Après Mirafiori et Pomigliano, Fiat étend son chantage à toutes les autres usines italiennes
Le constructeur automobile italien Fiat a l'intention d'étendre à l'ensemble de ses usines italiennes le nouveau contrat de travail imposé aux salariés de l'usine Mirafiori de Turin.
Sergio Marchionne, le patron de Fiat, a expliqué dans l'édition dumardi 18 janvier du quotidien La Repubblica que les nouveaux contrats de travail formaient "l'épine dorsale" se son plan à ppliquer dans toutes les usines du groupe
"Il n'y a pas d'autre choix possible (que d'étendre l'accord aux autres usines). Nous ne pouvons pas vivre dans deux mondes. J'espère que, lorsque les nouveaux contrats de travail seront appliqués, les salariés ne voudront pas retourner dans le passé", dit-il au journal.
Ce qui se passe actuellement chez Fiat est un bien un test pas seulement pour ce constructeur mais pour toute l'industrie automobile européenne. Laisser faire, c'est ouvrir la voie à la remise en cause génralisée de toutes les conventions colletivers et contrats de travail.
Les déclarations cyniques de Marchionne le confirment : il veut briser en Italie l'influence de la FIOM et se refuse à toute nouvelle négociation en ne ménageant aucune porte de sortie.
Et ce que démontre la situation de Fiat c'est qu'il n'y a pas troisième voie possible pour les salariés et les organisations syndicales entre la capitulation aux conditions du patronat, et la coordination des ripostes pour. aller vers le tous ensemble.