Refus de la réouverture de l'usine Bosch en Aveyron

Publié le par NPA Auto Critique

« On ne veut pas être l’épicentre du Covid-19 en Aveyron ». Parmi les salariés, il y a déjà trois cas suspects de Covid-19 dans l’usine. C’est un nouveau refus pour la direction de l’usine Bosch à Rodez en Aveyron qui voulait faire redémarrer l’usine le 6 avril.

Le secrétaire du syndicat CGT de l’usine, Yannock Anglarès, explique au nom de l’intersyndicale CGT, Sud, et CGC : « Pour nous, tant que l’épidémie suit une courbe ascendante, il est hors de question que l’usine, qui fabrique rappelons-le des produits non vitaux, redémarre ! ... On nous propose un stylo nominatif pour appuyer sur les boutons des machines ! Mais pas de masques ! »

Déjà des tentatives avaient été faites pour faire redémarrer une production dans cette usine à l’arrêt depuis le 17 mars. Et cela avait toujours été le même refus des salariés et de leurs syndicats ensemble dans ce refus.

"150 personnes auraient dû reprendre le travail. Il y en aurait très vite entre 300 et 400 personnes. Et nous serions 500 au bout d'une semaine. C’est une reprise totale sauf pour les salariés qui sont en arrêt-maladie et ceux qui sont en garde d’enfants"

La voiture n’en est pas une.production essentielle : cette revendication se fait entendre dans toutes les usines automobiles. Encore plus d'actualité  dans cette usine spécialisée dans la fabrication d’injecteurs et équipements pour les moteurs diesel.. Bosch, le premier équipementier automobile dans le monde accompagne la baisse du diesel en supprimant régulièrement des emplois dans  l’usine de Rodez sans proposer aucune reconversion

Obliger des ouvriers à venir travailler au péril de leur santé et de leur vie  dans cette activité non essentielle est d’autant plus scandaleux. Oui nos vies valent mieux que leurs profits !

Publié dans Bosch, Pandémie Covid-19

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