Les échos anticapitalistes du mois

Publié par NPA Auto Critique

Echos proposés par  le secteur automobile du NPA.

 

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46 - URGENCE SANITAIRE OU DELIRE SECURITAIRE, IL FAUT CHOISIR !

En écho à la détresse des personnels de santé, les commentateurs s’offusquent à travers les médias de « l’imprévision » du gouvernement. C’est vrai pour les masques FP2 des hospitaliers : car les directions des unités de soin, organisées en « centres de profit », ont appliqué la règle « zéro stock » des entreprises capitalistes.

C’est faux pour le matériel des forces de répression : car en 2019 Castaner a renouvelé les stocks (commande de 1830 lanceurs de LBD, 40 000 grenades de désencerclement GMD, 25 millions de cartouches calibre 5,56 x 45 pour fusils d’assaut …).

Mais si la pratique du « tir tendu » a pu réprimer chaque semaine les actes des gilets jaunes et les manifestations retraites, la politique du « flux tendu » a vite montré ses limites pour répondre aux besoins de santé de la population. Les 1 738 907 contrôles effectués semaine dernière concernent les verbalisations par les forces de l’ordre et non les tests de dépistage du coronavirus. Au gouvernement d’assumer ses choix politiques !

(23/3/2020)     (1070 signes)

45 - VOUS AVEZ DIT "LOI D'URGENCE SANITAIRE" ?

Incapable de faire face à la crise sanitaire, le gouvernement tente de s’en tirer en accusant la population « d’incivisme », laissant Marine Le Pen stigmatiser « les zones de non droit » ou les marchés ouverts … La « loi d’urgence sanitaire » votée dimanche donne les pleins pouvoirs à Macron.

Elle n’a de sanitaire que le nom. Dans les entreprises, elle renforce la dictature patronale (réquisitions, transformation des jours de confinement en congés ou RTT …). Dans l’espace public, elle délègue les opérations de basse police (couvre-feu) aux caïds locaux (Ménard à Béziers, Saurel à Montpellier, Estrosi à Nice …).

Les seules mesures efficaces pour enrayer l’épidémie sont absentes : réquisition des logements vides pour les femmes battues, les précaires, SDF, migrants … reconversion des moyens de production pour répondre aux besoins sanitaires, expropriation de l’industrie pharmaceutique et des cliniques privées, renationalisation du secteur bancaire … saisie des fortunes des capitalistes au profit de la santé publique et la recherche …  

Alors, malgré tout leur arsenal répressif, il n’est pas sûr que Macron et sa bande arrivent à mater la révolte qui gronde dans la société tout entière, à commencer dans les entreprises, les quartiers ou les prisons … 

(23/3/2020)     (1307 signes)

44 - L’ORDONNANCE CRIMINELLE DU DOCTEUR MACRON

Avec le droit de licencier, les patrons ont le pouvoir absolu de supprimer les moyens de subsistance de leurs salarié(e)s. Avec le droit de réquisitionner, la loi d’urgence sanitaire leur accorde un permis de tuer. Nous obliger à travailler sur les chantiers, les usines ou les bureaux, alors que des collègues sont contaminé(e)s, malades ou décédé(e)s, comme à Renault-Cléon … risquer de mourir pour une activité non indispensable, c’est ça « l’urgence sanitaire » ?

Pénicaud, ministre du travail, incite les patrons à se saisir de ce pouvoir insensé ; elle leur assure que d’éventuels recours en justice « ne sont pas le sujet ». Deux poids deux mesures : pour les actifs, confinement levé au bon vouloir des patrons ; pour les autres, enfermement avec assignation à résidence sanctionnée par les forces de l’ordre.

Avec ce confinement à deux vitesses, non seulement l’épidémie ne va pas s’arrêter, mais elle va s’étendre. Entre les irresponsables que nous sommes et les « premiers de cordée », la facture continue à s’alourdir. Alors, pas de mort sur ordonnance, aucun crédit pour les assassins … non, nous n’effacerons ni la dette sociale, ni la dette sanitaire !

(23/3/2020)     (1208 signes)

43 - LES « MARCHES OUVERTS » SONT FERMES … LES MARCHES FERMES SONT OUVERTS

Les supermarchés au détriment des marchés, c’est un concentré de la politique du gouvernement. La crise sanitaire est pour la bande à Macron une opportunité d’accélérer la concentration du capital. Au profit de leurs petits copains de l’agrobusiness et de la grande distribution, laissant sur le carreau les petits producteurs.

Pourtant, crise climatique oblige, le gouvernement s’est payé de mots pendant des mois sur le « commerce de proximité », les « circuits courts » etc … Deux ministres sont à la manœuvre : Guillaume (agriculture) et Pénicaud (travail). Guillaume cherche 200 000 volontaires de « l’armée de l’ombre ». Il appelle « ceux qui n’ont plus d’activité », à rejoindre « la grande armée de l’agriculture française » (BFM, 24 /03/2020).

Dans ce monde consanguin, la FNSEA joue les recruteurs, avec l’opération « des bras pour ton assiette » ( !). Oui, s’alimenter est un besoin essentiel. Mais notre ministre, ami du glyphosate, craint surtout que la filière agricole dont l’agrobusiness et la grande distribution font leur beurre se tarisse … faute de main d’œuvre étrangère, confinée aussi. Il pousse à la faute celles et ceux qui sont en chômage technique, qui risquent ainsi de perdre l’indemnisation promise par l’Etat.

Qu’en dit Pénicaut, ex-DRH du groupe alimentaire Danone, qui abrite dans son ministère 4 ex-lobbyistes du cru ? Guillaume avait pourtant juré « Moi, ministre de l'Agriculture, les lobbys ne pourront pas franchir la porte de mon ministère ». Pour repenser à fond une filière agroalimentaire préservant notre santé et l’environnement, il faudra dégager Macron et avec lui ses bouffons. Ils sont le problème, pas la solution !

(23/3/2020)     (1733 signes)

42 - URGENCE SANITAIRE OU DELIRE SECURITAIRE, IL FAUT CHOISIR !

En écho à la détresse des personnels de santé, les commentateurs s’offusquent à travers les médias de « l’imprévision » du gouvernement. C’est vrai pour les masques FP2 des hospitaliers : car les directions des unités de soin, organisées en « centres de profit », ont appliqué la règle « zéro stock » des entreprises capitalistes.

C’est faux pour le matériel des forces de répression : car en 2019 Castaner a renouvelé les stocks (commande de 1830 lanceurs de LBD, 40 000 grenades de désencerclement GMD, 25 millions de cartouches calibre 5,56 x 45 pour fusils d’assaut …). Mais si la pratique du « tir tendu » a pu réprimer chaque semaine les actes des gilets jaunes et les manifestations retraites, la politique du « flux tendu » a vite montré ses limites pour répondre aux besoins de santé de la population.

Les 1 738 907 contrôles effectués la semaine dernière concernent les verbalisations par les forces de l’ordre et non les tests de dépistage du coronavirus.

Au gouvernement d’assumer ses choix politiques !

Paniqué, celui-ci tente de s’en tirer en accusant la population « d’incivisme », laissant Marine Le Pen stigmatiser « les zones de non droit » ou les marchés ouverts … La « loi d’urgence sanitaire » votée dimanche donne les pleins pouvoirs à Macron. Elle n’a de sanitaire que le nom.

Dans les entreprises, elle renforce la dictature patronale (réquisitions, transformation des jours de confinement en congés ou RTT …). Dans l’espace public, elle délègue les opérations de basse police (couvre-feu) aux caïds locaux (Ménard à Béziers, Saurel à Montpellier, Estrosi à Nice …).

Les seules mesures efficaces pour enrayer l’épidémie sont absentes : réquisition des logements vides pour les femmes battues, les précaires, SDF, migrants … reconversion des moyens de production pour répondre aux besoins sanitaires, expropriation de l’industrie pharmaceutique et des cliniques privées, renationalisation du secteur bancaire … saisie des fortunes des capitalistes au profit de la santé publique et la recherche …  

Alors, malgré tout l’arsenal répressif provisionné par Castaner, il n’est pas sûr que Macron et sa bande arrivent à mater la révolte qui gronde dans la société tout entière, à commencer dans les entreprises, les quartiers ou les prisons …  

(23/3/2020)     (2317 signes)

41 - ENCORE PLUS NOCIF … LE PENICO-VID19

La quasi-totalité des chantiers de BTP sont à l’arrêt, tous les masques et équipements de protection sanitaires étant réquisitionnés pour les personnels soignants. Dès mardi 17 mars midi, la CAPEB, organisation professionnelle des artisans du bâtiment avait demandé à ses adhérents «de cesser toutes les activités sauf exception – dépannage d’urgence et interventions sur site pouvant mettre en danger la sécurité des personnes et des équipements».

Cette consigne claire et pleine de bon sens a « scandalisé » la ministre du travail Muriel Pénicaud : «Quand un syndicat patronal dit aux entreprises "Arrêtez d’aller bosser, arrêtez de faire vos chantiers", ça c’est du défaitisme.» (LCI, 19/03/2020). Mis en cause, le président de la CAPEB explique : «Le gouvernement s’est rendu compte que le chiffre d’affaires du BTP, c’est 150 milliards d’euros soit, chaque mois, 12 ou 13 milliards qui ne rentrent pas dans la caisse. Avec 2 millions de salariés, le BTP est le plus gros employeur privé de France.»

Résultat : «Le chômage partiel va atteindre des sommes monstrueuses.» (Libération, 20/03/2020). Le gouvernement en panique face à la crise sanitaire et économique qui empire d’heure en heure voit aussi se profiler la banqueroute financière.

Et il compte bien nous la faire payer très cher. Le mépris … voilà bien le visage du capitalisme qui a fait son temps ! Mais, même en crise, le capitalisme ne s’écroulera pas tout seul. A nous toutes et tous, le moment venu, d’imposer nos solutions à la minorité qui conduit l’humanité à la catastrophe : gouverner nous-mêmes pour nous-mêmes, en mettant en œuvre des mesures anticapitalistes.

(21/3/2020)     (1672 signes)

40 - LES FAKE NEWS DU GOUVERNEMENT

Suite aux mesures de confinement, le gouvernement affirme que « les salariés ne perdront pas un centime » (Bruno Le Maire). Il ment :

- les salarié(e)s en chômage partiel toucheront 84% du net (70% du brut), soit une baisse de salaire de 16%

- les parents contraints de garder leurs enfants ne percevront que 90% de leur rémunération

- les travailleurs indépendants seront indemnisés à 80% de leur rémunération (sans autre précision)

Par contre, les entreprises en chômage partiel seront intégralement remboursées par l'État, sans verser un centime, donc indemnisées à 100% … par nos impôts.

Paiement à 100% des jours non travaillés, pour toutes et tous !

(20/3/2020)     (679 signes)

39 - CORONA POUR LE PATRONAT, MORT SUBITE POUR LE SALARIAT ?

Suite aux inquiétudes du Medef qui se plaint que des salariés exercent leur droit de retrait pour protéger leur santé (et même leur vie), Bruno Le Maire a menacé sur tous les médias : "J'invite les salariés dont les entreprises sont ouvertes à se rendre sur leur lieu de travail".

L’inverse du confinement. Qui ne s’applique donc pas à celles et ceux qui se rendent à leur travail pour que les patrons continuent à faire leur beurre comme si de rien n’était.

à PSA, où une cinquantaines de cas de coronavirus ont été avérés, ce n’est que sous la pression des salariés et de leurs organisations syndicales que des entreprises se sont résolues à fermer. Par contre de nombreux secteurs non indispensables (chantiers navals, équipementiers auto …) continuent à tourner. Amazon ou Leclerc menacent même de sanctions les salariés qui ne viendraient pas travailler.

Ces multinationales ne seront pas sanctionnées, mais sortir « sans motif » est pénalisé par une amende de 135 à 375 euros. Les sommes récoltées (un million d’euros en 48h) ne financeront pas l’hôpital public ; elles seront reversées par l’Etat aux entreprises capitalistes pour éponger leurs pertes financières. Aujourd’hui plus qu’hier, nos vies valent plus que leurs profits !

(20/3/2020)     (1294 signes)

38 - DE LA CRISE SANITAIRE A LA CRISE NUCLEAIRE

Comme partout, EDF doit faire face à une hausse de l’absentéisme pour cause de crise sanitaire. Au moins cinq centrales nucléaires (Fessenheim, Gravelines, Flamanville, Belleville, Cattenom), soit 16 réacteurs sur les 58 du parc ont détecté des salariés porteurs du coronavirus. Sans doute davantage compte tenu de l’omerta.

Fidèle à son habitude, la direction d’EDF minimise et fanfaronne : « Nous sommes entraînés à fonctionner avec des effectifs réduits. Le soir et les week-ends, nos centrales sont déjà pilotées par des équipes restreintes. Notre plan pandémie nous permet de faire fonctionner l'ensemble du parc nucléaire et hydraulique avec 25 % de taux d'absentéisme pendant 3 mois et 40 % en cas de pic de l'épidémie, c'est considérable » (L’Usine Nouvelle du 16/03/2020).

 

Alors que les salariés EDF se plaignent des baisses continues d’effectifs et des incidents à répétition qui mettent en cause la sécurité des centrales, EDF voudrait faire croire que 40% des salariés ne servent à rien … Une posture irresponsable qui montre, neuf ans après l’accident de Fukushima, que l’arrêt du nucléaire est incontournable pour éviter une nouvelle catastrophe.

