2014 Echos anticapitalistes
Echos proposés par le secteur automobile NPA.
Mis à jour le 9 décembre 2014
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76 - a Poissy, un recul arraché par la Grève
Ce lundi 8 décembre, 100% des chauffeurs du sous-traitant Antonutti-Delmas (qui transportent des pièces pour PSA) ont fait 9 heures de grève parce risquant de perdre le marché de Poissy, c’est eux qui risquent de perdre leur emploi. Du coup : 600 voitures perdues, site bloqué, les chaines arrêtées presque toute la journée, et là en quelques heures, leur patron est obligé d'annuler l'accord qu'il voulait leur imposer, leur faisant perdre 3 à 400 euros par mois, et se voit imposer maintien des salaires jusqu'à la fin, 47000€ de prime de licenciement supra légale sur 50000€ demandés et 1000€ par année d'ancienneté, le paiement de la totalité des heures de grève et pas de sanction. En tout cas une bonne leçon : à 100% en grève, rien de tel pour faire reculer une direction.
(820 signes)
75 - A Bosch, Il n’y a que la lutte qui paie
1,9 % d’augmentation et 600 € de prime d’intéressement annuelle pour 2015. Ce n’est pas forcément suffisant mais c’est toujours mieux que 0 %. Voilà ce qu’on obtenu les salariés de Bosch, près de Rodez, jeudi dernier au bout de quelques heures de blocage. Un nombre de salariés en baisse, un chiffre d’affaire 2014 record et des subventions publiques à gogo au titre du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (5,5 millions d’euros), voilà qui présente bien des ressemblances avec nous. En tout cas, les salariés de Bosch nous donnent quelques pistes sur la méthode à suivre lors de nos prochaines NAO.
(637 signes)
74 - GROUPE PSA
SUPPRESSION DE 17 500 EMPLOIS EN 2015
La direction vise pour 2015 la poursuite de la délocalisation des 208 et C3, l'accélération de la sous-traitance et de la délocalisation des études et des services informatiques et, toujours et encore, des gains de productivité par la surcharge de travail de ceux qui restent. C'est pour ça qu'elle annonce 950 départs de l'entreprise (sans compter les congés seniors dont elle étend la version améliorée de Rennes à Poissy et St Ouen), bien plus qu'en 2014, et 1700 mobilités internes, ainsi que la diminution des effectifs de structure (qualité, maintenance, logistique, etc..) sur tous les sites. A Velizy et La Garenne, elle supprime la période de temps partiel et permet un passage direct en dispense d'activité.
Au total la suppression directe de 3500 postes, sans prendre en compte les intérimaires, sous traitants et emplois induits. Or pour un emploi perdu dans l'automobile, ça en fait 5 fois plus ailleurs, soit au total 17 500 ! En dix ans le groupe PSA a perdu 44 000 postes de travail passant de 128 000 à 84 000. A eux deux PSA et Renault ont supprimé 75 000 postes de travail directs donc 375 000 postes au total. Ce n’est vraiment que tous ensemble qu’on pourra les arrêter !
(1238 signes)
73 - LES FRANÇAIS SONT GÉNÉREUX MAIS PAS LES PATRONS
A l'occasion du Téléthon, on a appris que les français ont donné 2 milliards d'euros l'an passé en charité à des oeuvres diverses. En même temps, l'Etat se retire peu à peu de la santé publique pour donner cet argent en subventions aux banques et grands patrons et ces derniers repassent cet argent à leurs grands actionnaires... qui ne sont pourtant pas malades ! Un fossé qui s'agrandit entre la morale de ceux d'en bas et de ceux d'en haut.
(490 signes)
72- Licencier sans motif
Le président du Medef demande que la France dénonce la convention 158 de l’Organisation Internationale du Travail. «Il faut sortir de la convention 158 de l’OIT qui nous oblige à justifier les motifs du licenciement», a déclaré Pierre Gattaz au journal L’Opinion. Cela pour favoriser les embauches, dit-il sans rire.
(336 signes)
71 - Le Medef pleure LA BOUCHE PLEINE
Les deux organisations patronales, MEDEF et CGPME, mobilisent ces jours-ci pour faire pression sur le gouvernement. Que les plus petits patrons aient des difficultés, confrontés à la chute de leurs carnets de commande, soit. Mais ces difficultés ne sont pas dues à leurs salariés. Elles proviennent surtout des exigences du grand patronat dont les petites entreprises sont bien souvent des sous-traitants. Elles proviennent aussi des banques.
