Solidarité agissante avec les travailleurs de Lear en Argentine
.Dans son usine de l'équipmentier automobile Lear en Argneine, une longue lutte s'y mène depuis plusieurs mois contre des licenciements frappant notamment des militants syndicaux combatifs.
Après la réintégration d’une partie des licenciés, il en restait encore 60, dont une bonne partie de l’avant-garde de la boîte. Le syndicat du secteur automobile au plan national argentin (qui pendant la dictature avait collaboré ouvertement à la disparition de milliers d’ouvriers combatifs) avait voulu imposer la destitution u syndicat du site. La direction avait dû tout de même réintégrer les délégués car ils avaient un statut de salariés protégés, mais la bureaucratie syndicale les harcelaient en permanence (les camarades ont même été gazés dans l’enceinte de l’usine) et, cerise sur le gâteau, depuis quelques jours on avait construit une sorte de « cage » à l’intérieur de laquelle ils devaient travailler, sans aucune possibilité de contact avec leurs collègues (voir images: https://www.youtube.com/watch?v=DXaBHYBzXbo) . Des militants du ¨PTS argentin sont présents dans la lutte.
Une situation de crise s'est ouverte au sein des forces répressives et du gouvernement. La répression à la 8ème journée nationale de solidarité avec la lutte de LEAR a été particulièrement réprimée avec des images largement diffusées d'un député du FIT se faisant tabasser alors qu'il était présent sur un blocage sur la route panaméricaine d'accès à l'usine. D'autre part la dénonication d'un flic inflitré parmi les grèvistes de Lear a fait scandale
Oui les travailleurs de Lear peuvent gagner. Des usines appartenant au même groupe sont installés en France et y connaissent aussi répression et suppressions d'emploi.L'heure est à la solidarité agissante