Pour leur emploi, les salariés de PPTM à Paris
Les salariés de PTPM d'Ay et de la maison de champagne Piper Heidseick de Reims se sont rendu à Paris, mardi 9 février, pour manifester leur colère. Ayant reçu le soutien d'Olivier Besancenot, ils ont manifesté devant l'Assemblée Nationale à Paris pour défendre leurs emplois.
La tension est montée d'un cran, cet après-midi autour de l'assemblée nationale. La manifestation commune des salariés de PTPM et de Piper Heidseick a été marquée par des débordements. A leur arrivée, les manifestants ont été accueillis par des gaz lacrymogènes.
Il y a quelques jours, les dirigeants de Piper Heidseick ont annoncé la suppression de 45 postes. Ce matin du mardi 9 février, ils ont appris par courrier que l'Etat ne s'opposait pas au plan de restructuration du groupe Trève.
Sur place, les salariés de PTPM ont reçu le soutien d'Olivier Besancenot. Depuis 7 mois, ils se battent contre la fermeture de leur usine, menacée de délocalisation.
Dans le courant de l'après-midi, une délégation composée de salariés de Piper Heidseick et de PTPM a été reçue à l'assemblée nationale par Daniel Paul (député communiste du Havre). Pendant plus d'une heure ils ont exposé leur situation respective avec le sentiment cette fois d'avoir été entendu.
En fin d'après-midi, les salariés de Piper Heidseick et de PTPM se sont entretenus avec des cadres du parti socialiste. Tous espèrent que la question de leur emploi s'invite dans les élections régionales.
Source Info FR3 Champagne Ardennes
Le NPA en solidarité avec Trèves !
Le groupe Trêves, équipementier automobile spécialisé dans l'habitacle des automobiles qui travaille pour Renault et Peugeot, a décidé de fermer deux sites industriels, l'un dans la Marne, l'autre dans l'Oise.
Une fois de plus ce sont les travailleurs qui trinquent ! 646 licenciements sont programmés dont plus de 200 à PTPM et Sodimatex, à cause de la rapacité des patrons.
Par deux fois, le groupe Trêves a vu ses plans sociaux annulés par la justice pour manque de consultation des instances représentatives du personnel.
De plus, le groupe Trêves a reçu 55 millions d'euros de la part de l'état dans le cadre du plan de relance en faveur de l'automobile. Et le groupe Trêves licencie quand même. C'est inadmissible ! C'est du détournement e l'argent public ! Ce sont plus de 200 salariés qui vont se retrouver à la rue, privé d'emplois, à cause de la rapacité des patrons.
Le NPA soutient les salariés de ces deux entreprises qui, demain 26 janvier, viennent à Paris, demander des comptes à la représentation parlementaire et à Ch. Estrosi, ministre de l'industrie.
Communiqué du NPA 25 janvier 2010
Voir le site de l'humanité : les "PTPM" font le siège de l'assemblée"