Renault : l'accord de compétitivité ne passe toujours pas !

Publié le par Correspondants 12 février 21 heures

 

Ce mardi 12 février, pendant que devait se dérouler la dernière séance de discussions entre direction de Renault et syndicats, une nouvelle journée de débrayage a eu lieu dans plusieurs usine. Les débrayages ont été égaux ou inférieurs à ceux des journées précédentes de mobilisation. Voilà le bilan dans les principales usines :

Cléon : 540 grévistes sur les trois équipes,284 le matin et 230 l’après midi

Flins : 560 grévistes pour les deux équipes à l’appel de la CGT alors que CFDT et FO ont lâché le mouvement

Sandouville : 200 grévistes en nombre égal à celui des mobilisations précédentes

Douai : 1000 grévistes.  C’est l’usine où la mobilisation a été la plus forte., avec un débrayage massif et le blocage de la route amenant à l’usine

 

Ce n'était  finalement pas la dernière jounée de négociation. Une nouvelle réunion a été programmée pour le mardi 19 février entre la direction et les syndicats,


La CFDT Renault va-t-elle céder aux sirènes de la direction ? En tout cas selon l’AFP, la CFDT Renault s'est félicitée d'avoir obtenu "des garanties concrètes très importantes pour les salariés de l'ensemble des sites" avec une augmentation des volumes jusqu'à plus de 80% de leur capacité d'ici quatre ans et au-delà de 2016".

Les soi disantes garanties intègrent toujours blocage des salaires, augmentation de la durée du travail et mobilité forcée. L'accord de compétitivité régression  n'est pas encore passé.

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