(20/3/2020)     (1203 signes)

37 - BAS LES MASQUES !

L’implosion de l’hôpital public, dénoncée depuis des mois par les hospitaliers et le collectif inter-urgences en lutte contre la casse du système de santé publique se déroule sous nos yeux.

Pénurie de lits, d’équipements et de matériel de protection de base (masques et gel). Depuis une semaine, le gouvernement communique sur ces millions de masques de protection dont la livraison serait imminente, mais qu’on ne voit jamais arriver.

Faux-cul, les ministres invoquent des « difficultés logistiques », des « vols inadmissibles » ou, pour le gel … une pénurie de flacons ! Face à ce manque, le CHU de Grenoble a demandé à son personnel de se confectionner son propre masque, tandis que les tutos plus ou moins fantaisistes fleurissent sur le net pour fabriquer des masques « faits maison » et éviter les arnaques du marché noir.

Ceci dans la 6ème puissance mondiale, patrie de Bernard Arnault, homme le plus riche du monde. Ca n’empêche pas Emmanuel Macron de vanter le « dévouement des personnels soignants » et d’appeler à « l’union sacrée ». Minable et révoltant. Oui, vraiment, il faut en finir avec le capitalisme !

(20/3/2020)     (1137 signes)

36 - Coronavirus : au delà de l’émotion

L’épidémie comme révélateur

L’épidémie suscite une émotion légitime. L’impréparation des autorités sanitaires est manifeste. Si  des milliers de personnes devaient contracter la maladie, comment des hôpitaux exsangues, des urgences déjà débordées, ou des EHPAD en sous effectifs pourraient-ils faire face ? L’extension de l’épidémie ne ferait que confirmer ce que dénoncent depuis deux ans leurs personnels en lutte : le scandale des politiques d’austérité infligées au secteur de la santé. Mais derrière la crise sanitaire se profile une possible crise économique majeure. L’économie chinoise pèse lourd dans l’économie aujourd’hui mondialisée. Son ralentissement brutal suite au coronavirus pourrait gagner toute la planète. Dans une économie capitaliste où le profit et les dividendes des actionnaires sont l’objectif prioritaire, c’est le monde du travail qui serait à nouveau appelé à payer la facture, en termes d’emplois, des salaires, de services publics.  S’il faut donc espérer venir à bout du coronavirus,  il est tout aussi indispensable d’en finir avec ce système capitaliste « qui ruine la société ».

(3/3/2020)     (1147 signes)

35 - Le 8 Mars : Les femmes, grandes perdantes

de la retraite à points

 Le gouvernement affirme que les femmes seront les grandes gagnantes de la réforme des retraites. Pourtant, tout montre qu’elles seront bien les grandes perdantes. Au lieu de corriger les inégalités, cette réforme va les prolonger à la retraite.

Dans le système actuel, les pensions des femmes sont déjà nettement inférieures à celles des hommes, mais ce projet ne fera qu’accroître ces inégalités par d’importantes baisses de pensions. Le gouvernement veut faire croire que les mécanismes d’augmentation des points liés à la parentalité seront une avancée pour les femmes.

Pourtant, les 5% supplémentaires accordés par enfant seront attribués au choix à la mère ou au père. Or, la tentation sera importante de les attribuer au salaire le plus élevé et donc au père. De même, l’évolution du système des pensions de réversion constitue un véritable recul : elles ne seront versées qu’à partir de 55 ans, et les femmes divorcées ou remariées ne bénéficieront plus de la pension de réversion.

C’est un recul important porté à l’indépendance financière des femmes, mais aussi à leur sécurité avec un féminicide sur quatre commis au moment de la retraite. C’est leur 8 Mars à eux

(3/3/2020)     (1239 signes)

34 - A Mulhouse, Macron en guerre

Mais contre qui ?

Avec ses réformes de l’assurance chômage et des APL qui vont appauvrir des centaines de milliers de gens, et après deux mois de fortes mobilisations contre sa réforme des retraites, Macron mesurait sans peine l’ampleur de son impopularité. Alors à Mulhouse il y a 15 jours il est parti à la reconquête des quartiers «  en perdition ». Allait-il promettre d’en finir avec les milliards de cadeaux aux riches et aux capitalistes, pour réimplanter partout les services publics, ou pour créer les emplois nécessaires à l’insertion sociale des jeunes des quartiers populaires qui vivent au quotidien l’exclusion et le déni de citoyenneté.  Non : son nouveau cheval de bataille, c’est la guerre au « séparatisme islamiste ». Derrière cette expression, qu’il le veuille ou non, tous les musulmans se sentent suspectés de radicalisation. Il est vraiment le représentant des riches !

(3/3/2020)     (919 signes)

33 bis - Sauvons les victimes de la dictature syrienne

En 2011 un énorme soulèvement populaire ébranlait la dictature de Bachar El Assad. Sous prétexte de combattre un mouvement terroriste, celui-ci fait depuis une guerre sanglante à son peuple. Face à un massacre dont sont victimes des millions de civils, les puissances  occidentales haussent un moment le ton, puis font de la lutte contre Daech leur priorité, laissant le champ libre à Assad. Tandis que la Russie lui fournit l’aide massive nécessaire à la reconquête du pays. La dernière poche de résistance, autour d’Idleb, est aujourd’hui  plongée dans l’horreur de bombardements qui frappent sans distinction civils, écoles, hôpitaux. Des centaines de milliers de réfugiés supplémentaires connaissent l’horreur de l’exil et du dénuement total. A l’opposé de la solidarité humaine dont ils devraient bénéficier, ils font l’objet d’un ignoble marchandage entre l’Europe et la Turquie . Une honte. Imaginons une dictature sanglante faisant fuir des millions de civils de France ou d’Europe.  Ne trouverait-on pas « humain » que d’autres pays leur ouvrent leurs portes ?

(3/3/2020)     (1115 signes)

33 - Les damné(e)s de la terre

Le sort des populations à Idlib n’intéresse pas les grandes puissances. Sauf quand elles s’approchent de leurs frontières. Après la « crise migratoire » de 2015, la France et l’Allemagne ont laissé la Grèce gérer l’arrivée des migrants qui fuyaient la misère ou les guerres au Moyen-Orient. Mais les politiciens attisent la xénophobie et les camps de migrants sont surpeuplés.

Afin de repousser les immigrés loin de ses frontières, l’Union européenne avait passé en 2016 un accord avec la Turquie pour qu’elle retienne les 3,5 millions de Syriens en exil, dans des conditions désastreuses. Aujourd’hui Erdogan menace de les laisser passer vers l’Europe s’il n’est pas soutenu dans sa guerre en Syrie.

En réaction l’UE, toute aussi ignoble, a envoyé son agence Frontex renforcer les frontières. Mais les barbelés sont toujours moins pire que les bombes et n’arrêteront pas ceux qui n’ont nulle part où aller. Des pays comme la France ont largement les moyens d’accueillir les immigrés dans des conditions dignes. Il faut ouvrir les frontières !

(3/3/2020)     (1067 signes)

32 - Jurie des Césars … Quelle honte !

Le réalisateur Roman Polanski vient d’être récompensé par le César du meilleur réalisateur. Alors qu’il est accusé de viol par plusieurs femmes, cette récompense apparaît de fait comme un soutien du « gratin » du milieu du cinéma.

Plusieurs actrices ont quitté la salle en protestation et on ne peut que les applaudir. La « grande famille du cinéma français » vient de mettre une claque aux victimes de viol. On a juste envie de dire : « coupez ! »

(3/3/2020)     (481 signes)

31 - PSA condamné pour exposition à l’amiante

d’un ouvrier de Sochaux

PSA reconnu coupable d’une "faute inexcusable" envers un ex-ouvrier de Sochaux atteint d’un cancer suite à son exposition à l’amiante. Aujourd’hui âgé de 75 ans, il souffre d’un grave cancer bronco-pulmonaire après avoir travaillé trente ans dans le secteur fonderie de l’usine.

Le tribunal judiciaire de Belfort a jugé que sa maladie professionnelle était "due à la faute inexcusable de l’employeur" et condamné PSA à lui verser plus de 110 000 euros, 111 800 euros de préjudice, en plus de la majoration de sa rente. Dans le détail, il obtient 100 000 euros au titre de la souffrance physique et morale, 4 000 euros pour préjudice d'agrément, 1 500 euros de préjudice esthétique et 6 300 euros au titre du déficit fonctionnel temporaire.

C'est une victoire, il a attendu longtemps mais aujourd'hui il a une véritable reconnaissance.

L’association des victimes de l’amiante et des maladies professionnelles en Franche-Comté s’est félicitée dans un communiqué de ce jugement, "qui sera un point d’appui pour les dossiers à venir. Ne jamais lâcher !

(25/2/2020)     (1110 signes)

29 - Ghosn, champion des paradis fiscaux

Renault a annoncé lundi 24 février 2020 qu’il se constituait partie civile dans le cadre de l’enquête judiciaire visant Carlos Ghosn. Il aura donc fallu plus d’un an pour que Renault se décide à faire quelque chose.face à des malversations avérées.

Tout le monde se rappelle des vidéos où Ghosn se montre au château de Versailles pour une soirée fastueuse avec des figurants déguisés en valets d’époque. 94 des 154 invités à ce banquet étaient des proches : enfants, sœurs, cousins, amis...

Des informations judiciaires ont été ouvertes « pour abus de biens sociaux, abus de confiance aggravés, faux et usage, blanchiment aggravé d’abus de biens sociaux (...) » t Rachida Dati en a profité pour 900 000 euros !

Et depuis les enquêtes du Monde et de Mediapart en révèlent,chaque jour un peu plus. Cela se compte en millions d’euros passant par toutes les étapes mondiales des paradis fiscaux. Et personne à la direction de Renault ne savait ? Ils nous prennent vraiment pour des brêles !

(25/2/2020)     (1020 signes)

28 - RENAULT : FACE AU CHANTAGE

REFUSer TOUTE SUPPRESSION D’EMPLOI

Comme par hasard, c’est au moment où vont commencer les négociations salariales et celles sur le prochain accord de « compétitivité » que la direction annonce de mauvais chiffres pour 2019, ce qui justifierait un plan d’économies de deux milliards, sans « tabou sur les fermetures d’usines  dans le monde et en France », selon Clotilde Delbos, Directrice générale par intérim. Ce qui n’empêchera pourtant pas Renault de verser 312 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires. Cherchez l’erreur !

Pour faire le sale boulot, Renault promet à son nouveau directeur général - Luca De Meo - une rémunération supérieure à celle de Carlos Ghosn. Avec le chantage à l’emploi, ils vont essayer de faire accepter les suppressions d’emplois et de nouveaux sacrifices ”nécessaires”, selon eux, pour améliorer la compétitivité.

Avec toujours cette même mise en concurrence des salarié(e)s des différents groupes de l’automobile à l’échelle mondiale. Il s’agit bien sûr avant tout de rassurer les actionnaires. C’est leur logique ! Refusons d’avance d’en être une fois de plus les victimes : n’acceptons ni sacrifices, ni suppressions d’emplois et exigeons, enfin, dans toutes les entreprises l’embauche des intérimaires.

(17.2/2020)     (1272 signes)

 

27 - Une grève gagnante des Vestalia

à Renault  Guyancourt

Filiale de Véolia, à prêt d’une centaine, ils assurent la logistique sur l’ensemble de Guyancourt. En 2020, la direction a imposé la flexibilité avec des semaines de 22h à 44h,  pour des salaires autour de 1300€ nets. Et en plus une prime de sécurité était versée à la tête du client.

Alors la semaine dernière, ils ont profité de l’ouverture des NAO pour s’y mettre vraiment …  ils se sont mis en grève, majoritairement, reconductible, menaçant le bon fonctionnement de l’établissement.

Quatre jours de grève, combative, déterminée, et la direction a du reculer : 2% d’augmentation au lieu du 1% prévu – la prime égale pour tous et une prime spéciale de 100€. Comme quoi, ça peut vraiment valoir le coup de se mobiliser franchement

Et si on s’y mettait tous, pour nos salaires, et nos conditions de travail.

(13/2/2020)     (858 signes)

26 - 19 février 2019-19 février 2020 :

un an de mobilisation du Hirak en Algérie

 Depuis un an chaque mardi pour les étudiants et chaque vendredi, des dizaines ou des centaines de milliers de personnes manifestent à travers toute l'Algérie. Ils ont obtenu le départ du président Boutéflika, l'annulation de l'organisation par l'armée d'une première élection présidentielle, un simulacre d'épuration des personnages les plus corrompus et détestés de l'ancien régime. 

Malgré la farce d'une nouvelle élection présidentielle largement boycottée par la population, le Hirak continue d'exiger un pouvoir civil ,pas militaire : « système dégage" et "qu'ils dégagent tous"

Rendez l'argent bande de voleurs"," libération des prisonniers du Hirak" Pour une véritable indépendance de l'Algérie: cotre l'exploitation du gaz de schiste par Total ...

 

Ils affirment que" le vrai pouvoir doit venir du peuple. Pour cela, il faudra s'organiser pour élaborer démocratiquement un projet de société capable de satisfaire les besoins de toute la population.

