Renault : sans notre travail pas de richesse !

Publié le par Intersyndicale Renault Ingéniérie 28 avril 2011

L'intersyndicale CGT - Sud - CFTC de Renault Ingéniérie (Technocentre, Aubevoye et Lardy)  a publié l'appel suivant

Vendredi 29 Avril prochain, les millions valseront à l’Assemblée Générale des actionnaires de Renault : une enveloppe de 1,2 million sera proposée pour permettre une augmentation de 110 % du montant des jetons de présence des administrateurs, 88 millions seront redistribués sous forme de dividendes aux actionnaires, des stock-options seront attribuées à quelques cadres dirigeants… Mais absolument rien n’est prévu pour les salariés !

 

Vendredi 29 avril, les salariés des sites d’ingénierie Renault (Technocentre, Aubevoye, Rueil et Lardy) cesseront simultanément le travail pour exiger que les millions de bénéfices de Renault soient aussi consacrés aux salaires.


10 % d’augmentation du salaire de base avec au minimum 300 euros pour tous (ouvriers, techniciens et cadres), voilà le message que nous ferons entendre aux actionnaires !

 

Un rassemblement est prévu aux alentours de 10h30 devant l’entrée du Technocentre (accès rond point Georges Besse à Guyancourt).

Cela fait maintenant 11 fois depuis le 27 janvier, date de la première réunion de Négociation Annuelle Obligatoire (NAO), qu’entre 300 et 600 ouvriers, techniciens, cadres et ingénieurs du Technocentre Renault à Guyancourt se réunissent sur leur temps de pause ou pendant 1h de grève pour exiger des augmentations de salaire.

 

Nous manifestons notre colère sur notre pouvoir d’achat à l’arrêt depuis des années et exigeons une autre réponse de la direction que celle des 1,7 % d’Augmentation Générale des Salaires (AGS) accordée misérablement cette année le 11 février, date de la seconde et dernière réunion des NAO.

 

Malgré la fin des NAO, la mobilisation continue et ne faiblit pas. C’est exceptionnel sur le Technocentre et c’est la preuve d’un profond mécontentement.

 

Après 0 % en 2009 et 0,7 % d’AGS en 2010, les miettes de 2011 marquent le dédain que la direction porte aux femmes et aux hommes qui ont sorti l’entreprise de la crise grâce à leurs efforts, à celles et ceux qui ont édifié les 12,8 milliards d’euros de trésorerie exceptionnelle dont Renault dispose aujourd’hui.

Malgré la gronde sociale, la politique salariale de nos dirigeants est au même niveau que leur gestion humaine, c’est à dire catastrophique comme l’a démontré la pantalonnade de l’affaire des 3 cadres injustement licenciés.

 

Editer le tract commun CGT SUD CFTC

 

 

 

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