Les échos anticapitalistes du mois 2019 -2108

Publié par NPA Auto Critique

Echos proposés par  le secteur automobile du NPA.

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128 - LE GRAND NETTOYAGE DU CODE DU TRAVAIL

Les représentants patronaux des entreprises de propreté ont rencontré le 3 juillet Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité hommes-femmes. Leur objectif : profiter le plus rapidement possible de toutes les « souplesses » ouvertes par les ordonnances Macron (loi travail), notamment faire travailler la nuit le personnel de nettoyage.

Ce sont souvent des femmes seules, précarisées et exploitées qui sont obligées de cumuler plusieurs petits boulots pour survivre. Selon les entreprises donneurs d’ordre, le nettoyage en horaire normal entraîne une perte de productivité de leurs salarié(e)s.

Et pour leurs dividendes, les actionnaires exigent que les indicateurs soient toujours dans le vert. Quitte à rendre impossibles les conditions de vie de celles et ceux qui ont déjà un travail pénible et sous-payé…  

(3/7/2019)     (852 signes)

127 - ALgérie : Les tentatives de division passent,

les manifestations continuent

Ce vendredi, pour la 19e fois, les Algériens sont descendus dans les rues pour exprimer leur mécontentement face à une société inégalitaire et corrompue. Des rues quadrillées par la police. Avec, notamment, des fouilles, l’utilisation des gaz lacrymogènes et autres attentions délicates.

La police a aussi cherché à confisquer les drapeaux de la minorité kabyle pour diviser les manifestants entre la majorité arabe et la minorité kabyle. Mais les manifestants ne se sont pas laissé piéger et restent déterminés à mettre en oeuvre leur slogan : Système dégage !

(2/7/2019)     (634 signes)

126 - Justice de classe à PSA

9 ouvriers de PSA Poissy condamnés à des peines de prison avec sursis. C’est le verdict de la Cour d’appel : 3 mois de prison avec sursis chacun et 11 700 euros d’amende au total. La fausse accusation de séquestration d’un chef de l’usine n’a pas tenu, mais la Cour d’appel inflige tout de même lourde condamnation pour « violence psychologique donnant moins de 8 jours d’arrêt-maladie ».

Les faits tangibles (17 minutes de présence dans un local de responsable d'unité) ne permettant pas de condamner les ouvriers sans ridicule, la cour d'appel s'est rabattue sur l'accusation la plus subjective.

Alors que le PDG Tavarès se vante à longueur d'interview d'être un « psychopathe » de la performance, et que les cas de burn-out se multiplient en centre technique, ça en ferait des DRH en prison si c’était le même tarif pour tout le monde !

(2/7/2019)     (860 signes)

125 - Nouveau Bac pro : un trimestre de cours en moins…

Les élèves qui faisaient un Bac pro recevaient jusqu’à maintenant 2900 heures de cours sur trois ans, dont un peu plus de 1300 heures d’enseignement professionnel. Cela faisait à peu près 33 heures de cours par semaine, avec une année entrecoupée de nombreuses semaines de stages en entreprises.

Avec la réforme Blanquer, l’horaire va tomber à 2520 heures, 29 heures par semaine, presque 400 heures de moins. C’est comme si on supprimait plus d’un trimestre de cours à tous ces élèves !

Blanquer prétend que son nouveau Bac pro va mieux préparer les jeunes à poursuivre leurs études en BTS. Une provocation de plus.

 (2/7/2019)     (664 signes)

124 - Un lycée du tri et de la sélection sociale

Les 10 « spécialités » ne seront bien sûr pas présentes dans tous les lycées, en particulier de banlieue ou ruraux, accentuant les inégalités sociales et territoriales.

Le choix des spécialités se faisant très tôt, dès le mois de mars en Seconde, une spécialité étant obligatoirement abandonnée en Terminale et les élèves pouvant aussi changer de spécialités, on imagine que ce sont les plus fragiles qui seront perdus. Ils ne pourront compter sur des profs surchargés d’élèves et d’examens pour les aider.

Et si on avait encore un doute sur le caractère sélectif de ces réformes, dans l’enseignement privé en Nouvelle Aquitaine, il y a eu une tentative de formation des profs à la nouvelle grande et seule matière orale finale du Bac, le « Grand oral » de 20 minutes. Elle avait été confiée… à une entreprise de coaching en ressources humaines, CEE Management : tout un programme !

 (2/7/2019)     (922 signes)

  1. - Macron se repeint en vert : Les paroles et les actes

Les experts affirment que les pics de chaleur seront de plus en plus élevés... Avec la canicule que nous venons de traverser, on voit qu’il y a bien urgence climatique.

Ça n’a pas échappé à Macron qui, au sommet du G20 d’Osaka, a joué les fiers-à-bras.

Mais la réalité de la politique de Macron en matière d’écologie ? L’émission massive de gaz lacrymogènes, comme on a pu le voir dimanche dernier sur une vidéo virale, quand les flics ont violemment dispersé des manifestants... écologistes pacifiquement assis en les aspergeant à bout portant.

 (1/7/2019)     (596 signes)

122 - Une politique de chasse aux migrants criminelle en Méditérranée

Le navire Sea Watch 3 a recueilli 53 migrants en patrouillant près des côtes libyennes. Après deux semaines à errer sur les eaux internationales, la capitaine, Carola Rackete, a finalement forcé le blocus italien et a accosté à Lampedusa pour amener les migrants à terre. À l’arrivée du bateau, la police l’a arrêtée et elle risque 10 ans de prison pour aide à l’immigration clandestine.

Depuis 2014, plus de 12 000 migrants sont morts en méditerranée, à cause de la politique criminelle des responsables européens, à commencer par le gouvernement français, qui, en plus de persécuter les migrants, persécutent aussi ceux qui portent secours aux personnes en détresse. Et certains nous parlent de société « humaine » …

 (1/7/2019)     (780 signes)

121 - Oui à l’égalité des droits

La marche des fiertés a réuni des dizaines de milliers de personnes ce week-end Paris, mais aussi 30 000 à Toulouse, 10 000 à Lille, 5 000 à Bordeaux, etc.

L’année 2018 a été une « année noire » pour les lesbiennes, gays, bis, trans (LGBT), avec 1 900 actes homophobes recensés par SOS Homophobie, dont 231 agressions physiques. Une hausse de 66 % des agressions en un an !

C’est pour dénoncer ces violences en tout genre (blagues salaces, insultes et agressions) que les personnes LGBT et leurs soutiens défilent dans la rue. Mais aussi pour exiger l’égalité des droits, et notamment la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes. Le combat pour l’égalité n’est pas terminé.

 (1/7/2019)     (708 signes)

120

Le temps perdu – Poème de Prévert

Devant la porte de l'usine

le travailleur soudain s'arrête

le beau temps l'a tiré par la veste

et comme il se retourne

et regarde le soleil

tout rouge tout rond

souriant dans son ciel de plomb

il cligne de l'oeil

familièrement

Dis donc camarade Soleil

tu ne trouves pas

que c'est plutôt con

de donner une journée pareille

à un patron ?