(17.2/2020)     (1028 signes)

25 - Aux côtés d’Israël, Trump piétine

Les droits des palestiniens

Depuis longtemps les palestiniens savent qu’il n’y a plus rien à attendre des autorités américaines. Encore moins avec Trump. Depuis 1967, sous les yeux d’une communauté internationale paralysée, les dirigeants d’Israël bafouent les résolutions de l’ONU : territoires palestiniens occupés, colonies israéliennes en terre palestinienne …

Après le déménagement à Jérusalem de l’ambassade américaine, le soi-disant «plan de paix» de Trump leur donne entièrement raison à Netanhyaou. Il ouvre la voie à l’annexion par Israël des rives du Jourdain, entérine comme fait accompli les colonies israéliennes et l’annexion de Jérusalem-Est.

Ne resteraient aux palestiniens que des bouts de territoire séparés les uns des autres, reliés par des ponts, des tunnels ou des routes sous contrôle israélien. Une véritable provocation. Macron et son gouvernement  ont « salué les efforts du Président Trump ». Une complicité honteuse. Notre solidarité à nous va au peuple palestinien. 

(17.2/2020)     (1029 signes)

24 - Avec les personnels du secteur

Défendons le droit à la santé

A nouveau en grève et dans la rue le 14 février, les personnels des EHPAD, des urgences, et des hôpitaux en général,  tirent depuis deux ans la sonnette d’alarme.

Le système de santé est dévasté : la sécu rembourse de moins en moins bien et les tarifs des mutuelles explosent ; trouver un nouveau médecin devient difficile, et il y a des mois d’attente pour un rendez-vous de spécialiste, sans compter les dépassements d’honoraires; les services d’urgence sont débordés, les hôpitaux financièrement asphyxiés ; beaucoup d’enfants en situation de handicap restent sans prise en charge…

Et si des centaines de chefs de service des hôpitaux font la grève de leurs tâches administratives, c’est bien que la situation est devenue intolérable.

Quand l’hôpital est sacrifié à l’autel de l’austérité budgétaire, les personnels sont épuisés et la santé des patients en danger. Quand les personnels de santé réclament des moyens, ils et elles se battent pour le droit à la santé de tous et toutes. Et ce n’est pas le changement de ministre qui va les faire taire.

(17.2/2020)     (1112 signes)

23 - Stations de ski : pour le droit de vivre

En piste contre la précarité

Samedi dernier, la grève nationale des  saisonniers, lancée par la CGT et FO, a été suivie dans des dizaines de stations. Salarié.es embauché.es pour une saison, ils et elles prennent en effet en pleine figure la réforme de l’assurance chômage. Depuis novembre 2019, il leur faut six mois de travail sur 24 mois pour avoir droit au chômage : au lieu de quatre sur 28 mois auparavant. Même en additionnant petits contrats d’hiver et petit contrats d’été, difficile d’y arriver. Dans des régions qui vivent au rythme du tourisme, c’est l’alternance petits contrats-chômage qui est la règle. Privé.es d’allocation chômage, c’est la misère qui les attend, comme des centaines de milliers d’autres  précaires. Et quand bien même le cap des six mois serait atteint, un nouveau mode de calcul va faire baisse le montant des allocations à partir d’avril. La grève de samedi dernier : un mouvement de colère qui en appelle d’autres à une plus large échelle et mérite toute notre solidarité.

(17/2/2020)     (1050 signes)

22 - Les femmes, grandes perdantes

de la retraite à points

 Le gouvernement affirme que les femmes seront les grandes gagnantes de la réforme des retraites. Pourtant, tout montre qu’elles seront bien les grandes perdantes. Au lieu de corriger les inégalités, cette réforme va les prolonger à la retraite.

Dans le système actuel, les pensions des femmes sont déjà nettement inférieures à celles des hommes, mais ce projet ne fera qu’accroître ces inégalités par d’importantes baisses de pensions. Le gouvernement veut faire croire que les mécanismes d’augmentation des points liés à la parentalité seront une avancée pour les femmes.

Pourtant, les 5% supplémentaires accordés par enfant seront attribués au choix à la mère ou au père. Or, la tentation sera importante de les attribuer au salaire le plus élevé et donc au père. De même, l’évolution du système des pensions de réversion constitue un véritable recul : elles ne seront versées qu’à partir de 55 ans, et les femmes divorcées ou remariées ne bénéficieront plus de la pension de réversion.

C’est un recul important porté à l’indépendance financière des femmes, mais aussi à leur sécurité avec un féminicide sur quatre commis au moment de la retraite.

(3/2/2020)     (1203 signes)

21 - Congés pour le décès d’un enfant :

au comble du cynisme et de l’indécence

La semaine dernière, le gouvernement et sa majorité à l’Assemblée s’opposaient à un projet de loi visant à porter de 5 à 12 jours le congé d’un salarié venant de perdre son enfant.

La justification de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, était proprement intolérable : ce n’était pas une bonne proposition parce que le congé était « payé à 100% par l’entreprise », avec le risque d’entamer sa compétitivité...

Devant le tollé provoqué par ce vote et ces interventions, le gouvernement semble faire machine arrière. Mais s’il le fait, c’est seulement parce qu’il estime que le coût politique d’une telle décision est risqué dans la situation sociale actuelle.

Le Président Macron a demandé « de l’humanité » à ses troupes sur le sujet, comme s’il s’agissait d’une trêve tactique dans la guerre qu’ils mènent ensemble contre le monde du travail.

Face à ce cynisme, opposons nos valeurs : la solidarité entre salariés, et la conquête de nouveaux droits.

(3/2/2020)     (1023 signes)

20 - LE CORONAVIRUS FAIT PEUR AUX CAPITALISTES

 L'épidémie inquiète les capitalistes. La preuve, depuis 10 jours les bourses du monde entier s'effondrent de plusieurs pourcent.

 Ce n'est pas tant les malades et le nombre de morts qui les préoccupent . c'est le fait que les travailleurs chinois ne retourneront pas au travail avent le 10 février, et que ce manque à gagner va faire chuter le PIB chinois. Que le commerce et les échanges mondiaux risquent d'en pâtir, que la vente des articles de luxe détaxées dans les aéroports risque de s'effondrer à cause des restrictions des déplacements .

 Et bien oui, décidément, pour eux nos vies valent moins que leurs profits

(3/2/2020)     (661 signes)

19 - a L’école aussi  …  la matraque

Après les transports, l’Éducation nationale a pris le relais de la lutte contre Macron et sa politique : réforme des retraites, bas salaires, manque de moyens, conditions de travail… Et aussi contre la réforme du Bac qui accélère la sélection des jeunes en fonction de leur lycée d’origine et alourdit la charge de travail des profs.

Alors, dès les premières épreuves du nouveau Bac Blanquer-Macron profs et lycéens se sont mobilisés pour ne pas subir, pour refuser cette inégalité qui va s’accroitre. Plusieurs centaines de lycées ont déjà été touchés par cette nouvelle grève du Bac, dont les épreuves ont dû être reportées dans plus de 160 établissements.

Blanquer a donc tout fait pour faire passer son bac coûte que coûte : élèves séquestrés dans les salles d’examen, lacrymos et matraques contre les lycéens, intervention des flics dans les lycées, poursuites disciplinaires ou pénales contre les profs ou les élèves grévistes. La méthode Castaner appliquée à l’école.

(3/2/2020)     (1003 signes)

18 - Michelin, rapiat jusqu’à la jante

Le site de Michelin à La Roche sur Yon en Vendée doit fermer d’ici à la fin de l’année. Résultat : 613 salariés seront privé de leur emploi. Un vrai scandale auquel li ne faut pas s’habituer.

Rapiat jusqu’à la jante du pneu chez Michelin ! Un avantage permet en effet aux salariés « Michelin » d’équiper leur véhicule de quatre pneus pour le prix d’un. Un privilège surement insupportable pour les actionnaires de Michelin.

La direction de l’usine a demandé aux salariés licenciés de rendre ces pneus ou de les rembourser. Et de préciser « ces pneus sont la propriété de Michelin. Ce n’est pas un don, c’est un avantage lié au contrat de travail, ils sont mis à disposition pendant sa durée. » Et de rester ferme sur sa pratique de rapiat !

Il aura fallu que la protestation gonfle pour que la direction revienne sur sa décision. Mais elle n’est pas revenue sur sa décision de licencier. Et n’a pas raté une occasion de montrer jusqu’où peut aller l’obsession du profit !

(3/2/2020)     (999 signes)

17 - Ne pas jouer avec le feu

Après le 17 décembre, c’est le 28 janvier dernier que de nouveaux heurts violents ont vu s’affronter la police et un millier de pompiers, venus de tout le pays défendre leur retraite anticipée et une augmentation de la prime de feu. Les pompiers s’inscrivent donc largement dans le mouvement de contestation de la réforme des retraites.

Cela suffisait au gouvernement pour qu’il envoie ses meutes de flics aux trousses de ces soldats du feu sûrement pas assez obéissants. Une vidéo explicite montre un nouveau tir de LBD qui atteint à la tempe un manifestant. Seulement voilà, avec des pompiers équipés et dont l’entraînement et la condition physique dépassent surement ceux des flics, la police déplore beaucoup plus de blessés que face à des lycéens…

Comme quoi, il ne faut pas jouer avec le feu.

(3/2/2020)     (820 signes)

16 - L’homme et la femme les plus riches du monde

sont Français :

Les milliards, ils sont là ! Une nouvelle qui a dû réjouir les puissants de ce pays et qui écœure tous les autres :

Bernard Arnault serait l’homme le plus riche du monde d’après le magazine Forbes avec 105,5 milliards d’euros à son actif. Pour ne rien gâcher, la femme la plus riche du monde est aussi Française, c’est Françoise Bettencourt Meyers avec 53,5 milliards d’euros.

Et on nous dit qu’une grande «conférence de financement » est convoquée pour « trouver » 12 milliards d’euros afin d’équilibrer le système de retraite actuel ?

On a bien une petite idée sur l’endroit où il faudrait aller les chercher, surtout que ce n’est pas le fruit de leur travail, mais du notre !

(1/2/2020)     (734 signes)

15 -  ET VIOLENCES CONTRE LES FEMMES

IL EST TEMPS QUE ÇÀ CESSE

Tous les deux jours et demi en France une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex. A la maison, au travail, dans la rue, les femmes risquent en permanence des agressions physiques ou verbales quand cela ne va pas jusqu’au viol.

C’est intolérable. Des dizaines de milliers de manifestants, femmes et hommes, l’ont crié ensemble, en manifestant ces derniers jours. Pour beaucoup d’entre elles et eux, les mesures annoncées par le gouvernement lundi dernier ne sont pas du tout à la hauteur du plan d’urgence nécessaire pour s’attaquer au fléau des viols et des violences contre les femmes et pour accompagner les victimes.

Le combat doit donc continuer. Parce qu’il s’agit d’une question de dignité, de respect mutuel, et d’égalité. Il faut en finir avec un schéma de société où les femmes sont infériorisées et n’ont pas toute leur place à l’égal des hommes : au travail, dans la vie publique et ailleurs. Pour vivre tous et toutes en harmonie dans la société, il faut se débarrasser du capitalisme bien sûr, mais pas seulement.

(21/1/2020)     (1093 signes)

14 - CIRAGE DE POMPES EN GRANDE POMPE A VERSAILLES

Le 20 janvier, en pleine guerre sociale, Macron invite le gratin des PDG des multinationales capitalistes. En grande pompe au château de Versailles, comme Ghosn en 2014 et 2016. Macron leur vante « l’attractivité de la France » et leur garantit des profits juteux grâce au blocage des salaires et aux lois travail.

Pas de quoi calmer la colère dans le pays. Macron a été accueilli comme il se doit par 300 manifestants du 78, repoussés par les CRS. S’il accueille à bras ouverts les exploiteurs du monde entier, qu’il sache aussi qu’il n’est pas le bienvenu où qu’il aille en France.

(21/1/2020)     (629 signes)

13 - Scandale des épreuves anticipées du bac

Cette année se met en place la première session d’épreuves communes, pour le BAC, dites E3C. Le but est de contrôler les jeunes, les empêcher de se mobiliser, de faire grève contre toutes les aberrations des décisions de ce gouvernement. Les problèmes que ça pose sont de plus en plus évidents : problèmes d’organisation, lourdeur de la procédure, inégalités de conditions de passage et de traitement entre établissements et donc entre élèves.

Les sujets proposés ne correspondent pas dans de nombreux cas aux savoirs travaillés avec les élèves, les grilles d’évaluation apparaissent comme complexes et dénuées de sens par rapport aux exigences requises. Les élèves sont stressés, les équipes de vie scolaire et les personnels administratifs sont sous pression.

Dans un contexte de crise sociale et climatique, les réponses du gouvernement sont lamentables : elles contribuent à aggraver ces crises. Les conditions de transmission, de stockage et de transmission des données numériques posent évidemment problème, quand on sait que le ministère est capable de faire héberger ses données chez Amazon.