Combien d’agriculteurs, d’artisans et de petits commerçants ruinés par la concurrence de la grande distribution ? Victimes de la loi du plus fort et de la voracité de plus gros qu’eux. Quand une PME est taxée à 30% au titre de l’impôt sur les sociétés, d’autres comme celles du CAC40 le sont à 8% ou à zéro impôt comme Total. C’est le grand patronat qui tire son épingle du jeu.
Les Gattaz et le Medef prennent argument des problèmes des petits patrons pour faire valoir leurs exigences propres, qui elles, n’ont rien à voir. Des exigences qui visent avant tout à faire reculer le niveau de vie des salariés, des chômeurs et des retraités !
(1114 signes)
70 -
Le chiffre : 8ème
Le magazine économique suisse "Bilan" a publié le 28 novembre la liste des plus grandes fortunes placées en Suisse. La famille Peugeot se classe 8ème fortune française en Suisse pour un montant estimé entre 1,7 et 2,5 milliards d'euros.Un classement un petit peu décevant quand on voit les efforts fournis par les salariés du groupe PSA et les 477 millions de bénéfice du premier semestre.
69 - Petits suisses et grandes fortunes
Le magasine suisse Bilan a publié sa liste annuelle des 300 plus grandes fortunes domiciliées en Suisse. Parmi elles… 48 Français, qui cumulent 46 milliards d’euros de patrimoine placés dans ce pays. Tout ce beau monde a vu sa fortune grimper de + 4,1 % en un an. Ce n’est pas par amour de la montagne que ces milliardaires, des propriétaires de très grandes entreprises françaises comme Chanel ou Peugeot ont passé la frontière, mais pour échapper aux impôts. Ce qui n’empêche pas Hollande et Valls de faire cadeau de 40 milliards d’euros aux patrons, y compris à ces gens, avec son « pacte de responsabilité. »
(646 signes)
68 - Il y a 40 ans, la loi Veil
La loi Veil, qui rend légale l’IVG (interruption volontaire de grossesse), a été votée par l’assemblée nationale en 1974. Un droit essentiel pour les femmes, pour leur liberté de disposer de leur corps et de leur vie.
Quarante ans après, ce droit élémentaire continue pourtant d’être menacé par des réactionnaires de tout poil, comme l’église catholique, les illuminée des « Manifs pour tous », ou encore Marine Le Pen, qui dénonçait les « avortements de confort » pendant la présidentielle de 2012 et menaçait de suspendre le remboursement des IVG. Il est aussi menacé par le gouvernement socialiste, qui le défend hypocritement mais le rend de plus en plus difficile, en fermant les centres IVG ou en les privant de plus en plus de personnels. Ce qui entraîne à nouveau des milliers de femmes à avorter à l'étranger.
(844 signes)
67 - Retour vers le futur ?
Il paraît que Sarkozy est « de retour ». C’est bizarre. A voir la politique actuelle du gouvernement, on n’avait pourtant pas l’impression qu’il avait quitté l’Elysée.
(189 signes)
66 - DP … CE … CHSCT …
Actuellement, le patron de toute entreprise de plus de 10 salariés doit organiser des élections de délégués du personnel. En partie protégés de l'arbitraire patronal, ces DP représentent les intérêts de leurs collègues, veillent avec l'Inspection du Travail au respect des conventions collectives, du Code du Travail et sont réunis par le patron chaque mois. De même, au-delà de 50 salariés, un employeur est dans l'obligation de constituer un CE et un CHSCT, qui contribue à la protection de la santé et de la sécurité des salariés.
(551 signes)
Pas de « seuils » à négocier !
Dans ce qu’il est appelé négociation sur le dialogue social, c’est une vraie offensive que mène le Medef contre le syndicalisme dans son existence même. Les mots « négociation », « dialogue social » participent à l’enfumage. Noir sur blanc, le Medef ose présenter un texte qui prétend créer des conseils d’entreprise patronat-salariés en lieu et place des Délégués du Personnel et des Comités d’Entreprise !
Le tout sous le nez de négociateurs syndicaux qui regardent ailleurs ! Et qui reprennent des rendez-vous parce que le Medef veut enlever le morceau avant Noël, alors qu’il a fallut les rapports de force de « 36 » et « 45 » pour les arracher ... Nos outils syndicaux sont bien trop précieux. Défendons-les. Les syndicalistes qui défendent réellement les intérêts des salariés n’ont rien à faire dans cette farce de négociation.