 (24/6/2019)     (369 signes)

119 - Urgences : face au mépris, la colère et la détermination sont montés d’un cran

Après avoir ignoré la grève des personnels des urgences pendant des mois, la ministre de la santé et le gouver­nement y ont apporté des réponses dérisoires.

La prime accordée reste bien en deçà des 300€ revendiqués et l’enveloppe ridicule de 15 millions d’€ pour renforcer les équipes permettrait tout juste, de recruter 1 agent par service…pendant 6 semaines, alors qu’il manque 700 postes rien que pour la seule région parisienne, et que la situation n’est pas meilleure dans nos régions.

À la veille d’un été qui s’annonce critique, les grévistes des urgences ont apporté à l’intransigeance et mépris gouvernementaux la réponse qu’ils méritaient. La grève s’étend et touche désormais plus de 160 services. Elle se durcit avec des arrêts de maladie collectifs, pleinement justifiés par l’épuisement des personnels.

Une nouvelle mobilisation nationale est annoncée pour le 2 juillet, avec une manifestation nationale où seront présentes des délégations de toute la France.

Soutenons-les partout où nous le pouvons.

 (20/6/2019)     (1090 signes)

118 - RECUL DE L’AGE DE LA RETRAITE : MOBILISATION !

La durée de cotisation pour une retraite à taux plein devait s’allonger d’un trimestre tous les trois ans entre 2020 et 2035. Pour Macron, ce rythme devrait être encore plus rapide ; des mesures pour retarder les départs à la retraite vont être prises, c’est simple, tout en maintenant le départ officiel à 62 ans, il suffit d’imposer de cotiser jusqu’à 64 ans pour la toucher entièrement.

Les chômeurEs, précaires, malades, sans possibilité de repousser leur départ, toucheront ainsi une pension encore plus misérable que leurs faibles revenus. En pratique, la quasi-totalité des salarié(e)s devra travailler beaucoup plus longtemps. Travailler jusqu’à la mort ? Non merci !

 (20/6/2019)     (720 signes)

117 - REFORME ANTI - CHOMAGE OU ANTI - CHOMEURS ?

L’objectif de la réforme de l’assurance chômage est l’affichage d’une baisse du nombre officiel de chômeurEs, Il faudra avoir travaillé 6 mois sur une période de 24 mois au lieu de 4 mois sur une période de 28 mois. Cette réforme va exclure de l’assurance chômage plusieurs centaines de milliers de chômeurEs. Les jeunes vont être massivement touchés. Il faudra aussi avoir travaillé six mois au lieu d’un mois pendant sa période de chômage pour voir son indemnisation prolongée d’autant.

Le gouvernement vise ainsi 3,4 milliards d’économies sur le dos des chômeurEs d’ici fin 2021. Mille conseillers Pôle emploi seront recrutés … à peine davantage que les 800 supprimés par le gouvernement en 2018. Ces mesures aggraveront une situation où, aujourd’hui, moins d’un chômeurE sur deux est indemnisé, et plus de 6,5 millions de chômeurEs et précaires pointent à Pôle emploi, soit 25 % de la population active.

 (20/6/2019)     (955 signes)

116 - Buzyn débloque...

Suite à une vague d’arrêts maladie en plein mouvement de grève, le gouvernement a trouvé comme seule solution d’envoyer des gendarmes réquisitionner des soignants chez eux en pleine nuit pour les obliger à aller travailler. Du jamais vu !

 « En général les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins » a déclaré la ministre. Les grèves durent depuis des mois et tant que le personnel assure les soins, le gouvernement se fiche totalement de leurs revendications !

A ce jour, plus de 180 services d’urgences sont mobilisés. La ministre a bien senti la colère et débloque 70 millions d’euros : soit une prime de 100 euros net (sous conditions d’attribution) pour un montant total de 55 millions d’euros, et les 15 millions restant pour le recrutement d’effectifs, soit un demi poste par service. Pour le reste, elle invite le personnel à faire des heures sup. alors qu’ils sont à bout ! Il est évident que cela ne suffira pas à calmer la colère. Comment des soignants épuisés pourront s’occuper de vie humaine ?

 (20/6/2019)     (1074 signes)

115 - Les fusions XXL  préparent des attaques XXL contre les salariés.

De Carlos Ghosn, l’ex président  voyou  de Renault en prison à l’héritier de  famille Agnelli, propriétaire historique de Fiat, proposant puis retirant   une fusion « à parité » avec Renault, la suite n’est pas encore écrite. Rebondissements, trahisons, démissions sont possibles au prochain épisode.

On savait que Fiat recherchait sur le marché mondial  une fusion depuis plusieurs années. Le nouveau est que  Renault  est  lui aussi candidat. C’est qu’il faut aller à marches forcées vers les transformations qu’imposent les voitures électriques et autonomes.  Comme les dépenses pour ces nouveaux investissements ne doivent pas faire baisser  les dividendes promis aux actionnaires, c’est donc aux salariés de payer.

La  casse sociale  résultant d’une méga fusion ne ferait pas le détail entre Fiat et Renault. Les patrons eux savent négocier entre eux. L’heure est à la solidarité entre nous les salariés qui en faisons les frais  chez Fiat comme chez Renault

 (11/6/2019)     (1028 signes)

114 - Electricité : une hausse Scandaleuse

et injustifiable

Bousculé par les gilets jaunes, le gouvernement avait gelé, la hausse prévue en janvier. Finalement c’est au 1er juin que l’électricité a augmenté. Plus 5,9% : une charge supplémentaire de 50 à 100€ par an selon les ménages. Mais la haut, ils ne voient pas où est le problème. Ils ne le voyaient pas non plus pour les 5€ d’APL en moins. 

Et dire qu’ils nous promettaient que la fin du monopole d’EDF et la concurrence entre fournisseurs d’électricité allait faire baisser les prix. Ils ne font qu’augmenter. On voudrait en plus nous faire oublier que les taxes représentent 35% de la facture de l’usager. Quant à la hausse de ce mois de juin elle est faite essentiellement pour garantir les profits des concurrents d’EDF.

N’étant pas pour la plupart producteurs d’électricité, ils en achètent une partie en gros à EDF à un prix d’ami garanti par la loi : ce qui leur permet des prix compétitifs. Pour l’autre partie, ils s’approvisionnent sur un marché mondial où les prix ont fortement augmenté depuis deux ans. Ce qui met à mal leur compétitivité. Mais si les tarifs réglementés augmentent, ils retrouvent de la marge, merci Macron.