Cette nouvelle injonction au numérique est une aberration environnementale, dans un contexte où la jeunesse s’est mobilisée lors des différentes grèves climat internationales et lors des semaines d’action pour exiger la fin des politiques au profit des capitalistes qui produisent le dérèglement climatique

(21/1/2020)     (1445 signes)

12 - Chez OPEL : massacre à la tronçonneuse

Avant l’opération de rachat d’Opel prévue en 2017, le patron de Peugeot, Carlos Tavares, avait promis à Angela Merkel qu’il n’y aurait pas de fermeture de sites ni, d’ici 2018, de suppression d’emplois. La promesse ne concernait pas les usines anglaises où aussitôt était annoncée la suppression de 400 emplois. Et dès 2017, sur la base d’une comparaison avec les sites Peugeot les contours du plan de « redressement » d’Opel étaient connus. Avec les projets annoncés ces jours-ci, ce sont plus de 4000 emplois qui devraient disparaitre chez Opel d’ici 2029. Au total pratiquement  10.000 postes auront disparu depuis son rachat par Peugeot sur les 40.000 de l’époque. Leur seule méthode pour dynamiser les profits et gaver les actionnaires, c’est la mise en concurrence des salarié.es des différentes marques et des différents sites. A cette logique opposons celle de la solidarité ouvrière au-delà des frontières : zéro licenciement, partage du travail sans perte de salaire !

(21/1/2020)     (1021 signes)

11 - Après Berlin : la Libye et ses « protecteurs »

En 2011 comme en Tunisie ou en Egypte, une révolution populaire en Libye voulait en finir avec la dictature du régime de Khadafi. Au prétexte de protéger la population, une intervention militaire sous l’égide de l’ONU a conduit dans des circonstances peu claires à l’élimination physique de Khadafi. Les espoirs de changement ont alors fait place au chaos d’une guerre de clans et de milices pour le contrôle du pouvoir et du pétrole. Chaque clan étant soutenu et armé par l’une ou l’autre des puissances réunies à Berlin le week-end dernier : difficile dans ces conditions de prétendre vouloir favoriser le retour à la paix dans ce pays. Face l’offensive menée depuis des mois par le général Haftar contre le gouvernement Sarraj (officiellement soutenu par la communauté internationale), la conférence de Berlin a finalement  affiché une unité de façade pour refuser toute ingérence en Libye et faire respecter l’embargo sur les armes. Beaucoup de cynisme de la part de tous ces pays qui ont chacun contribué au chaos qui règne en Libye.

(21/1/2020)     (1891 signes)

10 - Dans le monde des mobilisations qui se prolongent

 Au Liban, depuis plus de quatre mois, la jeunesse, toutes confessions confondues, et la population, exigent le départ du gouvernement et du régime corrompu. Cette semaine il a pris une nouvelle ampleur, avec de violents affrontements (400 blessés) face à une crise bancaire galopante (on ne peut retirer qu'une somme d'argent limitée, insuffisante pour vivre) et à la paralysie gouvernementale.

En irak, là aussi, malgré la répression féroce (plus de 400 morts)la mobilisation se poursuit sur les mêmes revendications qu'au Liban Des routes sont barrées, dans plusieurs villes les administrations sont occupées et les écoles sont fermées depuis plus de 3 mois. A cela s'ajoute l'exigence du départ des troupes américaines et de l'ingérence iranienne

 En Algérie le soulèvement en est à sa 40ème semaine et au Soudan, l'an passé il a fallu cinq mois pour obtenir le départ du dictateur.

Donc courage, après deux mois de luttes contre le projet sur les retraites en France , rien n'est joué .

(20/1/2020)     (1037 signes)

9 - Inégalité : des riches trop riches 

 Selon le rapport oxfam 2019, la richesse des 1% les plus riches de la planète correspond à plus de deux fois la richesse, de 90% de la population mondiale, soit 6,9 milliards de personnes.

Les milliardaires du monde entier qui sont aujourd'hui 2153, possedent plus que 60% de la population mondiale soit 4,6 milliards de personnes.

En 2019, en France, qui compte  41 milliardaires, les 10% les plus riches possèdent 50% des richesses du pays, mais le nombre de pauvres y a augmenté de 400 000

(20/1/2020)     (525 signes)

8 - PRENDS L’OSEILLE ET TIRE-TOI

Selon une enquête Harris Interactive pour RTL et M6, Carlos Ghosn est associé aux termes «argent», «justice», «escroc», «profiteur», «voleur» et «voyou». Les 3/4 des personnes déclarent avoir une mauvaise opinion de Carlos Ghosn. Et 56% estiment que « les riches peuvent fuir la justice ». Les électeurs de Fillon et de Macron déclarent le comprendre (à 64% et 62%, contre 45% en moyenne pour l’ensemble). Quant à Mélenchon, qui a soutenu Ghosn dans sa fuite et a reçu les hommages de ce dernier, il est en complet décalage avec ses électeurs.

(18/1/2020)     (571 signes)

7 - Les barbouzes de Ghosn  à la manoeuvre chez Renault

20 millions de dollars : c’est le prix de la fuite de Ghosn pour acheter la malle pour instruments de musique et... les dizaines de barbouzes qui ont participé à  l’opération.  Ghosn : un escroc qui a les moyens, mais aussi...  d’anciennes fréquentations !

Le journal Mediapart explique comment, après  le suicide de sept salariés de Renault entre 2005 et 2009, des barbouzes payés par Renault  ont nettoyé matériels  de travail et effets personnels avant de les remettre, obligés, à la police.  Plus rien dans l’ordinateur, ni  dans les messageries, ni dans les agendas électroniques :  Il fallait détruire toutes les preuves possibles de la réalité de leur environnement travail.

Un système mafieux au sens strict a bien été mis en place contre les salariés de Renault.  La honte : ceux qui participaient à ce  système  sont toujours là y compris tous ces hauts chefs qui savaient mais qui ont fermé leur gueule pour leur carrière.

(18/1/2020)     (982 signes)

6 - 49,2 milliards d’euros

En 2019, les principaux groupes français cotés ont versé 49,2 milliards d’euros de dividendes, un record !

Voilà qui va encore faire jaser dans les défilés et lors des prochaines journées de grève nationale contre la réforme des retraites. Les entreprises du CAC 40 ont versé 49,2 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2019, soit 15 % de plus qu’en 2018. A ce montant s’ajoutent 11 milliards d’euros sous forme de rachats d’actions, indique la dernière étude annuelle de la lettre spécialisée Vernimmen. net (numéro 175, janvier 2020).

Le record de 2007 (57 milliards d’euros), à la veille de la crise financière, a donc été battu, Entre 2001 et 2018, les dividendes ont augmenté de 77 %, soit 3,4 % par an en moyenne.

On ne connaît que la rémunération moyenne des dirigeants des 40 plus grosses sociétés cotées. Elle a augmenté de 12 % en 2018 pour atteindre 5,77 millions d’euros. C’es pas jaser qu’il faut, c’est nous révolter !

(18/1/2020)     (968 signes)

5 - Ils prennent le risque d’embraser la région

Le général iranien assassiné par les Etats Unis à Bagdad ,en Irak était le responsable de la politique extérieure de l'Iran au proche orient .C'était donc un personnage important.

Trump en pré-campagne électorale pour novembre 2020, empétré dans la procédure de destitution par ses adversaires démocrates devait faire diversion  et montrer ses muscles pour plaire à son électorat. Donc quoi de mieux que d'attaquer le "satan" iranien.

Les Iraniens en Irak (et au Liban) font face à une mobilisation populaire contre le pouvoir en place qui est largement sous leur influence et donc contre l'Iran elle-même.

Les attaques des forces d'occupation américaines par des milices et l'attaque de l'ambassade US avaient pour but de tenter de détourner le mouvement vers les américains  

 Le mouvement populaire malgré une forte répression maintient ses positions contre le régime incapable et corrompu et contre les interventions iraniennes comme américaines . C'est à lui que doit aller tout notre soutien.

(7/1/2020)     (1034 signes)

4 - CARLOS GHOSN : LA GRANDE EVASION

Ainsi donc, Carlos Ghosn, est passé de l’évasion fiscale à l’évasion tout court. Ex-idole du capitalisme mondial, élu « homme de l’année 2003 », « prix du leadership transculturel », « PDG le plus respecté de l’année 2010 », « grand prix de l’économie 2016 » … il poursuit sa carrière internationale en fuite minable, du Japon au Liban. En jet privé bien sûr, en rétribuant des barbouzes spécialistes d’opérations d’enlèvement.

Les médias dominants, qui se sont lamentés de ses conditions de détention « inhumaines » au Japon, trouvent cette évasion « rocambolesque ». Les mêmes qui exigeaient son rapatriement en France pour un « procès équitable » restent étrangement muets.  Et amnésiques… Car avec l’accord de Macron, Sarkozy a eu secrètement une « longue conversation » avec Ghosn à l’ambassade de France à Tokyo (le JDD du 17/11/2019).

En France, le gouvernement assure qu’il n’a « aucune information » sur sa fuite, mais que « le soutien consulaire lui est acquis ». Au Liban, Ghosn continue à se pavaner, protégé là-bas aussi par les dirigeants corrompus d’un pays en banqueroute complète, où les fonctionnaires ne sont plus payés depuis des mois et où la population crie famine dans des manifestations monstres.

Les salariéEs de Renault-Nissan n’attendent rien du mandat international lancé par Interpol. Mais ils n’ont pas oublié les rémunérations mirobolantes de leur ex-PDG, ni les dizaines de leurs collègues qui se sont suicidés, ni la répression anti-syndicale, comme à Renault-Bursa. Plus que jamais, Ghosn incarne un monde capitaliste cynique et violent, dont il faut se débarrasser au plus vite.  

(6/1/2020)     (1647 signes)

3 - La Fête pour tous ?

Ces dernières semaines, les places boursières mondiales se sont payées des records historiques. Les principaux indices de Wall Street avaient grimpé de 30 % sur l’année 2019 ; quant au CAC 40, il a franchi avant Noël un niveau jamais atteint depuis 2007, avant la crise. Bref, la finance se porte bien ! La vraie Fête

Pendant ce temps, au 1er janvier, le SMIC a progressé de... 1,2 %. Soit 15 € net par mois, la hausse minimale permise par la formule de revalorisation légale.

Il n’y a vraiment pas que pour nos retraites qu’on se bat, mais aussi pour nos salaires, et nos conditions de travail

(6/1/2020)     (612 signes)

2 - L’Australie sous les flammes …

Au moins 23 morts, 4 000 personnes bloquées sur une plage pendant des jours, 100 000 résidents forcés de quitter leur logement, deux fois la superficie de la Belgique partis en fumée : voilà les conséquences des feux d’une ampleur exceptionnelle qui ravagent le Sud de l’Australie depuis maintenant quatre mois.

La population dénonce le manque d’anticipation du gouvernement qui préfère investir dans des sous-marins ou les énergies fossiles plutôt que dans du matériel pour les sapeurs-pompiers ou l’évacuation des civils. En plus, le Premier ministre est discrètement parti en vacances à Hawaï…

Et des charlots comme Trump, voudraient encore faire croire que leur mode de développement capitaliste n’a aucune conséquence sur l’évolution des climats … jusqu’à quand ?

(6/1/2020)     (797 signes)

1 - Carlos Ghosn : le fuyard est parti avec le magot

Carlos Ghosn a pris la fuite d’une assignation à résidence au Japon somme toute  pas si sévère. Ce PDG multi cartes touchant  14 millions d’euros en  revenus  déclarés est bien un escroc.

Des dizaines de millions d’euros dissimulés ou détournés, y compris en France où 11 millions d'euros disparus vers les Pays-Bas sont en cause. Son ancien adjoint au Japon et en France, Patrick Pelata,  a déclaré : « Je n'aurais jamais imaginé des choses aussi graves. Quelques jours après son arrestation, Nissan m'a proposé de voir le dossier sous réserve de confidentialité. Ce que j'ai vu m'a rendu malade ».

Les réseaux de complicité et les circuits de siphonnage du fric doivent être mis au clair.  Même Bolloré son protégé viré de chez Renault, d’autres sont encore là. Et nul besoin d’être grand détective pour connaître les sources du magot du fuyard. Tout ce fric détourné ou dissimulé provient du travail des salariés de chez Nissan et Renault.  A nous de demander des comptes !

(3/1/2020)     (1022 signes)

184 - Gonflée celle-là !

Marine Le Pen a laissé entendre que ses militants pourraient se joindre aux manifestations du 5 décembre.

Pourtant, ce ne sont pas les immigrés, qu’elle accuse de tous les maux, qui s’apprêtent à voler nos retraites ! En 2006, Le Pen soutenait le CPE de Villepin, elle s’est plusieurs fois déclarée hostile à une hausse du SMIC et elle ne perd pas une occasion pour dénoncer les grèves des cheminots.

Par pure démagogie dans l’espoir de gagner des voix, elle voudrait se montrer aux côtés de salariés en grève. Ne soyons pas dupes, ces milliardaires là ne défendront jamais que les riches, quitte à toujours essayer de nous diviser, nous, ceux d’en bas, même en s’appuyant sur les préjugé racistes à la mode !

(26/11/2019)     (726 signes)

183 - Viols et violences contre les femmes

Il est temps que çà cesse

Tous les deux jours et demi en France une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex. A la maison, au travail, dans la rue, les femmes risquent en permanence des agressions physiques ou verbales quand cela ne va pas jusqu’au viol.

C’est intolérable. Des dizaines de milliers de manifestants, femmes et hommes, l’ont crié ensemble, en manifestant ces derniers jours. Pour beaucoup d’entre elles et eux, les mesures annoncées par le gouvernement lundi dernier ne sont pas du tout à la hauteur du plan d’urgence nécessaire pour s’attaquer au fléau des viols et des violences contre les femmes et pour accompagner les victimes.

