Quand Ghosn et Sarko nous mènent en bateau

La feuille d'entreprise "l'étincelle" diffusé à Renault Rueil, explique que Carlos a déghosné ! Et cela à partir des informations publiées par le magazine Challenges du 25 mars.

Contrairement à ce qui a été dit dans les médias en janvier, Carlos Ghosn n'aurait pas été convoqué fin janvier par Sarkozy pour discuter de la Clio 4 délocalisée en Turquie, mais pour s'expliquer sur un projet de baisser de 44% à 39% la participation de Renault dans Nissan.
Or selon les accords Renault-Nissan, si Renault descendait à moins de 40% du capital de Nissan, Nissan retrouverait alors ses droits de vote correspondant à ses 15 % d’actions détenus dans Renault. Soit le même niveau que l’Etat français. Grâce à ce tour de passe passe, au-delà de l’alliance actuelle, la fusion de Renault et Nissan aurait été possible et Ghosn devenu un peu plus maître du monde automobile. Mais Sarko n'a pas voulu.

En plus selon la loi japonaise, en passant sous la barre des 40%, Ghosn ne serait plus obligé de publier ses revenus chez Nissan. Car il bénéficie pour le moment d’un statut dérogatoire et c’est pourquoi on ne sait pas combien il touche comme patron de Nissan.

C’est en tour cas ce qu’affirme le très sérieux journal pour investisseurs et affairistes,Challenges !

Voir l'article de Challenges avec l'info sur Renault en bas de la page appelée en lien !