Restructuration et actions pour les salaires chez Bosch
Le chiffre d’affaires des activités automobiles de Bosch a reculé de 18 % dans le monde en 2009. « En France, la baisse est plus accentuée parce que nous n’avons pas bénéficié du rebond en Chine et en Inde », souligne Guy Maugis, président de la filiale française. La quasi-totalité des salariés de Bosch France ont connu l’an dernier des périodes de chômage technique ayant atteint trois semaines dans certaines unités.
L’usine de Beauvais (systèmes de freinage), qui employait 240 personnes il y a un an, devrait fermer ses portes en milieu d’année, de même que celle de Pont-de-l’Arche, près de Rouen, où 70 salariés fabriquent des cylindres de roue.
En dépit de ces fermetures, la restructuration n’est pas achevée et plus de 500 postes pourraient être supprimés dans les mois à venir (les effectifs ont déjà été réduits de 400 à 500 personnes en 2009). Des plans de retraite anticipée sont notamment prévus à Mondeville et à Onet-le-Château, près de Rodez, où de nouveaux investissements ont pourtant été décidés.
La pérennité du site de Vénissieux n’est quant à elle pas assurée, en raison de la baisse de son chiffre d’affaires (- 40 % l’an dernier). Les systèmes d’injection qui y sont produits ne satisfont pas aux futures normes sur les gaz d’échappement. Bosch décidera d’ici au mois d’avril si le site peut fabriquer d’autres produits, faute de quoi il sera fermé.
Source CCFA qui publie une information des Echos
Premiers débrayages pour les salaires
Les négociations annuelles se tiennent actuellement chez Bosch. A l'ordre du jour les salaires. Un débrayage a eu lieu avec 90% de grévistes dans certains postes de travail.à l'usine Bosch d'Onet le Château près de Rodez. Et cela traduit manifestement une ambiance plus revendicative dans l'entreprise.
La réunion qui a eu lieu le mardi 16 février a vu la direction commencer changer un peu ses positions. Les propositions initiales de la direction étaient : pas d'augmentation individuelle, pas d'augmenation générale, une prime de 120 euros En fin de discussion, elles devenaient : augmentation générale de 1% et prime de 300 euros
"Bosch peut payer a déclaré la CGT. Alors qu'on ne vienne pas nous demander de nous serrrer la ceinture"
Quelles suites à ces débrayages plus importants que d'habitude chez Bosch ? C'est bien la question du moment