Le combat doit donc continuer. Parce qu’il s’agit d’une question de dignité, de respect mutuel, et d’égalité. Il faut en finir avec un schéma de société où les femmes sont infériorisées et  n’ont pas toute leur place à l’égal des hommes : au travail, dans la vie publique et ailleurs. Pour vivre tous et toutes en harmonie dans la société, il faut se débarrasser du capitalisme bien sûr, mais pas seulement.

(26/11/2019)     (1098 signes)

182 - 12% de hausse pour les patrons du CAC 40

Selon la presse économique, les dirigeants du Cac 40 ont augmenté leurs rémunérations de 12% sur la seule année 2018... ce qui leur fait une moyenne de 5,77 millions d’euros !

C’est l’équivalent de 277 Smic,. Et cela représente 90 fois en moyenne ce que touchent les salariés de ces mêmes sociétés (et bien plus si on prend les salaires les plus bas !) En 2014, c’était «seulement» 73 fois...
C’est sans doute ça que les patrons appellent la «modération» salariale !

(26/11/2019)     (507 signes)

181 - Les hospitaliers posent la question des salaires
La lutte partie des Urgences a mis à la une la question du service public de Santé, dénonçant les fermetures de lits, le manque de personnel, le manque de moyens.

Mais aussi le scandale de la dette des hôpitaux, obligés d’emprunter auprès des banques et de leur payer des intérêts scandaleux du fait des politiques d’austérité des différents gouvernements.

Le mouvement a aussi mis sur le devant de la scène la question des salaires, exigeant une augmentation de 300 euros pour toutes et tous !

Le gouvernement n’a pour le moment lâché que des miettes : 100 euros net de prime mensuelle pour les uns, 800 euros annuels pour d’autres… et pas à tous. C’est bien loin du compte !

Mais c’est la démonstration que la lutte paye.
300 euros c’est ce qui manque chaque mois à tous les salariés, du public comme du privé. Et la seule manière de l’obtenir, ce sera pour nous comme pour les hospitaliers, par la lutte !

(26/11/2019)     (956 signes)

180 - Black pour le Friday, vert pour les profits !

Toute la semaine, ils ont commencé les promos pour la « Black Friday Week ». Ils ont même besoin de bras pour répondre aux nombreuses commandes qui arrivent.
L’emploi intérimaire tourne à plein régime. Tant mieux pour celles et ceux qui ont ainsi une source de revenus... mais dans quelles conditions ?

L’intérim c’est souvent être un « sous-salarié », dont le patron pourra se « séparer » comme ils disent, quand il n’en aura plus besoin. De plus, les intérimaires n’ont pas le droit aux primes quand elles existent.

Pourtant, comme ailleurs, ces collègues intérimaires font largement partie de la production et des bénéfices qu’en tirent les patrons ! Entre la crise de 2008 et aujourd’hui le nombre d’emplois d’intérim a presque doublé en France pour atteindre l’équivalent d’environ 800 000 emplois à temps plein.

Mais après la fin du contrat, qui garantit notre salaire nécessaire pour vivre ? On a besoin de vraies embauches, pas de courir après les petits boulots !

(26/11/2019)     (1017 signes)

179 - Glyphosate, une addiction ?

Deux députés macronistes, l’un chimiste et l’autre agriculteur, viennent de pondre un rapport expliquant qu’il est urgent… de retarder l’interdiction du glyphosate, pourtant reconnu cancérigène et mutagène depuis des années, parce que, disent-ils, beaucoup d’agriculteurs ne pourraient pas s’en passer.

La ministre Élisabeth Borne, elle, confirme que « l’objectif est bien de sortir de l’essentiel des usages au 1er janvier 2021, et de tous les usages au 1er janvier 2023 ».

La notion « d’essentiel » étant très élastique, Monsanto pourra donc continuer à empoisonner agriculteurs, riverains, animaux et consommateurs. A moins que...

(26/11/2019)     (658 signes)

178 - Violences et justice de classe

3 100 condamnations, 10 000 gardes à vue, 1 000 peines de prisons fermes dont 400 avec incarcération immédiate, ce sont les chiffres provisoires de la répression du mouvement des Gilets Jaunes publiés par le journal Le Monde.

Samedi 16 dernier encore à Place d'Italie, un manifestant immobile, les mains dans les poches s'est fait éborgné. La vidéo, révoltante tourne sur les réseaux.

Aucune des centaines d’accusations de flics pour blessures graves (mains arrachées et autres yeux crevés) n’a encore fait l’objet de mise en examen.

Pour le moment, seuls deux policiers sont censés passer en jugement, mais... pour une gifle et un pavé !

(26/11/2019)     (665 signes)

176 - GILETS JAUNES : UN AN APRES, LE COLERE EST TOUJOURS LA

Commencé il y a un an, le mouvement des gilets jaunes a mis en difficulté le gouvernement. Mais malgré quelques mesurettes sur le pouvoir d’achat, le gouvernement continue sur sa lancée : destruction des services publics, cadeaux aux plus riches, réforme inacceptable des retraites, bla-bla sur le réchauffement climatique … La mobilisation « gilets jaunes »prévue pour le week-end du 16-17 novembre, un après, sera l’occasion de rappeler que, pour la justice fiscale et la justice sociale, on est toujours là ! Et de préparer une convergence des luttes toujours aussi nécessaire pour faire reculer le gouvernement sur les questions essentielles : pouvoir d’achat, emploi, justice sociale, lutte contre les inégalités, mesures pour la planète.

(13/11/2019)     (798 signes)

175 - Mariage FIAT-Peugeot : méga fusion ,

méga vigilance nécessaire pour l’emploi

 Croître ou mourir : dans un marché en fortes turbulences, repli des ventes, passage à l’électrique et à la voiture autonome, les actionnaires de Fiat et Peugeot ont choisi.

La fusion leur permettra avant tout des économies d’échelle en mutualisant recherches, conception, achats … Gain envisagé, 3,7 milliards. Sans fermeture d’usines, disent-ils : manière de ne rien promettre sur l’emploi.

Aux salariés des deux groupes de déjouer les tentatives de les monter les uns contre les autres, et de coordonner leurs combats pour la garantie de l’emploi des 400.000 salarié.es concernés dans le monde. Si les salariés ont des raisons de s’inquiéter, la fusion fait d’avances des heureux : les actionnaires, qui vont bénéficier de dividendes exceptionnels.

Ceux de Fiat, dont la famille Agnelli, vont se partager 5,5 milliards d’euros ; ceux de Peugeot, dont la famille du même nom, environ 3 milliards. L’emploi : le dernier de leurs soucis. C’est la loi du capitalisme : le profit avant tout.

(13/11/2019)     (1065 signes)

174 - Mur de Berlin, trente ans après

La séparation de l’Allemagne en deux après la seconde guerre mondiale a symbolisé l’affrontement entre l’URSS et les USA (plus leurs alliés). Pendant cette « guerre froide », en 1961, les autorités de l’Allemagne de l’Est ont construit un mur séparant Berlin en deux. Trop d’allemands de l’Est voulaient fuir un régime, qui, comme en URSS, se prétendait « communiste » mais bafouait les aspirations à la démocratie et à une vie meilleure. Il faudra attendre les énormes mobilisations populaires de 1989 pour que tombe ce « Rideau de Fer », et que l’Allemagne soit réunifiée.

A l’époque medias et gouvernements occidentaux se sont bruyamment félicités de la chute du « mur »  et des dictatures soi-disant communistes qui a suivi en URSS et à l’Est. On nous promettait une ère de paix, de liberté et de prospérité pour l’humanité entière. Trente ans après, le bilan de ce capitalisme triomphant est là : crises, guerres, pauvreté et inégalités sociales, réchauffement climatique, démocratie bafouée et corruption. Entre communisme dévoyé en dictature et capitalisme destructeur de nos vies et de la planète, il n’y a pas à choisir. Le monde reste à changer, radicalement.

(12/11/2019)     (1200 signes)

173 - 12% de hausse des rémunérations des dirigeants du CAC 40 en 2018

Selon la presse économique, cela leur a fait 5,77 millions d’euros de moyenne, soit 277 Smic, et 90 fois plus que les salariés de ces mêmes sociétés, contre seulement 73 fois en 2014. La hausse est de 12% en 2018, à mille lieues de la "modération" salariale qui nous est imposée.

Et ce sont ces mêmes patrons qui mènent les plans de compétitivité en nous racontant que nous sommes trop payés et qu'il va falloir se serrer la ceinture et travailler plus. Quand on vous dit que cette société marche sur la tête et qu’il va bien falloir la renverser

(12/11/2019)     (609 signes)

172 - La Santé, malade de l’austérité

Jeudi 14 novembre, dans de nombreuses villes, la « santé » sera dans la rue. Toute la santé : des médecins aux infirmier-e-s et aides soignant-e-s… en passant par le reste du personnel, assistance sociale, entretien, brancardiers, administratif.

Le mécontentement est grand. Nombreux sont les services des hôpitaux qui ont organisé des grèves pour protester contre les effectifs insuffisants. Puis ce sont les services d’urgence qui sont entrés en lutte pour les salaires, les effectifs.

Le 14 novembre, ils seront tous en lutte contre les budgets d’austérité des gouvernements successifs, contre la fermeture des lits d’hospitalisation complète (depuis 2013, ce sont 17 500 lits d’hospitalisation complète qui ont ainsi été fermés), ce qui amène les patients à rester des heures voire des jours entiers sur des brancards. Tous ensemble, pour des embauches et l’augmentation des salaires !

(11/11/2019)     (920 signes)

171 - C’est la lutte mondiale

Une flambée de protestations embrase le monde depuis plusieurs mois. Au Chili, l’étincelle est venue d’une mesure visant à augmenter le prix du ticket de métro dans la capitale. Au Liban, c’est une taxe sur les appels WhatsApp. En Haïti ou en Équateur, pénuries ou augmentations du prix de l’essence ont mis le feu aux poudres ! En Irak, la population manifeste contre la corruption, et pour le développement de services publics. À Hong-Kong, la lutte de la jeunesse contre la dictature de Pékin occupe le devant de la scène depuis des mois. En Algérie, le peuple continue à réclamer son « indépendance », confisquée par la clique au pouvoir.

Partout, le capitalisme et ses injustices criantes sèment la colère. Le 5 décembre, à l’image des révoltés du monde entier, tous en grève et dans la rue !

(11/11/2019)     (819 signes)

170 - Des dérapages bien contrôlés

Depuis plusieurs jours les propos de Julie Graziani font scandale, et il y a de quoi : invitée du journal de Pujadas, elle reproche à une femme qui dit ne pas pouvoir élever ses enfants avec le smic d’avoir mal travaillé à l’école et d’avoir divorcé alors qu’elle n’en avait pas les moyens.

Ces absurdités sont tout sauf des dérapages. Cette proche de Marion Marechal Le Pen fait le tour des plateaux télés où elle milite contre l’avortement et le droit de grève, compare des bébés autistes et des bébés noirs, bref distille les idées les plus nauséabondes de la manière la plus provocatrice. Et ceci avec la complicité de certains médias. Comme Zemmour, Moix chez Ruquier, Elisabeth Levy chez Pascal Praud, entre autres.

(11/11/2019)     (749 signes)

169 - Soigner aussi son portefeuille

Dans le procès du Médiator, ce médicament responsable de la mort de plus de 2 000 personnes selon des estimations, le laboratoire Servier, mis en accusation, a fait témoigner des spécialistes pour sa défense. La plupart venait des USA.

Pour défendre Servier, en toute objectivité (!) l’un a touché 600 euros de l’heure, un autre 25 000 dollars pour un rapport, sa préparation et son témoignage. Quant à un ancien directeur de recherche de l’Inserm, témoin lui aussi, il a empoché 300 000 euros du Laboratoire Servier depuis 2011. Des spécialistes qui savent aussi se soigner.

(11/11/2019)     (605 signes)

168 - Al Baghdadi éliminé :

Il y a mieux à faire que crier victoire !

Personne ne regrettera le chef du califat autoproclamé en 2014 d’un Etat Islamique en Irak et au Levant – EIIL ou Daech- ni le régime de terreur instauré contre les populations d’Irak et de Syrie regroupées sous sa domination.

Cela ne doit pas nous faire oublier l’immense responsabilité des puissances impérialistes dans le chaos qui règne depuis des années de l’Afghanistan à l’Afrique en passant par le Moyen Orient. Ce n’est pas un hasard si Daech a pris son envol en Irak,  après des années de guerre américaine et d’embargo affamant la population, des années d’occupation en soutien sans faille à  un régime oppressif et corrompu.

Pas plus au moyen Orient qu’en Afghanistan ou au Mali n’existe de solution militaire à des problèmes fondamentalement « politiques «  et « sociaux ». En s’érigeant gendarmes du monde au nom de leurs seuls intérêts économiques ou stratégiques, les grandes puissances n’ont fait jusqu’ici qu’ajouter du chaos au chaos. La mort d’Al Baghdadi ne saurait nous le faire oublier.

(29/10/2019)     (1071 signes)

167 - General Motors :

Six semaines de  grève pour l’égalité

La grève, qui a coûté très cher à GM, s’est arrêtée ce samedi 25 octobre. Une  grève exemplaire par sa combativité, sa durée, et ses revendications. Pour l’essentiel, les grévistes voulaient mettre un terme aux fermetures d’usines, et en finir avec l’inégalité  des statuts et des salaires, qui les divisent entre travailleurs permanents et précaires, et travailleurs permanents selon leur date d’embauche, avant 2007 ou après.