(864 signes)
65 - A Renault, SYNDICATS ET SALARIÉS
DANS LE COLLIMATEUR
Après les provocations de Gattaz proposant de supprimer les délégués du personnel dans les petites et moyennes entreprises, voilà que la direction de Renault veut réduire les moyens d’agir des délégués du personnel (DP) et du CE suppléants.
Le 18 novembre, la Direction des ressources humaines a annoncé son intention de supprimer leurs heures de délégation. Et pour dicter aux délégués qui pourront encore agir “sur quoi” et “comment” ils pourront intervenir, elle propose même de prendre le contrôle de la formation des futurs représentants du personnel. Renault espère ainsi en finir avec des délégués indépendants, contestant sa politique, pour mieux faire passer ses attaques contre l'emploi, les salaires et les conditions de travail. C’est extrêmement grave. On est tous concernés.
(838 signes)
64 - 35 HEURES : MACRON REMET ÇA !
Pour Macron, il n’est évidemment pas question de remettre en cause tout ce que la loi des 35 heures a rapporté de positif aux patrons : plus de flexibilité dans l’organisation du travail avec « l’annualisation » du temps de travail, plus de productivité. Pour le ministre-banquier, il ne s’agit maintenant que « de faire respirer » les 35 heures… en allant vers « plus de flexibilité » encore.
L’objectif : convaincre les syndicats de conclure des accords qu’il qualifie « d’offensifs ». Les futurs signataires accepteraient alors d’augmenter la durée du travail, sans majoration de salaire, en cas de carnets de commandes élevés ou de lancement d’un nouveau produit. Face à l’attaque qui se profile, il y a urgence à se préparer à y répondre.
(772 signes)
63 - LA FIBRE TUEUSE D’UN GRAND PATRON
En Italie, le richissime industriel Stephan Schmidheiny, ex-propriétaire de l’entreprise d’amiante Eternit, vient d’être acquitté après 20 ans de procédure judiciaire. Beaucoup d’anciens ouvriers des usines Eternit racontent qu’on leur demandait simplement de mettre un mouchoir sur leur visage quand les nuages de poussière d’amiante devenaient trop denses. 50 personnes meurent chaque année en Italie pour avoir été en contact avec une particule d’amiante venue des
anciens sites Eternit. Le poison tue encore, en Italie comme en France. Les responsables courent toujours.
(606 signes)
62 - Areva au bord de la faillite!
Areva se trouve actuellement en grande difficulté notamment suite aux déboires de l'EPR finlandais et du rachat d'une mine d'uranium au Niger. L'état va renflouer Areva à hauteur d'un ou deux milliards d'€. La gestion d'Anne Lauvergeon a été calamiteuse, elle a pourtant été remerciée avec un chèque d'un million et demi lors de son départ. Ce seront des centaines de salarié(e)s britanniques et allemands qui en feront les frais, et des milliers de suppressions d'emplois en France dans un futur proche.
Comme il l'a déjà fait pour les banques ou l'industrie automobile, l'état va engloutir des milliards d'€ sans aucune garantie, ni contrepartie. Ces milliards seraient tellement plus utiles à la création d'un service public de l'énergie, géré par les salariés et les usagers, qui permettrait d'investir massivement dans les économies d'énergie et les énergies renouvelables.
(907 signes)
61 - 75 000 postes supprimés par Renault et PSA
« Les Echos» publie le récapitulatif des pertes d'emploi dans l'industrie automobile en France. Les chiffres sont connus mais leur présentation résumée montre bien l'ampleur de l'attaque. En dix ans PSA et Renault ont supprimé 75 000 postes de travail.
Selon les chiffres publiés par les Echos, de 2004 à 2014, le groupe PSA a perdu 44 000 postes de travail passant de 128 000 à 84 000. Le groupe Renault qui avait entamé ses restructurations plus tôt a perdu 31 000 emplois, passant de 76 000 à 45 000. Chez PSA, un seul site, celui de Sochaux emploie plus de 10 000 salariés et chez Renault, le site le plus nombreux est le Technocentre de Guyancourt avec 12 000 salariés, l'usine de Douai, la plus importante de Renault en France, emploie 4 200 salariés
Ces chiffres sont publiés le jour où la direction de PSA annonce encore 3500 suppression de postes, et encore, sans prendre en compte les intérimaires et sous traitants travaillant de plus en plus directement sur les sites des constructeurs. Ce n’est vraiment que tous ensemble qu’on pourra les arrêter !
