RELAXE POUR LES 6 DE CONTINENTAL !
Un rassemblement est organisé mercerdi 13 janvier 2010 à 11 heures à la gare d'Amiens. Ce même jour, les 6 salariés de Continental, condamnés en novembre 2009 à des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis seront de nouveau jugés par la Cour d’Appel d’Amiens. Ce nouveau jugement a lieu à la demande de l’Etat, suite de la manifestation à la sous-préfecture de Compiègne au printemps 2009 pour la défense des 1120 emplois supprimés par la fermeture du site. Ils risquent de voir leurs peines aggravées et être condamnés à verser de fortes sommes d’argent. Ces condamnations tentent de réhabiliter la loi anti-casseurs, mise en place après Mai 68 et abrogée en 1981 à l’initiative de Badinter, qui instituait une responsabilité individuelle pour des actions et manifestations collectives.
Ainsi l’Etat, le gouvernement, ose tenter de faire condamner des travailleurs qui, par leur mobilisation, n’ont fait que défendre leurs emplois, luttant ainsi contre la violence patronale qui en détruisant des emplois pour augmenter les profits, réduit des milliers de travailleurs au chômage, des milliers de familles à la misère.
La violence est du côté de ceux qui ferment les usines, licencient plus de mille salariés par jour, organisent la précarité, écrasent les travailleurs sous les charges de travail, les poussent au suicide par le stress et le harcèlement.
La violence est du côté de ceux qui organisent la traque aux immigrés et aux jeunes des banlieues livrées au chômage et à l’insécurité sociale.
La violence est du côté de ceux qui tolèrent que les femmes soient doublement exploitées, empêchées d’accéder librement à la contraception et à l’avortement.
La violence est du côté de ceux qui organisent le pillage et la destruction des richesses naturelles de la planète.
Et pourtant, ils ne sont pas nombreux les patrons condamnés, même après un accident du travail mortel. Rares sont les policiers inquiétés après la mort d’un jeune lors d’une arrestation. Jamais aucun ministre ou préfet n’est inquiété pour avoir renvoyé des Sans Papiers dans des pays où leurs vies sont mises en danger. Même Total responsable de 31 morts, 2 500 blessés et 2 milliards d'euros de dégâts matériels dont 33 millions pour des bâtiments publics à AZF Toulouse n’a pas été condamné !
Au prétexte de la crise, le patronat restructure l’appareil de production pour toujours plus de profits ; le gouvernement détruit les services publics tout en confiant les secteurs rentables à ses amis.
Malgré la pression du chômage des résistances, des luttes se développent. Ce sont ces résistances que les patrons et le pouvoir veulent empêcher, dissuader, écraser.
C’est pourquoi la lutte contre la répression contre les militants, les syndicalistes, tous ceux qui luttent, est indissociable des batailles engagées dans les entreprises, les écoles, les hôpitaux, par les sans papiers.
Nous sommes tous concernés par la défense des Conti. Pas seulement par solidarité mais parce que des grévistes d’Edf-Gdf/Suez à ceux de Continental en passant par IBM, La Poste, l’Education Nationale, il s’agit de dissuader les travailleurs, les jeunes, les immigrés de relever la tête, de lutter pour leurs droits, pour leurs salaires, pour leurs conditions de travail, pour leur régularisation.
Ainsi l’Etat, le gouvernement, ose tenter de faire condamner des travailleurs qui, par leur mobilisation, n’ont fait que défendre leurs emplois, luttant ainsi contre la violence patronale qui en détruisant des emplois pour augmenter les profits, réduit des milliers de travailleurs au chômage, des milliers de familles à la misère.
La violence est du côté de ceux qui ferment les usines, licencient plus de mille salariés par jour, organisent la précarité, écrasent les travailleurs sous les charges de travail, les poussent au suicide par le stress et le harcèlement.
La violence est du côté de ceux qui organisent la traque aux immigrés et aux jeunes des banlieues livrées au chômage et à l’insécurité sociale.
La violence est du côté de ceux qui tolèrent que les femmes soient doublement exploitées, empêchées d’accéder librement à la contraception et à l’avortement.
La violence est du côté de ceux qui organisent le pillage et la destruction des richesses naturelles de la planète.
Et pourtant, ils ne sont pas nombreux les patrons condamnés, même après un accident du travail mortel. Rares sont les policiers inquiétés après la mort d’un jeune lors d’une arrestation. Jamais aucun ministre ou préfet n’est inquiété pour avoir renvoyé des Sans Papiers dans des pays où leurs vies sont mises en danger. Même Total responsable de 31 morts, 2 500 blessés et 2 milliards d'euros de dégâts matériels dont 33 millions pour des bâtiments publics à AZF Toulouse n’a pas été condamné !
Au prétexte de la crise, le patronat restructure l’appareil de production pour toujours plus de profits ; le gouvernement détruit les services publics tout en confiant les secteurs rentables à ses amis.
Malgré la pression du chômage des résistances, des luttes se développent. Ce sont ces résistances que les patrons et le pouvoir veulent empêcher, dissuader, écraser.
C’est pourquoi la lutte contre la répression contre les militants, les syndicalistes, tous ceux qui luttent, est indissociable des batailles engagées dans les entreprises, les écoles, les hôpitaux, par les sans papiers.
Nous sommes tous concernés par la défense des Conti. Pas seulement par solidarité mais parce que des grévistes d’Edf-Gdf/Suez à ceux de Continental en passant par IBM, La Poste, l’Education Nationale, il s’agit de dissuader les travailleurs, les jeunes, les immigrés de relever la tête, de lutter pour leurs droits, pour leurs salaires, pour leurs conditions de travail, pour leur régularisation.