ces opérations ont été pointées du doigt par les rapports Sartorius et SECAFI. Ces deux rapports ont reconnu le gaspillage mani-feste des richesses provenant du travail des salariés du groupe, au seul profit des actionnaires.Malgré cela, Philippe Varin demande à l’Assemblée des actionnaires de poursuivre cette gabegie !
Résolution 17 : L’accord des actionnaires est sollicité pour l’attribution d’actions gra-tuites aux mandataires sociaux et à certains salariés choisis par le Directoire… traduisez, aux dirigeants de l’entreprise ! Pour la modique somme de 0,85 % du capi-tal social, soit 30,1 millions d’euros Voilà un joli bonus qui cache bien son nom !
On est bien loin de la description catastrophiste que Philippe Varin donne de la situation finan-cière de l’entreprise, et sa priorité reste bien l’enrichissement des plus riches.
La CGT exige le retrait immédiat de ces résolutions scandaleuses !
La CGT demande que les 350 millions d’euros que Philippe Varin est prêt à gaspiller en rachat-annulation d’actions et en distribution d’actions gratuites, soient utilisés pour financer, à Aulnay comme à Rennes, des préretraites à partir de 55 ans. Afin d’éviter le licenciement de seniors qui n’ont quasiment aucune chance de retrouver un travail !