Les avancées obtenues, sur les salaires, sur le rapprochement des statuts, sur l’embauche de précaires, ne l’ont été que par la prolongation de la grève, en dépit d’un syndicat unique, l’UAW, pressé d’aboutir à un accord. Un accord qui n’a finalement été approuvé que par 57% des grévistes et mis fin à la grève.

Il n’empêche, elle illustre un renouveau des luttes sociales aux USA (enseignants, hôtels, fastfood…) et  pourrait stimuler la lutte pour le droit à se syndiquer chez les constructeurs étrangers installés aux USA, droit qui n’y existe pas encore.

(29/10/2019)     (1041 signes)

166 - Un fiasco ! Ils le disent eux-même

Oui, le projet de la centrale nucléaire de Flamanville est un fiasco ! Et ce sont ceux qui l’ont commandé qui le disent. Ce n’est pas seulement un de ces « grands projets inutiles » et surtout dangereux pour la planète comme tout le nucléaire. C’est aussi un scandale qui  de fissures en soudures ratées et autres malfaçons, illustrent comment d’externalisation, en sous-traitance se perdent les compétences de métiers d’une entreprise pour le grand bien des gros investisseurs.

Et que fait le gouvernement ? Il demande à EDF de mettre en place un "plan d'action" d'ici un mois pour remettre la filière nucléaire aux "meilleurs niveaux d'exigence" … c’est-à-dire continuer pareille.

Sans parler que c’est nous qui allons payer la note : 12 Milliards d’euros et on nous parlent de manque de moyens pour l’école, l’hôpital et les retraites …

Ça suffit ! Il faut les arrêter !

(29/10/2019)     (904 signes)

165 - Réforme des retraites, préparons-nous !

Macron repart à l’attaque contre le monde du travail avec sa réforme des retraites. Son système « à points » n’a rien à voir avec une prétendue égalité. C’est avant tout un moyen de réduire les pensions et de faire travailler plus longtemps ceux qui ne seront pas mis au rebut avant terme par les patrons.

Autours de nous, nombreux sont ceux qui auront eu des périodes de chômage, d’intérim, des contrats courts ou des temps partiels imposés, le plus souvent pour les femmes. Ce sont eux qui perdront le plus

Tous les travailleurs sont dans le viseur, quel que soit leur statut, et pas uniquement ceux des « régimes spéciaux ».

Suite à la grève massive à la RATP du 13 septembre, plusieurs syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU) appellent à la grève le 5 décembre prochain. Macron affirme qu’il n’aura aucune « forme de faiblesse » face aux mobilisations. Au monde du travail de montrer sa force. Le temps est venu d’une vraie lutte !

(29/10/2019)     (969 signes)

164 - Ils gouvernent contre les chômeurs

La réforme de l’assurance chômage va s’appliquer à partir du 1er novembre, avec un durcissement des règles pour pouvoir bénéficier des allocations. Il faudra maintenant avoir travaillé 6 mois dans les 18 derniers mois au lieu de 4 mois dans les 24 derniers.

D’après la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, il n’y aurait rien de plus normal : le « marché [de l’emploi] est dynamique, il faut retourner au travail », dit-elle. Et pourquoi pas « traverser la rue » ? Et les suppressions d’emplois et les licenciements se multiplient de Michelin à General Electric en passant par la Société Générale et Carrefour ? Le gouvernement préfère s’en prendre aux chômeurs plutôt qu’au chômage.

(28/10/2019)     (717 signes)

163 - Les cheminot(e)s montrent la voie

Le 16 octobre, un accident de TER à un passage à niveau a illustré ce qu’est la politique d’économies de la SNCF. Non seulement la direction fait le minimum pour réduire le nombre de passages à niveaux dangereux, mais elle fait circuler des trains avec pour seul cheminot à bord le conducteur. Voyageurs et cheminots sont mis en danger.

Les cheminots ont réagi aussitôt en usant de leur droit de retrait, à juste titre. Ministres et patrons de la SNCF les ont dénoncés en parlant de grève illégale, mais ce sont eux qui sont irresponsables, eux qui ne pensent qu’en termes d’économies et de profits.

Depuis, la colère n’est pas rentrée. Les agents du centre de maintenance de Châtillon, qui assurent l’entretien des TGV Atlantique sont en grève depuis lundi 21 octobre. Ils expliquent dans un communiqué : « Nous ne pouvons plus accepter de travailler avec des salaires proches du smic et gelés depuis 5 ans, en sous-effectif (...). Nous avons honte de voir comment la SNCF joue avec la sécurité ou encore le confort des voyageurs, pour des questions de flexibilité et de rentabilité. ». Ils ont raison de se battre !

(28/10/2019)     (1148 signes)

162 - Terroriste en chef, et fier de l’être

Il est tout fier de lui, Trump : ses hommes de main en Syrie auraient eu la peau du chef de Daech (l’Etat Islamique), Abou Bakr Al-Bagdadi. « Il est mort comme un lâche », a-t-il clamé, bien calfeutré dans sa Maison blanche, d’où il avait suivi la scène en direct. Il voudrait même mettre la vidéo de l’exécution sur internet, se vantant d’être mieux qu’Obama qui n’avait fait exécuter que ce petit Ben Laden.

Comme quoi, en tout cas, le retrait des troupes américaines de Syrie n’est que sélectif. Non seulement pour la petite gloriole que Trump vient de s’offrir, mais aussi et surtout pour laisser des soldats américains garder les puits de pétrole du nord-est de la Syrie, où il n’est pas question de les laisser tomber aux mains des Russes ou des Turcs.

Ce retrait partiel américain a seulement pour fonction de laisser maintenant les Kurdes se faire chasser voire massacrer, après s’en être pendant plusieurs années servi d’hommes de troupe au sol contre Daech.

(28/10/2019)     (1002 signes)

161 - 50 000 ouvriers de General Motors toujours en grève aux États-Unis 

Depuis plus d’un mois la grève y est totale dans 55 usines. De nombreux sous-traitants  sont touchés. Et même  au Mexique, GM a fermé provisoirement   une usine de 6 000 ouvriers  faute d’approvisionnements !

Leur revendications : le refus de la fermeture de 3 usines, des salaires qui augmentent comme la hausse des prix, en finir avec la précarisation du travail et le recrutement  d’intérimaires moins bien payés et sans les mêmes garanties.

General Motors a déjà perdu plus d’un milliard de dollars mais se refuse à céder quoique ce soit. Pour des travailleurs une grève n’est jamais une partie de plaisir. Il y a une indemnité versée chaque semaine par le syndicat. Cela représente environ au plus la moitié de la paie habituelle.

Par-delà les pays, les patrons se copient tous les uns les autres.  S’ils gagnaient ce seraient une baffe pour eux tous et un encouragement pour nous. Cela vaut la peine de les soutenir !

(15/10/2019)     (989 signes)

160 (bis) - Fermeture annoncée de deux usines Michelin

Tout le personnel de l’usine de La Rcche-sur-Yon a  été convoqué un jeudi à 9 heures du matin   pour entendre en direct l’annonce de la fermeture de l’usine pour la fin de 2020 par le directeur de l’usine . Fait exprès pour sonner et décourager !

Si on laisse faire, près de 700 emplois seront supprimés, 619 à La Roche sur Yon  et 74 à Cholet. Pour La Roche Sur Yon, avec les familles et les sous traitants,   cela veut dire 5% des habitants concernés. Les possibles transferts  à plusieurs centaines de kilomètres sont du pipeau.

Il y a trois ans, l’usine Michelin  près de Tours avait déjà été fermée et la production de pneus pour les poids lourds transférées  en Vendée avec des subventions touchées au passage.

Des usines fermées et des suppressions d’emplois il y en a des annonces toutes les semaines ! Pas possible d’y résister usine par usine ! Pour que  Macron et les patrons nous tendent il faut y aller tous ensemble !

(15/10/2019)     (972 signes)

160 - Michelin  La Roche sur Yon, Une colère légitime

Michelin, seconde firme internationale du pneu, assise sur 1,68 milliards d’euros de bénéfices en 2018, vient de décider la fermeture de son usine de La Roche sur Yon : plus de 600 familles promises à la rue, sans compter les sous-traitants.

Chez les salarié(e)s domine un sentiment de trahison. Eux qui ont accepté en 2016  d’importants sacrifices, en particulier une nouvelle organisation du travail en équipes, y compris du week-end, en échange de « garanties » sur la pérennité du site, l’emploi et l’investissement. Aujourd’hui, sous prétexte de la concurrence, on va les jeter à la rue. Mais pourquoi nos vies devraient-elles être soumises au respect des impératifs de la concurrence ?

Ne serait-il pas tout aussi légitime de mettre en cause la concurrence elle-même, et les principes sacro-saints du capitalisme qui en sont le fondement : la liberté d’entreprise et l’objectif de profit maximum ? En attendant, rien qu’avec le 0,6 milliard de dividendes versés en 2019 à ses actionnaires, Michelin avait de quoi pérenniser l’emploi de ces 619 salarié(e)s payé(e)s pendant au moins 25 ans.  

(15/10/2019)     (1144 signes)

159 - Assurance chômage, nouvelle catastrophe sociale

 La nouvelle convention concernant l’indemnisation du chômage a été imposée par décret le 26 juillet 2019, et entrera en vigueur le 1er novembre.

Aujourd’hui, moins d’un chômeur sur deux est indemnisé, et plus de 6,5 millions de chômeurs et précaires sont inscrits à Pôle emploi, soit 25 % de la population active.

Il faudra avoir travaillé 6 mois sur une période 24 mois au lieu de 4 mois sur une période de 28, ainsi 500 000 chômeurs ne pourront plus toucher d’allocations

Avec les nouvelles conditions de rechargement des droits, 250 000 précaires ne pourront plus recharger leurs droits

Les allocations mensuelles vont être recalculées à la baisse et plafonnées en cas de cumul, ainsi 400 000 chômeurs vont perdre 30% de leur allocation, et 300 000 précaires voir leur durée d’indemnisation réduite.

Le tout pour faire 3,5 milliards d’économie sur le dos des plus démunis. C’est moins que la perte due à l’annulation de l’ISF. Tout un programme !

 (15/10/2019)     (995 signes)

158 - Sécu : un trou fabriqué bien utile

Avec la discussion  au Parlement du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2020, voilà qu’on nous distille en boucle l’information sur le retour d’un gros déficit de 5 milliards. Coupable tout désigné : les Gilets Jaunes, qui ont amené le gouvernement à concéder quelques mesures qui vont priver la Sécu de 3,4 milliards de recettes attendues. Alors que ce sont les gouvernements successifs eux-mêmes qui, depuis des années, fabriquent méthodiquement le trou de la Sécu.

En diminuant de plus en plus les cotisations sociales des entreprises, sous prétexte que l’allégement du coût du travail permettrait de favoriser la création d’emplois, et en ne prenant plus sur le budget de l’Etat de quoi compenser pour la Sécu ces baisses de recettes.

Le retour du déficit n’est donc pas une surprise ou le fruit d’un « dérapage » : c’est un choix politique qui sert de justification à de nouveaux sacrifices pour l’hôpital et les remboursements médicaux. Un retour du déficit bien utile aussi au gouvernement pour faire justifier la nécessité de sa réforme des retraites.   

(15/10/2019)     (1117 signes)

157 - Violences sexistes au travail, les chiffres chocs d’une enquête européenne

Six Européennes sur dix ont été un jour confrontées, au cours de leur carrière professionnelle, à des violences sexistes ou sexuelles, d’après un travail publié par l’IFOP samedi 12 octobre. Cinq mille femmes, interrogées dans cinq pays de l’Union européenne, Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni, témoignent de cette réalité malheureusement bien enracinée.

Toute une série d’agissements, répétés ou non, allant du regard concupiscent jusqu’au rapport sexuel contraint, ont été passés à la loupe. A chaque fois, les femmes ont été interrogées sur leur expérience au long de la vie et au cours de l’année écoulée. Sur cette dernière période, 21 % des femmes en moyenne (18 % en France) se disent victimes d’au moins une manifestation de sexisme ou de harcèlement sexuel.

Une femme sur dix environ témoigne par ailleurs avoir eu un rapport sexuel forcé ou non désiré dans le cadre du travail. Souvent extorqué dans un contexte de subordination ou de manipulation. Il faut que cela cesse !

(14/10/2019)        (1071 signes)

156 - A chacun d’être un flic

Macron vient d’appeler de ses vœux la construction d’ « une société de vigilance ». Une société où il va falloir « savoir repérer à l’école, au travail, dans les lieux de culte, près de chez soi, les relâchements, les déviations, ces petits gestes qui signalent un éloignement avec les lois et les valeurs de la République ».

Mais oui, soyons vigilant ! On a vu des gens vendre des armes à l’Arabie Saoudite ! On a vu des gens qui protégeaient les entreprises polluantes ! On a vu des gens qui font du profit et qui ferment des entreprises !

On a vu des politiciens taper dans les caisses et se représenter aux élections. On a vu des gens qui, en défense des valeurs de la république laissaient mourir des migrants en Méditerranée ! On vu un président de la république faire des déclarations sur « l’hydre islamique » pour déguiser un discours réactionnaire et raciste et protéger l’hydre capitaliste !

La vigilance Macron, c’est transformer chacun en flic. C’est ça les «valeurs républicaines ?