 (11/6/2019)     (1187 signes)

113 - Revenu universel d’activité

Une nouvelle arme contre les pauvres

Le gouvernement veut mettre en place un « Revenu Universel d’Activité », le RUA. Il s’agirait de regrouper en une seule prestation le RSA, la prime d’activité, les APL et peut-être d’autres aides sociales. Afin soi-disant de simplifier l’accès à leurs droits sociaux de ceux et celles qui pourraient en bénéficier mais n’en font même pas la demande. Belles paroles, mais la réalité risque en fait d’être tout autre . D’abord il s’agirait d’une réforme à budget constant. Ce que les uns vont gagner, les autres vont le perdre : les pauvres vont aider le pauvres. Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement projette de lier l’attribution de ce RUA à un engagement de démarche active de retour à l’emploi. Pour celui ou celle qui touchera le RUA, pas question de refuser plus de deux propositions d’emploi. De quoi faire accepter aux plus pauvres un maximum de faux emplois plus précaires et mal payés les uns que les autres. Au bénéfice unique du patronat.  

 (10/6/2019)     (1028 signes)

112 - La mort, ça rapporte !

Le 4 juin, le gouvernement s’est félicité d’un nouveau record : 9,1 milliards d’euros de recettes pour la vente d’armes françaises en 2018. La France est le troisième vendeur d’armes mondial derrière les Etats-Unis et la Russie. Les ventes d’armes à l’Arabie saoudite dans le cadre de la guerre au Yemen qualifiée de « pire catastrophe humanitaire au monde » par les Nations Unies, la bonne affaire !

Et ce sont ces guerres, que nos patrons, bien français, sèment dans le monde, que ce gouvernement, comme les précédents encourage … pour dire ensuite qu’on ne peut pas accueillir tou(te)s les réfugié(e)s qui la fuient … Ce sont les lois du capitalisme ..Quelle honte !!!

 (10/6/2019)     (692 signes)

111 - Novartis, la privatisation du Téléthon

Novartis, la puissante entreprise pharmaceutique suisse vient de mettre sur le marché américain un médicament, le Zolgensma, destiné à combattre une maladie génétique chez l’enfant au prix de 2,1 millions de dollars… la prise !

Mis au point par le Généthon, le laboratoire de recherche du Téléthon, la thérapie aurait coûté entre 12 et 15 millions d’euros de recherche. Mais mis hors course dans la finalisation du traitement, le laboratoire a du céder son brevet à une petite start-up pour 15 millions de dollars, cette dernière rachetée un mois plus tard par Novartis pour 8,7 milliard de dollars…

Novartis dont un des slogans est de « réinventer la médecine » propose d’étaler le paiement de chaque médicament sur 5 ans. Ils sont trop bons.

On a donc un traitement largement financé par des dons qui va finir par remplir les poches des actionnaires de Novartis sans qu’il soit assuré que tous les malades puissent être soignés … ça s’appelle comment ?

 (10/6/2019)     (989 signes)

110 - Soudan : l’armée massacre

des manifestants pacifiques

Après des mois d’une énorme mobilisation qui a fait  tomber le dictateur Omar El Bechir, c’est du régime tout entier  que les soudanais veulent se débarrasser. Mais après avoir fait mine d’accepter des négociations avec la société civile, les secteurs les plus durs de l’armée ont envoyé la semaine dernière les paramilitaires commandés par le général Hemedti, n°2 du Conseil Militaire au pouvoir, massacrer les manifestants qui campaient pacifiquement devant le siège de l’armée. Plus de cent morts : c’est leur façon d’essayer d’en finir avec le soulèvement populaire. Un massacre beaucoup moins commenté dans les médias que le souvenir du massacre de la place Tien An Men en Chine il y a dix ans. Les morts n’ont manifestement pas tous la même valeur. Et il ne faut pas trop non plus mettre en porte à faux tous ces Etats Européens qui depuis 2014, dans le cadre du processus de Khartoum, ont confié à des dictatures comme celle de l’Erythrée ou du Soudan d’Omar El Bechir, le soin d’empêcher les migrants d’atteindre l’Europe.

 (10/6/2019)     (1082 signes)

109 - Qui a dit ?

Alors que se déroulait ce dimanche 2 juin la marche des Mutilés qui revendiquait l'interdiction du LBD 40 et des grenades contenant de la TNT, le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nuñez déclarait sur RTL : «Nous n’avons pas de regret sur la façon dont nous avons mené l’ordre public et la sécurité publique. (...) les choses se sont quand même globalement bien passées en matière d’ordre public» et « ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un œil a été éborgné, que la violence est illégale ». «Je ne présente pas d'excuses (...)». D'après David Dufresne, au 1er mai, on comptabilisait 1 décès, 268 blessures à la tête, 23 éborgnés, 5 mains arrachées, 95 journalistes visés ou entravés. Ainsi, au-delà du caractère abject des propos du secrétaire d'Etat, c'est surtout, derrière, le message qui est véhiculé : on continue et on est prêts à aller loin pour défendre les intérêts capitalistes. Mais malgré le contexte électoral qui a vu arriver en tête le Rassemblement National et l'annonce sans réserve du gouvernement de la poursuite de sa politique anti-ouvrière, le

 (4/6/2019)     (1028 signes)

108 - Fiat et Renault : toujours plus de voitures et de profits

Fiat et Renault ouvrent des négociations pour une fusion. Le résultat n’est pas certain car actionnaires et gouvernements vont essayer de faire valoir au mieux leurs intérêts, pas ceux des salariés, les leurs ! Et cela dans le secret de leurs bureaux comptant travailleurs et usines comme des pions transformés en unités de compte dollars ou euros.

Mais cette seule annonce, saluée par la hausse des actions de Renault et Fiat,  montre  comment le capitalisme en veut toujours  toujours plus de  marchandises pour plus de profits.  Le conglomérat envisagé avec Nissan aboutirait à 15 millions de véhicules par an produites en faisant des économes sur notre dos. Les fusions et les restructurations capitalistes amènent toujours  de la casse sociale.

Face aux directions de  firmes automobiles déjà mondialisées, Renault avec Nissan et Fiat avec Chrysler, c’est dès maintenant qu’il faut essayer de coordonner les résistances entre  travailleurs.    Fiat et Renault ont de longues traditions de lutte. Plutôt que de se replier  chacun dans son coin et dans son pays, ce devrait la  tache aujourd’hui des syndicats.

 (28/5/2019)     (1168 signes)

107 - Brexit : pour les travailleurs, c’est perdant-perdant

Theresa May, la Première ministre conservatrice du Royaume-Uni, est apparue, en larmes, pour annoncer sa démission. Après de laborieuses négociations avec les autres pays de l’Union européenne pour mettre en place le Brexit, elle faisait face depuis des mois à la fronde de sa propre majorité au parlement : les députés ont régulièrement refusé de ratifier l’accord qu’elle avait négocié.

Les dirigeants britanniques sont empêtrés dans la politique de repli nationaliste qu’ils ont favorisée et qui se traduira, à terme, par des fermetures d’entreprise – c’est déjà le cas ! – et une aggravation de la situation des travailleurs.

Mais cette politique n’est pas propre à la Grande Bretagne et, en Italie, en Autriche, en Hongrie, mais aussi en France, des politiciens de tous bords surfent sur ces idées de repli national.

Au-delà du (mauvais) feuilleton britannique, ce sont les travailleurs de toute l’Europe qui auraient beaucoup à perdre au triomphe de ces idées réactionnaires.