(1105 signes)
Le chiffre : 30,3%
En 2013, les rémunérations distribuées aux actionnaires ont augmenté de 30,3 %. Ce résultat place la France comme le pays d’Europe qui a versé le plus de dividendes. Et l’Europe a elle-même été la zone la plus prodigue de la planète. Cherchez l’erreur !
(271 signes)
60 - Vigo/Trémery : à bas la concurrence, vive la solidarité !
L’usine PSA de Vigo en Espagne revendique la construction des nouveaux moteurs essence du groupe PSA, «ce qui pourrait se faire au détriment de l’usine de Trémery» selon le Républicain Lorrain car l’usine espagnole est plus «compétitive» surtout depuis les importantes baisses de salaires comme les -5% imposés aux travailleurs/euses, avec la connivence du syndicat maison.
La direction du groupe met les usines en concurrence afin de pousser chacune d’entre elle à aggraver l’exploitation de ses ouvriers/ères et inciter les Etats et les collectivités locales à faire toujours plus de cadeaux à PSA. Mais à Vigo et Trémery, les salariés font face aux mêmes attaques et leur ennemi est bien le même.
(757 signes)
59 - A Borny comme ailleurs, l’Overtime en application du NCS
Après Trémery, la direction du PIRe (Pôle Industriel Régional) veut appliquer l’overtime à Borny. Les séances de travail pourront être allongées pour compenser les incidents de la journée, et ce, sans qu’aucun préavis ni motif ne soit fourni aux travailleurs. Quand tu viens au boulot, tu ne sais pas à quelle heure tu vas sortir ! Par ailleurs cela permettra à coup sûr d’augmenter les objectifs de production. Décidément pour les patrons, leurs profits valent plus que nos vies !
(537 signes)
58 - Les très grands fraudeurs légaux
Révélée la semaine passée, l’information a de quoi faire bondir. Plus de 300 multinationales profitent d’accords secrets signés au début des années 2000 avec le Luxembourg. La fiscalité proposée est nulle ou très réduite et concerne des activités n’ayant rien à voir avec ce pays.
Pour la France, l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux représente un manque à gagner total de 60 milliards d’euros par an et en toute légalité, trois fois le « trou de la Sécu ». Qui nous parle d’austérité ? Les mêmes qui organisent ce système fiscal en se payant bien nos têtes !
(596 signes)
57 - Xénophobie business
La droite et l'extrême-droite se sont bruyamment réjouies d'un arrêt de la cour de justice européenne qui autorise les États membres de l'UE à refuser des aides sociales à des étrangers.
Ils oublient de citer l'UE quand celle-ci établit d'après moult études que les travailleurs migrants sont en réalité des contributeurs nets aux finances publiques des pays hôtes. Pour le dire nettement : ils cotisent bien plus qu'ils ne reçoivent.
(452 signes)
56 - Raffarin président !
S’il y a bien une question que personne ne se pose, c’est bien « où est passé Jean-Pierre Raffarin ?» L’ancien premier ministre est devenu (le 24 octobre) président… du premier «fond parallèle sinofrançais», qu’Airbus va alimenter à hauteur de 100 M€ (sur 250 M€). Ce fond devrait servir aux PME chinoises pour mieux s’implanter en France et aux entreprises françaises pour mieux s’implanter en Chine.
Qu’on se rassure : Raffarin n’aura rien à faire (mais
il sera quand même très bien payé) : il aura plutôt un
rôle de président d’honneur, pas de gestionnaire, de
peur peut-être qu’il gère aussi bien ce fond que son pays.
(638 signes)
55 - L’industrie aérospatiale et l’État
Malgré les bons résultats de l’industrie aérospatiale française, dont le chiffre d’affaires était en hausse de 9 % en 2013, le président du GIFAS, cadre dirigeant du groupe Airbus, Marwan Lahoud, s’inquiète : la partie civile serait trop importante (80 %) et ça manquerait de « dualité » avec la partie militaire. Il évoque même « la participation à la défense nationale » et la « sécurité de notre pays ». Mais il remercie quand même le ministre français de la Défense pour son implication.
N’est-ce pas les dirigeants du groupe Airbus qui nous expliquaient que la réduction à une peau de chagrin de la participation des États français, allemand, britannique et espagnol dans l’actionnariat du groupe était une bonne chose pour éviter les pressions politiques ? Faudrait savoir ce qu’ils veulent !
(828 signes)
54 - Le 18 novembre, 1000 salariés de la santé dans la rue !
