Débrayage à l'usine PSA La Janais à Rennes

Publié le par Rédacteur

Vendredi matin 13 juillet , entre 1 000 et 1500 salariés ont débrayé entre 12 h et 13h à l’appel de l’intersyndicale de l’usine PSA La Janais, à Rennes

Un débrayage d'une heure , des militants CGT majoritaires à Rennes qui dès 7 heures du matin sont passés sur les chaînes pour convaincre leurs collègues d'arrêter le travail et dès 11 heures ,ils étaient devant les grilles.(une petite centaine également) Les autres OS :SIA, CFDT,CGC,UNSA  se sont rassemblées à 11h30 et séparément.

De fait, les prises de parole étaient différentes: la CFDT s'est fait copieusement huée par la CGT à cause de son discours soporifique "partons tranquillement en vacances et on en reparle à la rentrée""laissons travailler les experts"... idem à la presse .


La prise de parole de la CGT beaucoup plus offensive: le salaire du PDG,les dividendes versés aux actionnaires, les profits engrangés par PSA....  Début de rapprochement entre syndicats quand le micro du militant CGT est tombé en panne! Après l'avoir laissé parler un moment dans le vide, la CGC a prêté son mégaphone sous les applaudissements..beaucoup d'appels à l'unité, le fameux ."tous ensemble"mais la tension était palpable ..



Une centaine de personnes est venue à  midi soutenir les salariés de PSA/ Rennes, une majorité de CGT , quelques FO ,LO, NPA.


Les grilles de l'usine avaient été fermées pour empêcher de rejoindre les ouvriers .Les anciens intérimaires venus soutenir ceux qui sont en sursis disant aux gardiens : "quand on venait travailler, vous nous laissiez entrer " !


 
Les ouvriers ne croient pas du tout dans l'ensemble aux promesses de reclassement pas plus qu'au soi disant "départ volontaire".Ils n'envisagent pas non plus d'aller travailler à Poissy. "il y a suffisamment de chomeurs sur place" de toute façon, nous ont ils dit

 
Dans les conversations revenait souvent la question "que fait le gouvernement?" et qu'attendre des déclarations de Montebourg hier à la télé....


Aujourd'hui tout le monde se  sent concerné par ce qui se passe » a expliqué à Ouest France  un délégué syndical Fo parlant au nom de l’intersyndicale. « Ce qui se passe aujourd’hui est historique et les salariés ne veulent plus se laisser faire. »

 


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