 (28/5/2019)     (1031 signes)

106 - Parcoursup : un système absurde, au-delà des bugs

La presse s’est faite l’écho du gros bug de Parcoursup, où des élèves ont eu de fausses joies avant d’être mis au fin fond de listes d’attentes.

Mais, pour les candidats aux IFSI (Instituts de formation en soins infirmiers), c’est pire : alors qu’on avait promis (après la suppression cette année des concours d’entrée) à ceux qui suivaient une année de préparation spéciale (payante) qu’ils auraient des points de bonifications pour tenir compte de cette préparation et des stages effectués, la plupart se retrouvent en liste d’attente, voire avec rien !

En attendant, le gouvernement s’accroche à Parcoursup, dont le vrai but est d’éliminer, d’une façon ou d’une autre, les candidats « surnuméraires » de la génération du babyboum des années 2000.

 (28/5/2019)     (796 signes)

105 - Contre tout ce qui bouge ?

La violence policière se banalise. Depuis des années, la BAC joue les cow-boys dans les quartiers populaires. Contre les zadistes de Sivens ou de Notre-Dame-des-Landes, la violence a changé de terrain. Mais, avec les Gilets jaunes, la violence a franchi un cap : des milliers de tirs de « balles de défense », de grenades, ont blessé des milliers de personnes et en ont mutilé des dizaines ...

Le 1er mai, ce sont les cortèges syndicaux qui ont été attaqués. Et, jeudi dernier à Toulouse, des enseignants, protestant contre des arrestations arbitraires à la fin d’une manifestation précédente, ont été chargés, gazés et matraqués. 13 d’entre eux ont été emmenés au commissariat.

Le pouvoir voudrait interdire de fait toute manifestation en cherchant à faire peur ! Mais pour l’heure, cela ne fait qu’accentuer la colère, et ne nous arrêtera pas !

 (28/5/2019)     (870 signes)

104 - Une confirmation

Les enquêtes de l’IGPN (la « police des polices ») sur les violences policières avancent lentement... Une soixantaine d’entre elles seraient néanmoins achevées et remises aux procureurs.

Elles confirment un secret de Polichinelle : l’immense majorité des policiers aux pratiques jugées trop violentes sont sympathisants de l’extrême droite de toute façon majoritaire dans la police : près de 80 % des policiers incriminés pour faits de violences volontaires se réclament de l’extrême droite !

Macron, Philippe et Castaner mènent une politique au service des riches, ils la font défendre par des gens d’extrême droite. Révoltant mais pas surprenant !

 (28/5/2019)     (663 signes)

103 - Répression, fichage : jusqu’où ira la dérive ?

Suite aux nombreux blessés des manifestations des Gilets Jaunes, il a été mis en place un fichage des victimes, en utilisant un logiciel (SIVIC), le même qu’après les attentats de 2015. A la base, ce logiciel était destiné à faciliter l’identification et la prise en charge des victimes et lors des attentats de 2017, il ne pouvait être utilisé qu’avec l’accord des proches et des victimes.

Pour ce qui est des manifestations en cours, il a été détourné par l’administration hospitalière et les Agences Régionales de Santé, pour y recueillir la nature des blessures, le lieu et les informations personnelles concernant les victimes, sans leur accord.

Comme l’ont dénoncé de nombreux médecins, se pose la question du secret médical et de l’atteinte à la vie privée.

Un exemple du fonctionnement de l’Etat qui use de « son autorité » et porte atteinte aux droits de l’Homme en utilisant ces informations à des fins d’exploitations politiques ou judiciaires.

 (20/5/2019)     (1002 signes)

102 - Rassemblement réussi, pour les 9 de Poissy

L'audience en appel pour les 9 ouvriers de PSA Poissy accusés d'avoir « privé de liberté » un chef d’équipe pendant...17 minutes de discussion dans son local, s'est tenue vendredi dernier.

Dans l’atmosphère de répression anti gilets jaunes actuelle, l'accusation en a profité pour réclamer 6 mois de prison avec sursis au lieu de 5 précédemment et des amendes encore plus lourdes, 56 700 euros au total.

Pas de quoi décourager les accusés qui étaient soutenus par plus d'une centaine de salariés de PSA, de Renault ou de la SNCF, autres entreprises où les chefs ont recours au même type d'intimidations judiciaires pour tenter de museler les salariés qui défendent leurs droits.

Pour les accusés comme leurs soutiens le combat continue et le délibéré aura lieu vendredi 28 juin.

 (20/5/2019)     (817 signes)

101 - Non à la répression à la SOVAB !

À l’usine de la SOVAB à Batilly (Meurthe et Moselle), une filiale de Renault qui produit des Master, la direction veut augmenter les cadences. Le 30 avril, lors d’une phase de « test » pour imposer aux salariés le passage de 36 à 38 véhicules par heure, des salariés du secteur du mastic se sont mis en grève.

La direction a mis à pied un militant syndical sous le faux prétexte qu’il aurait insulté ou intimidé un chef. Contre cette réelle tentative d’intimider ceux qui résistent à la dégradation des conditions de travail, plus de 300 personnes se sont rassemblées le 15 mai devant l’usine.

La direction veut isoler les empêcheurs d’exploiter en rond. La meilleure défense est la réponse collective !

 (20/5/2019)     (735 signes)

100 - Balkany condamné, ce ne serait pas trop tôt…

De la fraude fiscale au détournement de fonds publics en passant par la corruption, le couple Balkany, maire et maire-adjointe de Levallois en banlieue parisienne, a magouillé pendant des décennies. Et avec l’insolence des bourgeois : « Quand on a commencé la politique, on était riches. On finit pauvres » s’est plaint Patrick Balkany pendant le procès qui s’est terminé jeudi pour cette partie.

Et ça continue … pour corruption et détournement de fonds publics … Le malheureux ! Il va devoir racler les fonds de tiroirs … probablement pleins de billets de 500 euros.

Cette fois, la justice va peut-être lui faire cracher un peu des millions qu’il a détournés. Et elle aura mis le temps…

 (20/5/2019)     (731 signes)

99 - La télé vous ment.

Une vingtaine de Gilets jaunes intermittents du spectacle ont fait irruption la semaine dernière lors de la soirée des Molières. Devant des centaines d’invités et sous les caméras, ils ont chanté l’hymne du mouvement « pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur » puis ont remis un « Molière d’honneur » aux « multitudes de précaires, ces gens qui font la chasse aux petits boulots », avant de décerner le « Molière du déshonneur » à Macron et son gouvernement, qui veut faire quatre milliards d’euros d’économies sur le dos de l’Assurance Chômage.

La cérémonie était retransmise avec un léger différé et cela n’a pas manqué : France 2 a coupé les séquences gênantes pour diffuser une petite soirée proprette.