Depuis un an les personnels de l’hôpital psychiatrique de Caen se mobilisent contre la restructuration de leur établissement : grèves, manifs, investissements à 400 des conseils d’administration… Ils se sont adressés aux autres hôpitaux, de toute la France, car il n’y en pas un qui ne soit frappé de fermeture, ou restructuration. Et des mobilisations locales, il y en a partout. C’est ainsi que s’est constituée la « Convergence des hôpitaux contre l’Hôstérité », composée de salariés de la santé de dizaines d’établissements, syndiqués ou non, d’équipes syndicales CGT et Sud.
Elle a organisé deux manifestations, le 23 septembre et le 18 novembre, contre les attaques massives du gouvernement contre la sécurité sociale et les hôpitaux, 20 milliards d’euros de baisse de crédits sur trois ans. Le combat continue. Et il doit s’élargir aux patients, à toute la population, mais aussi aux salariés de la sécurité sociale !
(978 signes)
53 - Des ballons ronds et surtout des ronds
Le gouvernement prétend vouloir lutter contre les paradis fiscaux… Mais il en crée un : la France ! L’UEFA (union européenne du football association) espère 2 milliards d’euros de profits à l’occasion du championnat d’Europe de foot en 2016. Or le gouvernement est en train de faire voter à l’assemblée une exemption totale d’impôt sur ces profits de l’UEFA. Le président de cette multinationale du foot, Michel Platini, avait déjà dit lors de la coupe du monde au Brésil, alors que des centaines de milliers de gens faisaient grève et manifestaient pour avoir des hôpitaux et des écoles plutôt que des stades : « Il faut qu’ils se calment »… ça va finir par nous énerver.
(710 signes)
52 - La Sncf est coupable
En 2013 le déraillement d’un train à Brétigny a fait 7 morts. Un cabinet d’experts vient d’établir que le nombre d’agents de surveillance des équipements avait été réduit de moitié entre 2010 et 2012, et que la pièce de la voie défectueuse avait été signalée en 2011 et pas remplacée. Partout l’austérité tue.
(329 signes)
51 - VALLS ET GHOSN : AUSSI UNE HISTOIRE D’AMOUR
Le 3 novembre, Carlos Ghosn a reçu le Grand Prix du Manager 2014 lors d’une cérémonie des BFM Awards, « événement incontournable de la sphère Business ». Le trophée lui a été remis par Valls et Macron, ministre de l’Economie. C’était pour le récompenser des « retombées positives » des accords de compétitivité !
(356 signes)
50 - MENSONGE ET VIOLENCE COMME POLITIQUE D’ETAT
La presse a finalement révélé ce que tout le monde savait déjà : Cazeneuve, ministre de l'intérieur, a sciemment menti sur la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive tirée par un gendarme. Il était au courant, mais ne connaissait pas la cause de la mort…Il devrait démissionner ! C'est le mensonge d’État, par peur des conséquences de l'annonce de la cause de la mort de Rémi Fraisse. Il a menti pour gagner du temps et couvrir la violence de sa police dans le but de faire taire, intimider, faire peur aux opposants… Le mensonge est une politique d’État, comme vient aussi le rappeler la farce au sommet du pouvoir entre Jouyet, Fillon et Sarkozy. Pour imposer sa politique antisociale, le gouvernement combine la violence sociale à la violence politique et policière. Contre le barrage de Sivens, contre les violences policières et pour l'abandon des poursuites judiciaires contre les manifestants, le combat continue !
(978 signes)
49 - Salaires : Valls montre l'exemple !
Si Valls a refusé un coup de pouce en faveur du SMIC et poursuit le gel des salaires dans la fonction publique, il est plus généreux avec ses plus proches collaborateurs. Selon Mediapart, une étude consacrée aux "effectifs des cabinets ministériels" montre que la rémunération brute moyenne d'un agent employé dans un cabinet ministériel a augmenté de 7,1% sous le gouvernement Valls par rapport au gouvernement Ayrault, de 7.655 à 8.201 euros par mois. Au sein du cabinet de Valls, elle a même progressé de 8%, de 10.106 à 10.911 euros. Hollande et Valls gagnent évidemment beaucoup plus que leurs collaborateurs mais si on réduisait la rémunération et les indemnités des conseillers à leur minimum comme ils l'imposent aux travailleurs, ça ferait une économie de 3,8 millions d'euros. Mais Valls l'arrogant ne doute de rien et nous prévient : « Je refuse qu’on vive avec un chômage de masse parce qu’il est bien indemnisé ». Vu qu’ils semblent envier ces « chanceux » de chômeurs, nous proposons de le mettre, ainsi qu'Hollande, Macron, Gattaz et l'ensemble de leurs cabinets, au RSA jusqu’à nouvel ordre.
