Un communiqué du NPA : l'emploi sacrifié à PSA
Le groupe automobile PSA s'apprête à sacrifier les salariés sur l'autel de la rentabilité. 6000 emplois seront supprimés en Europe dont 1000 postes à la production. En France, 800 intérimaires vont se retrouver au chômage d'ici la fin de l'année 2011. Ces suppressions touchent directement les sous-traitants dont les contrats ne seront pas renouvelés, ce qui concerne 2500 emplois.
Les usines d'Aulnay, dont les bruits de fermeture avaient déjà circulés, de Sochaux et de Mulhouse sont particulièrement visées.
C'est scandaleux et inadmissible, d'autant plus que le chiffre d'affaires global de PSA a augmenté de 3, 5% à 13, 45 milliards d'euros au 3e trimestre 2011. Les actionnaires ont d'ailleurs reçu en 2011, au tittre de 2010, 257 millions d'euros de dividendes, sur la base de 1, 1 par action.
Mais PSA veut faire des économies et comme toujours ce sont les salariés qui font les frais des calculs des actionnaires.
Au début de la crise économique du système capitaliste, les constructeurs automobiles avaient reçu une aide du gouvernement français en échange d'un engagement à ne pas supprimer d'emplois, soit 3 milliards d'euros pour PSA. Mais, depuis, la politique de l'abattoir a repris ses droits.
Une autre solution existe : celle qui consiste à partager le temps de travail entre tous les salariés en poste actuellement, intérimaires compris.
Le NPA sera au côté des salariés de PSA et de leurs organisations contre la politique de destruction d'emplois de la direction.
Le 26 octobre 2011