 (20/5/2019)     (741 signes)

98 - Le vrai visage de l’extrême-droite…

… révélé par une vidéo publiée cette semaine, où l’on voit Heinz-Christian Strache, vice-chancelier autrichien du parti d’extrême-droite FPÖ, au naturel : dans une villa à Ibiza, il propose à une supposée riche héritière de racheter le principal journal à sensation de son pays afin d’appuyer la campagne de son parti. En échange, il lui promet de juteux marchés publics.

Pour sa défense, Strache jure que tout est légal. Son parti a tissé des liens étroits avec celui de Marine Le Pen en France. Ces gens-là parlent de « pouvoir au peuple », mais ils servent les intérêts des riches, autant que les macronistes.

 (20/5/2019)     (646 signes)

97 - Répression : jusqu’où irar Castaner ?

En l'absence de réponse politique à la contestation des gilets jaunes, le gouvernement a choisi d'utiliser la force pour faire taire les aspirations à une autre répartition des richesses et à plus de démocratie.

1 décès

25 éborgnés

5 mains arrachées

283 blessures à la tête

15 blessures à la main

26 blessures au dos

69 blessures aux membres supérieurs

117 blessures aux membres inférieurs

6 blessures aux parties génitales...

Le mur des blessés n'en finit pas de s'agrandir ! Au total 2200 blessés, 400 personnes en prison, 784 signalements de violences policières... et aucune peine prononcée. Depuis le début du mouvement, Emmanuel Macron et son gouvernement ont choisi de dénoncer «l’ultra-violence» des manifestants et de nier l'existence de violences policières dont ils sont responsables. Mais quand on voit cette liste, une seule conclusion s'impose : la violence d'Etat est illégitime et nous devons la faire cesser !

 (14/5/2019)     (953 signes)

96 - Pour la planète, le grand blabla ne suffira pas

Tous les scénarios annoncés par les experts sont alarmants : la moitié des espèces éteintes dans moins de trente ans, le niveau des océans qui monte et submerge des zones habitées, des déplacements de population massifs suite aux sécheresses, des pénuries alimentaires, etc...

Et pendant ce temps, le gouvernement aggrave la situation. Il y aurait pourtant des choses à faire, en utilisant par exemple pour la transition ecologique l'argent du CICE donné aux entreprises du cac 40. Il est urgent d'exproprier les entreprises les plus polluantes dont les françaises Total, Lafarge, Air Liquide, Saint Gobain … 70% des émissions de gaz à effet de serre seraient l'oeuvre de 100 multinationales.

Cette lutte pour notre survie mobilise de plus en plus partout dans le monde. Les étudiant.e.s et les lycéen.ne.s appellent à la grève le vendredi 24 mai : rejoingons-les (petits et grands)

 (14/5/2019)     (927 signes)

95 - ÉLECTIONS EUROPÉENNES DU 26 MAI : VOTONS ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE

VOTONS LUTTE OUVRIÈRE

Macron se présente aujourd’hui comme le seul rempart contre Marine Le Pen et le Rassemblement National. C’est pourtant bien sa politique au service des riches et des capitalistes, dans la foulée de celle de Sarkozy ou de Hollande, qui permet à Marine Le Pen et son parti de se poser en défenseurs des classes populaires. Mais ne soyons pas dupes.

Par exemple, après avoir fait mine de soutenir le mouvement des « Gilets jaunes », Le Pen et le Rassemblement National se félicitent aujourd’hui de la fermeté de la répression de Macron contre ce mouvement et et contre tous ceux et celles qui contestent l’ordre social capitaliste.

Alors le 26 mai, pour donner une voix à notre volonté de changement radical de société au profit du plus grand nombre, pour une Europe des travailleurs et des peuples, de la solidarité, contre celle du capital et de la mise en concurrence généralisée, le NPA appelle à voter pour la liste présentée par Lutte Ouvrière : parce que pour la défense des intérêts des classes populaires, pas de solution sans un programme véritablement anticapitaliste et internationaliste.

 (14/5/2019)     (1195 signes)

94 - FRANCE TELECOM : LE CAPITALISME EN PROCÈS

La semaine dernière, le procès de 7 dirigeants de France-Télécom-Orange s’est ouvert, poursuivis pour harcèlement moral de 2006 à 2010. Pour supprimer 20.000 postes en 3 ans (soit un emploi sur cinq), ils avaient organisé un système de « management par la terreur », acculant les salariés à quitter leur poste puisque fonctionnaires, ils ne pouvaient pas les licencier.

En 2007, Didier Lombard, alors PDG, s’était même vanté de faire « les départs d’une façon ou d’une autre, par la porte ou par la fenêtre ». Il a tenu sa promesse : 19 suicides et 12 tentatives de suicide en quelques années, sans compter ceux et celles qui ont sombré dans de graves dépressions.

Des techniques de management assassin qui se généralisent aujourd’hui dans tous les secteurs, avec pour seul objectif de « créer de la valeur pour l’actionnaire ». Un procès qui ne suffira donc pas à y mettre fin, même s’il permet de révéler au grand jour les pires pratiques patronales.

Mais sacrifier la santé, voire la vie des travailleurs, pour faire du profit, c’est la logique même du capitalisme. C’est tout ce système qui est à condamner.

 (14/5/2019)     (1152 signes)

93 - La santé de tous ou les intérêts des actionnaires : il faut choisir !

Monsanto, rachetée récemment par la Bayer, est la firme qui produit le Round Up et d’autres produits phyto sanitaires à base de glyphosates. Les dangers pour la bio diversité et la population,sont avérés.

Un  jury d’un tribunal américain vient de condamner Monsanto : 1,8 milliard d’euros à verser à un  couple atteint d’un cancer qui avait porté plainte pour non information des dangers du RoundUp.

En Europe, Monsanto Bayer est à la manœuvre  :

fichage des journalistes et des politiques, « achat » d’études en leur faveur…Et Macron a mis sur sa liste européenne un ami reconnu par Monsanto

Les agissements de Bayer Monsanto en rappellent d’autres tout aussi nocifs pour la santé : le tabac,..et aussi l’automobile. Le dieselgate avec Volkswagen obligé de payer 27 milliards d’euros vaut le scandale Monsanto. Et Renault utilise les mêmes dénis face aux travaux scientifiques indépendants qui prouvent la nocivité de ses pratiques.

 (14/5/2019)     (1000 signes)

92 - Les Balkany : main basse sur la ville par la mafia, ce n’est pas qu’un film italien.

Fraude fiscale,  corruption, blanchiment, prise illégale d’intérêts   : voilà quelques unes des accusations visant le couple Balkany dirigeant  la ville de Levallois depuis 25 ans. Une fortune évaluée à 16,5 millions d’euros sans même payer l’ISF. Des montages financiers pour camoufler la possession de résidences de luxe dans les Antilles et à Marrakech. Etc...

Les entreprises  de BTP sélectionnées pour bétonner Levallois : voilà la première source  de leur enrichissement, décrite dans un livre « French Corruption » publié en 2014 par un connaisseur,  leur ancien adjoint.

Depuis Balkany est toujours maire et sa femme  conseillère générale LR dans les Hauts de Seine, chargée de l’Education.  Sarkozy, ancien parrain du département  à la suite de Pasqua, les a  soutenus.

