Emmanuel Macron pris à partie sur le manque de personnel et les conditions de travail à Punch

Publié le par Communiqué syndicat CGT Punch

Lundi 27 avril 2015, le ministre de l'économie Emmanuel  Macron est venu visiter à Strasbourg l'usine Punch. Ancien site de General Motors, repris en 2013 par le groupe industriel belge Punch, l'usine emploie plus de 1000 salariés et produit chaque année 200.000 boites de vitesses.
Les RG avaient appelé plusieurs délégués CGT durant le week end précédant la visite pour savoir comment serait accueilli le ministre, suite au communiqué de presse de l'union départementale UD 67 annonçant une initiative pour le jour de la visite.
A PUNCH, la direction était au complet dès 6 heures du matin avec les RG en civil dans l'usine et d'autres étaient postés à l'extérieur.
Dès 6 heures du matin, les délégués CGT ont fait le tour des ateliers pour distribuer le communiqué diffusé à la presse.
La visite protocolaire de Macron, accompagné de sa cours régionale (Trautman, Ries, Richert, Keller....) a bien été cadrée et encadrée par la direction, la police et les gardes du corps,  une visite très hermétique.
Mais c'est sans compter sur la CGT et une déléguée pour traverser le cordon et stopper Macron, elle lui a donné notre communiqué de presse et fait part de notre hostilité à sa loi anti travailleurs, une loi pour le patronat. Deux autres camarades ont pu alors intervenir pour lui parler des méthodes répressives de la direction  (sanction, licenciement....).
Cette intervention qui a duré près de 15 minutes a mis très mal à l'aise la direction. Les politiques et Macron lui-même ne savaient pas quoi répondre si ce n'est que " il faut arrêter de me caricaturer, moi et ma loi ". La visite ne s'est pas déroulée comme le souhaitait la direction, elle a été abrégée, alors q'un discours du ministre était prévu. La situation au sein de l'entreprise ainsi que le temps ne nous ont pas permis de mener une action avec l'ensemble des salariés. Le ministre est parti en promettant encore des cadeaux fiscaux pour le patron, dont le montant est  estimé par le ministre de l'économie lui-même entre huit et neuf millions d'euros.
« Une chose est sûre, l'intervention CGT a été très appréciée par l'ensemble des salariés ».

 

Emmanuel Macron pris à partie sur le manque de personnel et les conditions de travail à Punch

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