PSA veut nous voler notre emploi : nous devons nous organiser !
François Hollande a reconnu que les dirigeants de PSA avaient menti pendant 12 mois. Par contre il dit que « le plan de PSA est inacceptable en l’état il faut le renégocier ». Il n’y a rien à renégocier. Le plan de PSA est inacceptable tout court. Aulnay ne doit pas fermer et nous n’accepterons aucun licenciement !
Une direction méprisante et arrogante. Jusqu’à la dernière minute, la direction nous a menti en affirmant que le 12 juillet, il n’y aurait pas d’annonce.
Le 12, le directeur a osé dire aux salariés, « je vous donne 1 heure pour téléphoner à vos familles et après vous reprenez le travail ». Il a ensuite affirmé que devant le choc, il payerait la journée. Au CE du lendemain, il est revenu sur sa parole. Les salariés du Ferrage en équipe A ont manifesté et ont obtenu le paiement de la journée pour tous.
Varin, après 12 mois de mensonges continue à mentir :
- Il n’y aura pas de licenciement. Le 25 juillet, lors du CCE, les syndicats vont devoir se prononcer sur le plan de licenciements collectifs pour des motifs économiques pour Aulnay et Rennes.
- 1500 salariés seraient reclassés à Poissy. Comment ? La direction de Poissy vient d’annoncer 702 sureffectifs en CDI (446 ouvriers/pro + 256 ETAM) !
- 1500 créations d’emplois sur Aulnay. Le 93 détient le record de France du chômage. Si PSA a les moyens de créer 1500 emplois qu’il le fasse tout de suite et qu’il les donne à 1500 chômeurs du 93. Nous, on a déjà un emploi.
A Arcélor-Mittal Gandrange, sur 557 salariés, 60 ont retrouvé un emploi…
Jeudi 12 juillet, au changement d’équipe, près de 1000 salariés se sont retrouvés sur le parking où plusieurs décisions importantes ont été prises :
- La lutte collective : Menée tous ensemble, c’est la seule solution pour faire reculer PSA le plus loin possible en imposant le maximum de garanties.
- Le comité de préparation de lutte : Pour organiser efficacement notre lutte, il a été décidé de créer un comité où tous les syndicats qui le veulent, tous les salariés syndiqués ou non doivent trouver leur place à égalité. C’est la meilleure garantie pour que les décisions soient prises démocratiquement, devant tout le monde, en AG réunissant tous les salariés de l’usine. C’est uniquement de cette manière que chacun d’entre nous pourra réellement contrôler le déroulement de la lutte.
PSA Rennes en grève : vendredi 13, plus de 1000 salariés se sont mis en grève contre les 1400 licenciements prévus. C’est une très bonne nouvelle pour tout le monde : nous devons faire cause commune et ne pas rester chacun dans son usine.
Montebourg reçoit les syndicats de PSA : ce mardi 17 juillet à 18h, Montebourg reçoit les DSC (délégués Syndicaux Centraux) de PSA. Dans cette réunion qui ne décidera de rien, Jean-Pierre MERCIER représentera la CGT du groupe PSA.
Un compte rendu sera fait en AG dès le lendemain, mercredi.