Le procès des Balkany ? Enfin !  Mais c’est tout un système qu’il faut renverser, celui fondé sur le fric et les intérêts du capital !

 (14/5/2019)     (995 signes)

91 – Libye, Le jeu trouble de la France

Alors que le vent de la contestation contre les dictatures se levait en 2011 en Libye comme en Tunisie, en Syrie et en Egypte, l’intervention occidentale, France en tête, pour liquider Khadafi a semé un chaos durable, où la population est l’otage d’une guerre civile sans merci entre factions et milices parmi lesquelles celles liées à l’islamisme radical.

En 2016, sous l’égide de l’ONU,  a été mis en place un gouvernement dirigé par Fayez Al Sarraj. Mais sa légitimité est contestée par diverses oppositions dont celle dirigée par le maréchal Haftar, qui vient en avril de déclencher une grande offensive militaire contre Tripoli. Une situation dans laquelle la France joue un double jeu dénoncé notamment par l’Italie et objet de la rencontre de début mai entre Macron et Sarraj.

Officiellement la France soutient Al Sarraj, mais en sous-mains elle apporte depuis Hollande conseils et soutien matériel à Haftar. Un pied dans chaque camp en prévision de l’avenir. Une diplomatie cynique avec l’enjeu pétrolier en arrière fond.

 (14/5/2019)     (1061 signes)

90 - ILS VEULENT REDUIRE LES DEPENSES D’EDUCATION …

En matière d’éducation, le gouvernement prétend améliorer « l’égalité des chances », par exemple, en limitant à 24 le nombre d’élèves de certaines classes de maternelle et primaire.

Mais ce sera sans moyens supplémentaires. Ce qui fera augmenter les effectifs dans toutes les autres. Réduire le déficit budgétaire, c’est leur dogme. Mais ils refusent de revenir sur les milliards de largesses aux riches et aux entreprises. Leur choix, c’est de trancher à vif dans les dépenses d’utilité publique : supprimer des classes et des postes, remplacer les fonctionnaires titulaires par des contractuels, augmenter le nombre moyen d’élèves par classe, inciter les jeunes à préférer l’apprentissage plutôt que la poursuite d’études, etc.

Le résultat sera forcément une dégradation des conditions de formation du plus grand nombre, et des difficultés plus grandes pour s’en sortir dans la vie. Surtout si en plus, du collège au lycée, leurs réformes aggravent la sélection sociale, au détriment des jeunes issus des milieux populaires. Ça suffit !

 (13/5/2019)     (1083 signes)

89 - Pas question de payer pour leur dieselgate !

Renault est depuis janvier 2017 sous le coup d'une information judiciaire  pour « tromperie » à propos de ses pratiques sur la dépollution des moteurs diesel. On l’avait presque oublié.

Un institut de recherche  missionné par les juges maintenant rendu public  montre  que pour certains modèles les dispositifs antipollution sont rendus inopérants  en dessous de 50 km/h, c’est à dire partout en ville. Là où les émanations des moteurs diesel  sont les plus dangereuses, à l’origine de 48 000 décès prématurés chaque année en France

Le plus fort c’est que Renault ne nie pas ces faits mais argue qu’ils sont légaux.  Mortifères mais légaux. Le bal des « faux culs ».

Volkswagen a du débourser 27 milliards d’euros pour ses errements en matière diesel.  Pas une hésitation : les salariés ne sont rien responsables des errements de leurs patrons. A eux seuls de payer si nécessaire sur leurs dividendes et leurs patrimoines perso enrichis par notre travail !

 (13/5/2019)     (998 signes)

88 - La vidéo Ghosn : le luxe étalé de ceux qui bloquent nos salaires

La vidéo de la fête organisée par Carlos Ghosn au château de Versailles en 2014 est maintenant partout sur le net. On avait déjà quelque photos et on a maintenant la vidéo « officielle », celle commandée par Ghosn lui-même pour mieux immortaliser sa fête versaillaise qui a coûté 630 000 euros (vidéo sur www.npa-auto-critique.org)

Et c’est Renault qui a payé ! Du vol pur et simple extorqué au travail des salariés, les seuls vrais créateurs des richesses.

Au lendemain de son arrestation au Japon en novembre 2018, le numéro 2 de Renault Thierry Bolloré avait osé écrire aux salariés du Groupe, « en votre nom, nous voulons écrire ici notre total soutien à notre président directeur général ». La honte ! Mais Bolloré et ses acolytes bloquent toujours les salaires. Ils doivent rendre des comptes

Assez de mensonges. Ils savent trouver l’argent pour se vautrer dans le luxe. Si on s’y met tous ensemble, sûr qu’on pourra gagner sur nos salaires.

 (13/5/2019)     (1009 signes)

87 - Suicides en chaine … par contagion ?

Deux jours à peine après le début du procès le visant ainsi que d’autres ex-dirigeants de France Télécom-Orange, l’ancien président Didier Lombard a donné son explication concernant les 19 suicides et 12 tentatives de suicides en quelques années : selon lui ces morts auraient été provoquées par “l’effet Werther”, c’est-à-dire un phénomène médiatique de “contamination, un suicide en entraînant un autre”.

Il oublie seulement le plan de restructuration qu’il a mis en place à la même époque dans le but de se débarrasser en deux ans de 22 000 salariés. Avec ces mêmes techniques de management assassin qui se généralisent aujourd’hui dans tous les secteurs, privés comme publics, cela nous rappelle souvent la tentative de suicide, le burnout ou la dépression de tel ou telle collègue dans notre propre entreprise.

Non, nous venons au travail pour gagner notre vie, pas pour la perdre. Les responsables doivent rendre des comptes !

 (13/5/2019)     (968 signes)

86 - Cyanure ou chlorobenzylidène malonitrile ?

Depuis plusieurs semaines les nombreux cas de séquelles et d’effets persistants après exposition aux gaz lacrymogènes relancent le débat sur la composition chimique (tenue secrète) que la police nous fait inhaler à chaque manifestation des Gilets Jaunes.

Le cyanure a plusieurs fois été repéré dans le sang des victimes faisant ainsi craindre le pire. Cependant faut-il vraiment chercher si loin ? Si la question du cyanure fait débat, tout le monde s’accorde à dire que le chlorobenzylidène malonitrile, la substance principale du gaz dit « CS », est elle-même très dangereuse et possiblement mortelle.

Le problème réside avant tout dans son utilisation ultra massive ces derniers mois et notamment, selon l’observatoire des pratiques policières, quand les manifestants sont « nassés » c’est-à-dire prise au piège sans possibilités d’en échapper. Sans oublier que toute cette violente répression entraine au passage de juteux bénéfices pour les principaux fabricants de gaz qui sont d’ailleurs français…

 (13/5/2019)     (1044 signes)

85 - Ils  veulent criminaliser les mouvements sociaux !

Tous les coups sont possibles pour Macron, Castaner et le gouvernement.