(14/10/2019)        (1017 signes)

155 - Bravo le maire de Dreux, Une rue au tortionnaire Marcel Bigeard

La ville de Dreux en France envisage de donner le nom du général Bigeard, un des responsables en chef de la torture pendant la guerre d’Algérie, à une rue de la ville.

Le régiment des parachutistes coloniaux (RPC) de Bigeard, à l’époque colonel, a torturé des innocents comme les autres régiments de Massu engagés dans la bataille d’Alger de 1957. A ceux qui recherchaient ceux qui décédaient sous la torture, on faisait croire qu’ils avaient été transférés dans des « camps d’hébergements ».

Paul Teitgen, SG de la Préfecture d’Alger a mené des recherches dans les camps proches d’Alger. Il n’a rien trouvé. Mais il découvrira finalement les « crevettes Bigeard », c’est-à-dire les corps des suppliciés collés à une dalle de béton et largués en haute mer.

Un ancien colonel qui commandait un secteur du Sud Algérois, a révélé avoir découvert dans l’Atlas un charnier de 60 hommes. C’était des prisonniers du RPC  morts sous la tortures et qu’on enterait la nuit

Donner à une rue le nom de Marcel Bigeard reviendrait à mépriser toutes ces victimes, ainsi que leurs familles, et à banaliser la torture, considéré comme crime contre l’humanité.

(12/10/2019)     (1202 signes)

154 - FAUSSE TRANSITION … MAIS VRAI CHANTAGE PATRONAL

C’est le retour des négociations pour le futur accord compétitivité, par lequel les patrons de Renault veulent faire accepter de nouveaux reculs à des syndicats bienveillants.

Après ceux de 2013 et de 2017, on commence à connaître la rengaine. Mais cette fois, nos patrons ne s’engagent même plus sur les garanties concédées aux salariés. Au contraire, ils utilisent le prétexte de la transition écologique pour nous mettre la pression. Ils menacent nos emplois pour obtenir des subventions de l’État.

Alors que notre boulot pourrait régler une partie de la pollution automobile, ils veulent nous faire payer la facture de leurs choix industriels, dictés uniquement par la soif de profit.

De l’argent pour maintenir l’activité et augmenter les salaires, il y en a largement assez avec tous les bénéfices accumulés depuis des années. Alors, hors de question d’accepter de nouveaux sacrifices.

(2/10/2019)     (938 signes)

153 - QUAND LES PATRONS EXIGENT DES AIDES DE L’ETAT

Dans un rapport de l'Association des Constructeurs Européens d’Automobiles, le PDG de PSA Carlos Tavares, demande (au nom des patrons de l’automobile) à l’État de mettre la main à la poche pour soutenir la conversion à l’électrique.

Il déclare : « les gouvernements de l’UE doivent suivre le rythme croissant avec lequel nous lançons ces voitures en augmentant énormément les investissements (…). En outre, ils doivent également mettre en place des incitations à l’achat durable. »

C’est vrai que les constructeurs automobiles ont besoin d’aide, avec tout ce prennent les actionnaires. Sans compter ce que coûtent les PDG et leurs goûts de luxe !

(2/10/2019)     (690 signes)

152 - UN RACISME QUI VIENT D’EN HAUT

S’inspirant de Marine Le Pen, c'est au nom des classes populaires que Macron lance l'offensive contre l'immigration et sermonne les « bourgeois de centre-ville qui eux, sont à l'abri ». À l'abri de quoi, au fait ? De la difficulté à boucler leurs fins de mois et des licenciements, c'est certain. C'est l'hôpital qui se fout de la charité : Macron qui blâme les bourgeois !

Difficile de croire qu’il se soucie des classes populaires, autrement que comme chair à patrons : toute sa politique consiste à accroître précarité et exploitation, et maintenant, il veut nous voler nos retraites. Facile en revanche de comprendre qu'il agite le sujet de l'immigration pour faire diversion, et pour aller chercher l'électorat de Le Pen sur son propre terrain. Lui qui a passé son temps à accuser mensongèrement les Gilets jaunes de racisme et d'antisémitisme, il prône maintenant la xénophobie d’État !

(2/10/2019)     (921 signes)

151 - Soutien à la grève de Général Motors

Les 50 000 travailleurs de General Motors aux États-Unis sont entrés dans leur troisième semaine grève, dès maintenant la plus longue depuis cinquante ans. L’arrêt de la production s’étend, faute d’approvisionnement en pièces, à de nombreux sous-traitants, aux usines GM du Canada et du Mexique où 8 000 ouvriers viennent d’être mis au chômage technique.

Les revendications principales : une augmentation des salaires, un même salaire pour un même travail car aujourd’hui les nouveaux embauchés sont payés moitié moins que les plus anciens, et la réouverture des usines fermées il y a quelques mois.

Après des années de sacrifices, c’est le moment de dire non ! Les enjeux de la grève dépassent largement ceux de GM. Dans toute l’industrie automobile, et aussi en France, c’est le même recours aux intérimaires et aux sous-traitants pour nous diviser et nous affaiblir.

Soutien à ceux et celles de General Motors ! Et si leur grève servait d’exemple pour nous dire que c’est le seul moyen d’obtenir satisfaction !

(2/10/2019)     (1048 signes)

150 - Chirac : sans commentaires

Nous ne commenterons pas la mort de Jacques Chirac

Mais quand même, que d’hypocrisies …

Il ne serait plus temps de faire de la politique mais celui de pleurer un champion de l’amitié entre les peuples et de la défense des valeurs de la république et de respecter cette étrange trêve qui réunit de partout toute la classe politique autour du Grand Jacques.

Alors, nous n’évoquerons pas les militants RPR payés par la mairie de Paris, les marchés publics truqués, les faux électeurs et les déjà gratuits homards de l’époque.

Nous n’évoquerons pas la reprise des essais nucléaires en 1995, aberration écologique et symbole de la colonisation.

Nous n’évoquerons pas le massacre des 18 kanaques de la grotte d’Ouvéa, commandité par le premier ministre Chirac et son président Mitterand.

Nous n’évoquerons pas « le bruit et l’odeur » des étrangers qui incommodaient Chirac.

Nous n’évoquerons pas la Francafrique, ses belles amitiés avec les pires dictateurs du continent noir, amitiés souvent faites de valises de billets et restées solides sous Hollande et Macron.

Nous n’évoquerons pas les 65 privatisations de groupes industriels, la suppression de l’ISF ou la suppression de l’autorisation administrative de licenciement, politique  pour les riches poursuivie par les successeurs.

Nous n’évoquerons pas ses amis Pasqua, Debré et Sarkozy ministres de l’intérieur responsables de la répression des jeunes et de la mort de Malik Oussekine en 86.

Certains oublient bien vite !

(30/9/2019)     (1486 signes)

149

Sur la retraite à points … Qui a dit :

« Le système par points, en réalité, permet une chose qu’aucun homme politique n’avoue : ça permet de baisser chaque année la valeur des points et donc de diminuer le niveau des pensions » ????

Grand oral de François Fiillon, candidat à la « primaire de la droite » devant les patrons le 10 mars 2016 (Public Sénat)

Ça, c’est pour ceux qui n’auraient pas encore compris !

(30/9/2019)     (407 signes)

148 - Fin de grève victorieuse à la SAM -Jingjiang dans le bassin de Decazeville

Une grève de l’usine Jingjiang SAM à Decazeville en Aveyron  s’est conclue par le retrait du projet de suppression de 150 à 200 emplois, cause la grève, l’indemnisation à 100 % du chômage partiel, et le paiement des jours de grève.

L’usine appartient depuis deux ans à un grand groupe industriel chinois  et a maintenant pour seul donneur d’ordre Renault dont le volume des commandes varie selon son bon vouloir.

A l’annonce de la suppression des emplois, une grève totale a commencé avec le soutien de tout un bassin industriel autour. Cette mobilisation a  fait peur cette fois-ci au gouvernement qui a poussé Renault et le patron à céder.

Des revendications satisfaites grâce à une mobilisation, c’est une chouette victoire mais rien n’est réglé. L’avenir d’une usine comme celle-ci dépend des activités et du travail fournis par les patrons. Et ce n’est que tous  ensemble, chez Renault et PSA comme chez les sous-traitants que l’on peut espérer gagner !

(30/9/2019)     (1030 signes)

147 - Où peut mener la surcharge de travail …

Le suicide d’une directrice d’école à Pantin a suscité une vague de colère. Il faut dire que les lettres qu’elle avait envoyées à sa hiérarchie ainsi qu’aux directeurs des écoles environnantes accusent sans détour l’accumulation des tâches, le manque de moyens, l’isolement : tout ce qui l’empêchait de faire correctement un travail qu’elle aimait.

Après France Télécom, les suicides se multiplient à La Poste, à la SNCF, dans les hôpitaux, dans l’Éducation nationale. À chaque fois, ce sont les restrictions budgétaires, les réorganisations à la chaîne et la pression hiérarchique qui sont responsables du mal-être grandissant dans toutes nos entreprises, que ce soit des ouvriers, employés et même des cadres.

Mais toutes ces colères pourraient bien se coordonner … pour que le mal-être change de camp !

(30/9/2019)     (844 signes)

146 - Des urgences au reste de l’hôpital : tous en grève

Initié il y a plus de six mois, le mouvement de grève des urgences touche aujourd’hui plus de 260 services dans toute la France. Une lutte hautement nécessaire : alors que les hôpitaux, et plus particulièrement les urgences, augmentent chaque année leur activité, le budget ne suit pas, mais entraîne fermetures d’hôpitaux, de services et suppressions de postes.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, n’a jusqu’ici accordé que des miettes aux urgences : 750 millions d’euros, mais à budget constant, c’est-à-dire que cette somme est ponctionnée sur d’autres activités hospitalières. Et dans le but surtout de décourager les patients de se rendre aux urgences.

Les grévistes demandent, eux, une augmentation de salaire (300 euros mensuels), des embauches massives et l’ouverture de lits pour accueillir dignement les patients. Le Collectif inter-urgences, à l’initiative de cette lutte appelle à l’étendre à l’ensemble du service public hospitalier, et même au-delà. Pourquoi pas nous ?

(30/9/2019)     (1033 signes)

145 - Rentrée scolaire

L’année scolaire s’est achevée sur une mobilisation d’une ampleur inédite dans l’éducation, autour de la grève des examens et de la rétention de notes, d’une mobilisation tout au long de l’année scolaire contre les différentes réformes et la loi Blanquer. Si elles n’ont pas tout obtenu, ces mobilisations ont permis d’obtenir l’abandon de certaines mesures.

Cette  rentrée scolaire est chaotique. Dans le premier degré, la mise en œuvre de la scolarisation dès 3 ans suscite de nombreuses difficultés d’organisation. En collège, les suppressions de postes, ainsi que l’ensemble des postes non pourvus, font que de nombreuses classes se retrouvent sans enseignant-e-s. En lycée, la mise en œuvre des réformes suscitent d’innombrables dysfonctionnements : emplois du temps dégradés, multiplication du nombre de professeur-e-s par classe, augmentation des effectifs.

Face à cette situation, de nombreux établissements ont décidé de se mettre en grève dès les premiers jours de la rentrée. Restons mobilisés et le 24 septembre soyons nombreux dans la rue pour défendre les retraites de toutes et tous !

(16/9/2019)     (1115 signes)

144 - La RATP montre la force de la grève !

Vendredi 13 septembre, les travailleurs et travailleuses de la RATP ont montré ce que signifie la puissance de la grève. A Paris, la quasi-totalité des lignes de métro et de bus étaient soit complètement paralysées, soit très fortement ralenties. La circulation des RER était également fortement perturbée.

Selon certains syndicats, les taux de grève avoisinaient les 100% sur les métros et les RER. Des taux historiques, jamais observées depuis les grèves victorieuses de 1995. En paralysant les transports dans la capitale, les agents de la RATP ont rappelé que, oui, la grève a bien son utilité quand elle est massive et déterminée !

(16/9/2019)     (675 signes)

143 - Les   50 000 salariés des usines de General Motors aux États-Unis appelés à la grève !

Il y dix ans General Motors avait évité  la faillite grâce à des subventions du gouvernement américain. Depuis il a retrouvé des profits, 8 milliards de dollars de bénéfices l’année dernière ! Il a décidé  la fermeture de 4 usines d’assemblage en Amérique du Nord.

Des salaires toujours bloqués et un système inique qui paye les nouveaux embauchés la moitié de ce que touche un travailleur plus ancien. Les Trump s’enrichissent ! Pas les ouvriers !

Maintenant GM veut faire payer aux salariés les investissements dans les domaines de la voiture électrique sans baisser profits et dividendes. Comme ici en Europe.

Dans les négociations qui ont lieu tous les 4 ans avec le syndicat de l’UAW, General Motors n’a rien lâché. D’où l’appel à la grève par une direction de syndicat pourtant pas réputée pour sa combativité. La grève a commencé lundi.

On nous annonce une prochaine crise dans l’industrie automobile. Et si cette fois-ci on renouait avec la grève tous ensemble pour nos revendications !

(16/9/2019)     (1079 signes)

142 - Ça, Balkany ne l’a pas volé !