(1143 signes)
49 - LUTTES EURO-MEDITERRANNEE : SE COORDONNER !
La production de Renault pour l'Europe est maintenant répartie, de la France à la Turquie et du Maroc à la Roumanie. C'est la mise en concurrence organisée des salariés du groupe. A Tanger, les salaires et cotisations représentent 350€ mensuels par salarié contre 950€ en Roumanie après 26% d’augmentation en 4 ans...et des grèves pour les arracher. D'où l'idée de rapatrier sur Tanger la production roumaine du Sandero et aussi d'installer au Maroc une usine de moteurs. Mais nos collègues marocains sauront se battre pour leurs salaires. Le 29 octobre, ils étaient en grève à 70% à Tanger et à 100% à Casablanca (SOMACA, filiale Renault) contre le plan d’austérité du gouvernement marocain.
(736 signes)
48 - PREMIERE USINE RENAULT EN ALGERIE
La première usine Renault en Algérie a été inaugurée près d’Oran le 10 novembre par Carlos Ghosn, Fabius et Macron. Sa capacité est de 25 000 voitures, extensible à 75 000. C'est beaucoup moins que l'usine de Tanger au Maroc (340 000 véhicules). Le modèle «Extrême», variante super-luxe de la version luxe «Symbol» de la Logan, serait exclusivement destinée au marché algérien. Peu crédible, d’autant que le dispositif industriel Renault traite toute l'Europe, élargie au bassin méditerranéen, comme une seule zone. Et on voit mal l'Algérie comme seul débouché d'une Dacia super-luxe. La concurrence entre sites planifiée par Ghosn vise l'usine de Pitetsi (Roumanie). La Méditerranée est interdite aux migrants mais est largement ouverte aux échanges de capitaux et de marchandises. La solidarité entre travailleurs de toutes nationalités est le seul moyen de peser pour faire valoir partout nos droits. Avec nos collègues de la nouvelle usine en Algérie comme avec ceux de Roumanie ou du Maroc.
(1029 signes)
47 - Une histoire d’amour
Le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi se traduit par des exonérations de charges sociales, mais pas par des créations d’emplois. C’est tout bénéf, car c’est un crédit de 6% sur les salaires ne dépassant pas 2,5 fois le Smic, (3613,45 € brut).
Valls fait semblant d’exiger des contreparties au CICE aux patrons du CAC 40, mais c’est donnant-donnant. Il organise leur communication pendant que les patrons organisent la publicité du ministre !
(476 signes)
46 - IDEES NEUVES OU VIEUX REVES
Le président du Medef réclame le droit pour les patrons de pouvoir licencier sans fournir de motif, comme la loi les y oblige actuellement. Selon Gattaz, les patrons craignant de « se retrouver devant les prudhommes s’ils rompent le contrat, c’est un des principaux freins à l’embauche ».
L’obligation de motiver un licenciement n’empêche pas de licencier. Si le Medef obtient ce qu’il demande, il n’y aura pas davantage d’embauches. Mais encore plus de licenciements.
(494 signes)
45 - Une société d’inégalités
Selon un rapport de l’ONG Oxfam sur les inégalités dans le monde, les 85 personnes les plus riches détiennent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Le nombre de milliardaires a pratiquement doublé depuis le début de la crise financière.
En France l’évolution est la même : les 1 % les plus riches possèdent autant que les 70 % les plus pauvres. Les fortunes cumulées des familles Bettencourt et Arnault représentent autant que ce que possèdent les 20 % des français les plus pauvres.
Décidément, ce n’est pas la crise pour tout le monde.
(585 signes)
VIENT DE PARAITRE ….UNE PARTIE DE NOTRE HISTOIRE
Entrés à l’usine de Billancourt en 1949-1950 et militants actifs de la CGT, Clara et Henri Benoist (aujourd’hui encore membre du NPA) racontent dans un livre 40 ans de luttes sociales et internationalistes chez Renault. Clara et Henri Benoist viendront présenter leur livre le 12 Novembre à 19h à la librairie "La Brèche", 27 rue Taine 75012 Paris. L’Algérie au cœur-Révolutionnaires et anticolonialistes à Renault Billancourt, 14€ 224 pages Editions Syllepse peut être acheté en ligne : www.la-breche.com