Stellantis : la soif de profits est la cause des « airbags tueurs »

En Europe neuf millions de voitures de 30 marques différentes sont concernées. Lundi 16 février, Citroën a demandé à près de 250 000 conducteurs de C3 et de DS3 de ne plus rouler. Les patrons de Stellantis osent se réveiller maintenant alors qu’ils connaissent les risques depuis des années .La firme japonaise qui a ainsi fabriqué pour toute l’industrie automobile mondialisée a déposé son bilan en juin 2017 il y a près de cinq ans. Les premiers morts ont eu lieu aux Etats Unis en 2014, il y a plus de dix ans.
l’airbag Tanaka est composé de nitrate d’ammonium, très instable (explosions mortelles à AZF Toulouse, port de Beyrouth). En 2014 les constructeurs rappellent les voitures aux USA. En France et en Guadeloupe, c’est quatorze morts. Stellantis (C3 et DS3 concernés) rappelle seulement les voitures en 2020 en Guadeloupe et 2024 en France et pour les pays du sud de l’Europe.
Oui ils savaient à commencer par Tavares qui à l’époque dirigeait Nissan en Amérique du Nord. Aujourd’hui, le ministre des transports, un politicien de droite bon teint pointe «la responsabilité probable des constructeurs» pour avoir «fait affaire avec la société Takata»
Stellantis comme les autres marques automobiles sont responsables. C’est la conséquence de leur soif de profits qui passe avant tout. Ils rognent sur les pièces achetées aux sous traitants comme ils bloquent nos salaires et aggravent nos conditions de travail.
L’indemnisation des automobilistes va coûter des millions d’euros. Pas question que nous les salariés en supportions les conséquences. C’est aux actionnaires et à eux seuls de payer pour ces pratiques réellement criminelles. Des actions judiciaires sont en cours : les familles Peugeot et Agnelli qui conservent le contrôle financier de Stellantis doivent rendre compte des conséquences de leur politique. Ce ne serait que justice !