L’ancien maire LR de Levallois-Perret a été condamné pour fraude fiscale à 4 ans de prison ferme avec incarcération immédiate. Et encore, le procès pour blanchiment et corruption n’est pas passé… Cette condamnation est un minimum vu le passif du personnage. A les entendre pleurnicher, on se croirait coupables de n’avoir pas été capables de gangstérisme et de cache de nos villas à Marakech et dans les Iles …

Mais Balkany n’est pas une exception. Qu’on se rappelle les Cahuzac ou de Rugy, et il devient évident que le personnel politique de la bourgeoisie ne s’embarrasse pas de grands principes quand il s’agit de piquer dans la caisse ou de frauder le fisc. Pas étonnant qu’ils aient le soutien des Sarkozy, Le Pen et compagnie

(16/9/2019)     (759 signes)

141 - DECHETS NUCLEAIRES, ce qu’on vous cache :

la facture

Les générations futures héritent de déchets nucléaires indestructibles. Evalué à un million de m3 en 2019, ce volume grossit sans cesse. La consultation publique sur Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs est bidon. Tout a été décidé dans la plus grande opacité ; le gouvernement réprime violemment tous les opposants. Le projet Cigéo (Meuse) consiste à enfouir à 500 m sous terre les déchets les plus dangereux. Et une piscine pour refroidir pendant 100 ans les combustibles nucléaires MOX (les plus chauds) est prévue à Belleville-sur-Loire. Sans solution viable, tous ces déchets resteront extrêmement radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années : des poubelles nucléaires, au profit des multinationales du BTP. Cigéo (sous-évalué à 25 milliards d’euros) aura un coût écologique et sanitaire bien plus élevé. C’est la dette écologique du capitalisme envers l’humanité. Autant de raisons d’arrêter le nucléaire et sortir du capitalisme. Et le plus tôt sera le mieux !

(14/9/2019)     (1054 signes)

140 - Un petit geste pour le climat :

renverser le capitalisme !

La planète brûle. On l’a vu encore tout l’été. L’Amazonie est en feu, les canicules et les sécheresses se répètent tandis que les glaciers fondent et que la biodiversité disparaît. Cette destruction de la planète, si on en parle autant aujourd’hui, c’est surtout grâce au mouvement des lycéens

 et des étudiants qui dure depuis plusieurs mois à travers le monde entier : c’est un premier pas, continuons à nous faire entendre !

C’est un combat qui s’ouvre devant nous car le pouvoir est aux ordres des industriels qui pillent la planète ! Dans ce combat on ne pourra compter que sur notre propre mobilisation avec l’immense majorité de la population. Nous nous battons pour un système où on aurait le pouvoir de décider collectivement, en accord avec nos besoins et pas pour leurs profits !

Une nouvelle grève pour le climat aura lieu à partir du vendredi 20 septembre.

(13/9/2019)     (924 signes)

139 - Hong-Kong : ça continue...

Après trois mois de mobilisation, la cheffe de l’exécutif du gouvernement de Hong-Kong a finalement annoncé le retrait définitif du projet de loi d’extraditions à l’origine de la crise. Mais cette annonce n’a pas suffi à calmer la colère des manifestants qui exigent maintenant une amnistie pour le millier de personnes condamnées et l’ouverture d’enquêtes contre les policiers qui ont tabassé des manifestants.

Le gouvernement chinois, de plus en plus inquiet que la contestation s’étende, cherche à isoler Hong-Kong du reste de la Chine, tout en préparant une éventuelle intervention militaire. La population de Hong-Kong n’a que sa détermination et son courage. Mais ils sont de taille.

Et si les capitalistes chinois et hongkongais craignent quelque chose, c’est bien la contagion possible aux exploités de Chine continentale… et d’ailleurs !

(10/9/2019)     (870 signes)

138 – Pas tous égaux face à la catastrophe

La semaine dernière l’ouragan Dorian a ravagé une partie des Bahamas, laissant au moins 70 000 personnes en détresse selon l’ONU. Mais comme le déclarait un habitant de l’île d’Abacos, les riches s’en sortent mieux : « Les riches, ils peuvent s’en aller. Ils peuvent emmener leur famille, leurs amis en hélicoptère ou dans des petits avions (…) Certains ont payé jusqu’à 20 000 dollars pour être évacués. Ceux qui ne peuvent quitter les zones dévastées appellent à l’aide et tentent de s’organiser, s’abritant comme ils le peuvent dans les ruines. »

Derrière ces phénomènes climatiques extrêmes, c’est toute la violence des inégalités de classes de notre société qui apparaît brusquement.

(10/9/2019)     (723 signes)

 137 - Renault Nissan : les paniers de crabes n’ont pas de frontières

Après Carlos Ghosn ex triple PDG de Renault, Nissan et Mitsibushi, c’est au tour de son successeur chez Nissan, Hiroto Saikawa, d’être limogé.

Selon un audit réalisé au Japon,  Hiroto Saikawa alors administrateur et vice-président exécutif de Nissan a bénéficié en 2013 d'une action "contraire aux règles" internes de l'entrepris. Cela  lui a permis d'empocher  400 000 euros. A comparer aux 300 millions d'euros (on ne se trompe pas de zéro), que Ghosn est accusé d'avoir détourné chez Nissan …

Pas une larme pour ce panier de crabes ! Mais pourquoi s’arrêter au Japon ? L’ex état-major de Ghosn, ici en France, avec un certain Boloré à sa tête, a connu des augmentations de rémunérations hors normes selon les rapports financiers officiels eux-mêmes. Sans que tous les secrets de la filiale coffre fort Renault Nissan aux Pays Bas aient été levés.

Légales, pas légales en tout cas des rémunérations scandaleuses et illégitimes ! Oui après Ghosn et son ex adjoint au Japon, à qui le tour ?

(10/9/2019)     (1052 signes)

136 - Aux Urgences, la colère s’étend

Avec 241 services en grève, le mouvement concerne maintenant la moitié des services d’urgences de l’hôpital public.

La ministre de la santé Agnès Buzyn multiplie les effets d’annonce pour tenter de calmer la colère des grévistes : Renforcer les liens avec la médecine de ville, mais il manque des médecins ! Etendre les compétences des paramédicaux, Multiplier les logiciels « gestionnaires de lits » quand le nombre de lits par habitants a baissé de 30 % en 16 ans ; Diriger les personnes âgées vers les services gériatriques en manque de personnel ! ; Un numéro de téléphone unique pour les secours médicaux… Bref, des mesures technocratiques, sans les moyens ni les effectifs suffisants.

Alors, ce lundi, avec son « effort financier » de 750 millions d’euros … d’ici 3 ans alors que ce sont 4 milliards qui seraient indispensables, d’après les hospitaliers, pour rattraper les économies infligées aux hôpitaux publics depuis dix ans. Bref, on est très loin du compte.

 (9/9/2019)     (1000 signes)

135 - Protection de l’environnement : Macron fait le contraire de ce qu’il dit

Macron ne se prive pas de dénoncer la destruction de la forêt amazonienne, « en même temps », il livre 360 000 hectares de forêt aux compagnies minières en Amazonie française et en Guyane.

Concernant les pesticides, une quarantaine de maires ont pris un arrêté de bon sens qui interdisait leur épandage à moins de 150 m des habitations. Sous la pression des lobbies agricoles, son gouvernement propose une distance de protection de 5 à 10 mètres entre les champs traités aux pesticides et les habitations.

Qui croira qu’une distance aussi dérisoire suffit à empêcher le vent et la pluie de de contaminer gravement les habitants concernés. Comme tous les dirigeants, Macron est incapable de s’opposer aux intérêts des grands pollueurs capitalistes. Pour masquer cette impuissance, il ne lui reste que les fausses promesses, l’hypocrisie et le mensonge.

(9/9/2019)     (923 signes)

134 - Réforme des Retraites : le problème, c’est la décote

Repousser l’âge de la retraite ou augmenter la durée de cotisation ne change pas radicalement la philosophie de la réforme. C’est le système de décote qui peut s’avérer être le plus pénalisant pour les retraités.

Le projet de réforme annonçait la mise en place d’un « âge d’équilibre », fixé à 64 ans en 2025, et destiné à augmenter automatiquement (environ 65 ans pour les personnes nées au milieu des années 1970, 66 pour celles nées à la fin des années 1980). Cette proposition abandonnait la logique de durée de cotisation mais Macron a remis une pièce dans la machine. Il a rappelé que ce point de l’âge pivot n’était pas décidé et qu’il était envisageable de revenir à une logique de durée, ce qui pénalise tout autant les personnes à carrières incomplètes, notamment les femmes.

L’élément clé de la réforme demeure. Ces critères, qu’ils soient d’âge ou de durée et qui reculent automatiquement à chaque génération, deviennent de moins en moins atteignables. Cela signifie aussi des pénalités élevées pour celles et ceux qui ne les atteignent pas.

Nous n’aurons pas le choix : Mobilisation !

(3/9/2019)     (1146 signes)

133 - Production en moins, Profits à la  hausse !

La production d’automobiles en France a été divisée par deux en quinze ans et elle va enore baisser en 2020  d’environ 200 000 voitures. Mais toujours autant de voitures vendues et en  circulation.

Crise du diesel et montée des voitures électriques ne sont pas à  l’origine de  la baisse de la production d’automobiles pour  2020. Seules les stratégies industrielles de Renault et PSA dont le gouvernement français, sous la houlette de Macron,  est actionnaire, en sont à l’origine.

Renault et PSA renouvellent  en même temps  leurs modèles les plus vendus autour de la Clio et de la 2008. Il sont maintenant tous produits dans le reste de l’Europe  et dans le pourtour du bassin méditerranéen. 

Les constructeurs automobiles investissent  sans frontières.  Pour maintenir  les taux de profit, ils rognent encore plus et dès maintenant sur les salaires et l’emploi ici comme ailleurs. Pour les mettre en échec pas d’autre chemin que la convergence des luttes et des solidarités entre les salariés de tous les lieux de production

(3/9/2019)     (1070 signes)

132 - Riches de tous pays, réjouissez-vous !

Alors que la croissance stagne, les détenteurs de dividendes sont à la fête. D’après une étude parue dans Le Monde les dividendes versés par les 1200 plus grandes entreprises pour le 2ème trimestre  2019 rapportent la bagatelle de 514 milliards de dollars.

Les chiffres attendus pour l’année donnent le tournis : 1430 milliards de $ devraient être versés au total par ces 1200 groupes, soit pratiquement la moitié du PIB annuel de la France.

Avec 51 milliards de $ versés sur le trimestre par les sociétés du CAC 40, la France est championne d’Europe du versement de dividendes. C’est qu’entre dividendes record et cadeaux fiscaux de type suppression de l’ISF, il faut dire que la collectivité a le sens du chouchoutage pour les plus aisés.

Qui ose encore parler d’égalité et de justice ? Ou sont les voleurs ?

(2/9/2019)     (847 signes)

131 - Un Bolsonaro peut en cacher un

 autre

Le président brésilien, Bolsonaro, laisse la forêt amazonienne brûler pour le plus grand plaisir de ses amis agro-industriels qui ne sauraient tarder à se ruer sur les terres « libérées » par le feu. Sans oublier les agro-industriels français, premiers importateurs du soja d’Amazonie.

Mais que Macron devienne soudainement un paladin de l’écologie à la pointe du combat contre le vilain Président brésilien est une blague. En Guyane dite française, la dégradation de l’environnement est tout aussi alarmante que de l’autre côté de la frontière à cause, entre autres, des exploitations aurifères légales qui se multiplient en ce moment.

Le président du conseil scientifique régional du patrimoine naturel déclarait récemment à ce propos « L’État délivre à tour de bras des autorisations d’exploitation. On saigne à blanc le territoire, c’est le grand scandale absolu ».

(2/9/2019)     (906 signes)

130 - FLAMBEE DE ROUGEOLE EN eUROPE

Presque 90 000 cas de rougeole ont été recensés en Europe pour le premier semestre de 2019, soit plus que pour toute l’année 2018. Le vaccin est pourtant peu cher et très efficace.

Cette recrudescence est entre autres liée à une méfiance vis-à-vis de la vaccination sous l’influence des discours « anti-vax » qui s’appuient sur une étude bidon liant ce vaccin à l’autisme, étude pourtant largement démentie. La progression de ces idées a pour conséquence que cette maladie, potentiellement mortelle, est réapparue dans plusieurs pays européens où elle avait pourtant disparu.

Mais ces discours obscurantistes ne sont pas seuls responsables du développement de la maladie : pour les populations les plus pauvres, il s’agit surtout d’une impossibilité d’accès aux soins à cause de l’insuffisance des systèmes de santé.

(2/9/2019)     (844 signes)

129 - L’hommage de Macron aux soldat africains

  Le 15 août, Macron rendait hommage aux soldats africains morts pour la France lors du débarquement de Provence en 1944. Et d’évoquer avec des accents néocolonialistes « la part d’Afrique de la France », « le sang versé » par ces soldats marocains, algériens, tunisiens, zouaves, spahis appelés sans nuances tirailleurs sénégalais.

Quel cynisme ! Le 1er décembre de cette même année 1944, d’anciens prisonniers de guerre africains regroupés dans le camp de Thiaroye près de Dakar manifestaient pour le paiement d’arriérés de solde et la prime de démobilisation toujours pas versée après des mois de promesses.

Des gendarmes français appuyés par des troupes coloniales répondirent à ces « héros » par la mitraille, faisant au moins 70 morts et des dizaines de blessés. D’autres manifestants furent emprisonnés, punis d’une amende et leur prime de démobilisation supprimée. « La part d’Afrique de la France » ? Mépris, oppression et massacre !

(2/9/2019)     (983 signes)