Le 1er mai des manifestantEs se réfugient dans l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour échapper aux grenades lacrymogènes et aux charges brutales des forces de répression. Le pouvoir se saisit de cette occasion pour dénoncer les manifestantEs qualifiéEs de casseurs, pillards, et faire appel à l’émotion et à l’indignation de la population en laissant croire que les manifestantEs s’attaquent à un hôpital.

Une photo est même publiée avec un titre dénonçant « l’intrusion de l’hôpital » alors qu’il s’agissait d’un commissariat. Le Directeur de l’AP-HP en serviteur zélé du gouvernement publie un communiqué se souciant à son tour de la vérité comme d’une guigne.

Les témoignages du photographe et d’autres personnes notamment des personnels de l’hôpital ont heureusement permis de rétablir la vérité.

Le véritable casseur c’est ce gouvernement qui veut détruire tous nos acquis sociaux au profit du patronat !

 (2/5/2019)     (1029 signes)

84 - Des urgences à tous les services

Après la victoire, en début d’année des Urgences de l’hôpital H.Mondor de Créteil, la grève est relancée à Saint Antoine à Paris en mars, et s’étend. Les urgences de Valence sont mobilisées depuis fin mars.  Au 1er mai ce sont 21 services d’urgences de l’AP-HP qui ont rejoint la mobilisation, Strasbourg, la Croix Rousse à Lyon, Mantes la Jolie, Nantes, Tours, Besançon, Toulouse, Angers, Mulhouse…. Une véritable épidémie !

Cela fait des années que, dans les services d'urgence des hôpitaux notamment, les personnels médicaux et non médicaux tirent le signal d’alarme. Les besoins sanitaires de la population ne peuvent plus être assumés par la médecine libérale, les  conditions de travail se dégradent, les effectifs insuffisants, les petits managers  sont parfois arrogants, et les salaires à la traîne : le mélange est explosif. Et pour les patientEs, c’est donc une mauvaise prise en charge avec des heures d'attente sur des brancards dans les couloirs avant de voir un médecin et d'être éventuellement hospitaliséEs. Défendons nos services publics !

 (2/5/2019)     (1088 signes)

83 - EN FINIR AVEC LE SECRET DES AFFAIRES

Selon la presse, 35 millions de $ auraient été détournés entre 2011 et 2018 aux dépends de Nissan via une quarantaine de sociétés écrans aux mains du clan Ghosn. Et selon l’enquête interne, 10 millions aux dépends de Renault.

Selon Ghosn « tout le monde était au courant ». Pour acheter le silence, les dix plus hauts cadres ont touché en moyenne 1,47 million en 2018 (+15,6% sur un an). L’industrie auto est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux mains de PDG maffieux, protégés par des administrateurs fantoches. Expropriation des patrons voyous ! Ouverture des livres de compte et réquisition de Renault pour gérer nous-mêmes notre entreprise !

 (17/4/2019)     (690 signes)

82 - Loi PACTE : tout pour le patronat

La loi Pacte – Plan d’Action pour la Croissance et la transformation des Entreprises, adoptée définitivement le 11 avril, a surtout fait parler d’elle à propos de la privatisation d’ADP Aéroports de Paris. Après le scandale du bradage des autoroutes aux multinationales Vinci, Eifage et Albertis, le gouvernement a décidé d’en rajouter avec ADP et la Française des Jeux.

Sans compter, mais hors loi Pacte, la privatisation des barrages hydroélectriques. Moins connue du grand public, les mesures de la loi Pacte destinées à satisfaire les attentes patronales : une pluie de mesures permettant d’alléger leurs impôts et cotisations sociales. Sans contrepartie comme d’habitude, mais dont le résultat « espéré » par le gouvernement serait une dynamisation des créations d’emplois.

Une philosophie développée par le ministre de l’économie  à l’université d’été du Medef en 2017 : « A vous entrepreneurs, je ne dis pas : c’est donnant-donnant. Je ne crois pas à cette logique de conditions qui ruine le bien le plus précieux en économie : la confiance ».

 (17/4/2019)     (1084 signes)

81 - Notre Dame de Paris … jusqu’à plus soif

L’incendie qui a ravagé ce monument historique de la capitale n’a rien d’anodin et n’est évidemment pas une bonne nouvelle. Mais il y a de quoi avoir la nausée à l’avalanche de bondieuseries dont on nous ressasse les oreilles. Sans compter la quasi unanimité médiatique à vanter la nécessaire l’une union nationale face au désastre. Alors même que depuis des mois les gilets jaunes et autres mouvements sociaux dénoncent la fracture sociale et les inégalités criantes au sein de la société, il nous faudrait remercier tous en chœur les Arnault, Pinault, Bettencourt et autres qui vont aligner des millions pour la reconstruction de l’édifice. Ils voudraient nous faire oublier l’origine de la fortune de ces gens-là : des milliards pompés sur notre travail, des milliards gagnés en gelant les salaires, en supprimant des emplois, ou en profitant de mesures comme la suppression de l’ISF.Ne tombons pas dans le piège. 

 (17/4/2019)     (1038 signes)

80 - Les félicitations de l’extrême droite pour Castaner

Depuis des mois, la police de Castaner pourchasse, matraque et mutile ceux et celles, gilets jaunes ou autres, qui osent se battre pour le pouvoir d’achat et la justice sociale. C’est l’envers du décor du soi-disant « grand débat ».

Mais le dit Castaner, qui paradait aux côtés de Salvini,  à la récente réunion des ministres de l’intérieur du G7 à Paris, s’est aussi fait remarquer en osant affirmer que les associations qui secourent les migrants en détresse en Méditerranée agissaient en « collusion» avec les « passeurs ». Des propos révoltants qui lui ont attiré les félicitations de l’extrême droite française.

Le groupuscule Génération Identitaire lui a décerné une carte « d’adhérent d’honneur ». Et le RN de Marine Le Pen l’a félicité de lui donner enfin raison. On a les honneurs qu’on mérite. Tout cela n’a pas l’air de gêner Macron qui prétend être aujourd’hui le seul rempart contre l’extrême droite. Alors même que c’est « sa » politique, après celle de ses prédécesseurs qui lui donne du grain à moudre..

 (17/4/2019)     (1072 signes)

79 - Yemen : la France empêtrée dans une sale guerre

La pire crise humanitaire au monde depuis longtemps selon l’ONU : c’est le résultat de la guerre à mort  menée par l‘Arabie Saoudite et ses alliés au Yemen depuis 2015.

Avec entre autres du matériel français : chars, Mirages, blindés, hélicos …et deux navires participant  au blocus qui affame les populations civiles. Une scandaleuse implication confirmée cette semaine par la publication dans les médias d’un rapport  « secret défense » remis au gouvernement fin septembre 2018.

Un gouvernement qui ment depuis effrontément à ce sujet.  F.Parly, ministre de la défense sur France Inter le 20 janvier 2019 :  «  Je n’ai pas connaissance du fait que des armes françaises soient utilisées dans ce conflit ». Le Drian, ministre des affaires étrangères, le 13 février : »Nous ne fournissons rien à l’armée de l’air saoudienne », alors même que les avions saoudiens sont équipés d’un système de guidage des missiles bien français.

Pour Macron et les siens, les profits des vendeurs d’armes pèsent évidemment plus que le sort de millions de yéménites.

 (17/4/2019)     (1093 signes)

78 - FILIERE AUTO : GARANTIE DE L’EMPLOI POUR TOU(TE)S!

L’usine Bosch de Rodez (Aveyron), qui ne produit que pour le diesel, est menacée. Bosch a été impliqué dans le dieselgate en concevant des logiciels truqueurs. En politicien démagogue, Macron s’était posé en champion du diesel. Maintenant il soutient les donneurs d’ordre (Renault et PSA), qui bloquent leurs commandes et se tournent vers d’autres technologies.

Les travailleurSEs n’ont aucune responsabilité dans cette situation (recherche du profit capitaliste et réchauffement climatique). La garantie de l’emploi est donc leur seule exigence.

L’État actionnaire intervient bien dans les affaires de Renault pour la succession de Ghosn, alors pourquoi pas quand 15 000 emplois sont en jeu ? Le 13 avril, une marche unitaire départementale a rassemblé 2000 personnes, dont Philippe Poutou, en lutte contre la fermeture de l’usine Ford de Blanquefort où il travaille. Un pas vers les luttes d’ensemble, indispensables pour imposer pour de bon la garantie de l’emploi pour toutes et tous.

 (17/4/2019)     (1038 signes)

77 – Des centaines de millions pour Notre Dame de Paris

Eh oui, ils en seront tous : Total, Bouygues, Vinci... Sans compter les Arnault (4ème fortune mondiale), Bettencourt (femme la plus riche du monde) ou le "mécène"  Pinault ... à verser « généreusement » des centaines de millions pour reconstruire Notre Dame de Paris …  A eux trois, leur fortune personnelle est évaluée au total à 131,9 milliards d'euros. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas leur argent, c’est le nôtre, celui de notre travail, qu’ils nous refusent en augmentations de salaires ou en supprimant des milliers d’emplois. Leur président se refuse même encore à les ponctionner du moindre ISF. Alors ce ne sera pas un miracle !

 (17/4/2019)     (690 signes)

76 - TRAVAILLER JUSQU’A LA MORT ? NON MERCI

Tom Enders, le patron d’Airbus, est parti en retraite le 10 avril à 60 ans  avec une prime de 36 millions d’euros : plus de 2000 ans de SMIC…avec une pension de 900 000 euros net par an. Et ils font mine de ne pas comprendre pourquoi on accepterait, pour nos retraites, le recul de l’âge légal et la baisse des pensions.

 (17/4/2019)     (358 signes))

75 - Un succès : deux mille participants à la marche pour l’emploi dans la filière automobile en Aveyron

Elle était appelée samedi 13 avril par CGT, Sud et CGC. Rassembler des usines d’équipements automobiles distantes d’une trentaine de kilomètres cc’est déjà une première convergence des luttes. Cela a eu incontestablement un effet d’entraînement positif.

Le seule participation automobile extra-aveyronnaise était celle de Philippe Poutou venu au nom du syndicat CGT Ford apporter son soutien. Dommage que les maires de droite aient refusé qu’il prenne la parole. C’est vrai qu’ils n’aiment pas la convergence des luttes

Les donneurs d’ordre Renault et PSA, et tous les décideurs qui ne font rien pour trouver des activités en remplacement : ce sont les responsables des milliers de suppressions d’emploi en préparation.

A plus de 2000, cette manifestation est un pas vers un tous ensemble à préparer entre salariés des sous- traitants et ceux de PSA et Renault. Voilà ce que défend le NPA !

 (16/4/2019)     (958 signes))

74

Le Chiffre : 36 millions d’euros

Vous ne rêvez pas ! C’est le montant de la retraite chapeau que va toucher Tom Enders, le patron d’Airbus, partant en retraite le 10 avril à 60 ans. C’est effectivement plus de 2000 ans de SMIC … avec une retraite légale de 900 000 euros net par an.

Et ils font croire de ne pas comprendre pourquoi les Gilets Jaunes sont toujours là, en colère, et ne se satisferons pas des broutilles et enfumages pour rafistoler ce système capitaliste aussi violent qu’injuste

 (2/4/2019)     (493 signes)

73 - Et ça continue …

Dans la Sarthe, ce sont plus de 800 salariés de la papeterie Arjowiggins qui devraient se retrouver sur le carreau. Depuis l’annonce il y a trois mois, ils sont en colère, baladés depuis, dans l’attente d’une potentielle reprise, invités par les pouvoirs publics, les élus locaux et les directions syndicales à ne pas trop faire de vagues pour ne pas inquiéter les éventuels repreneurs...

Pourtant le groupe Sequana, propriétaire de l’usine, affiche un chiffre d’affaire de 2,8 milliards d’euros en 2017 : largement de quoi garder tous les emplois, en rognant un peu sur les bénéfices !

Et cette fermeture vient s’ajouter à bien d’autres plans de licenciements annoncées ces dernières semaines par des groupes florissants : Kingfisher, qui devrait fermer 11 magasins Castorama et Brico Dépôt ; Carrefour, qui après avoir supprimé 4 500 emplois l’année dernière, voudrait en supprimer à nouveau 1300 en 2019 ; les groupes automobiles, qui programment 10 à 15 000 suppressions d’emplois, avec entre autres la fermeture des usines de Ford Blanquefort, PSA Saint-Ouen et PSA Hérimoncourt ou encore la menace de fermeture de l’usine Bosch de Rodez...

Un grand mouvement d’ensemble sera vraiment nécessaire pour faire reculer les requins de la finance !

 (1/4/2019)     (1262 signes)

72 - Voici ce que le gouvernement prévoit pour vos enfants dans les écoles :

• disparition des écoles primaires dans les communes, telles que nous les connaissons. Le principal du collège de secteur gérerait ces établissements aidé d’un adjoint en charge de plusieurs écoles. Pour vous parents, la proximité avec les directeurs et directrices sera mise à mal.

• disparition de l’obligation pour l’état d’accueillir les enfants au plus près de leur domicile. Les élèves seront scolarisés dans l’établissement où il y aura de la place et qui ne sera pas forcément l’école de quartier.

• moins de classes maternelles avec la création de jardins d’enfants sans enseignant-e-s formé-e-s. Le projet de loi annonce une scolarisation obligatoire dès 3 ans. L’État financera donc des maternelles privées alors qu’aujourd’hui 97 % des élèves de 3 ans sont déjà scolarisés. Il est à prévoir que le budget des écoles publiques soit fortement impacté.

• de plus en plus d’enseignant-e-s seront recruté-e-s sans formation pour enseigner.

• les élèves de CP et CE1 des milieux défavorisés sont moins nombreux par classe mais, sans moyens, cela implique plus d’élèves dans les autres classes.

• l’inclusion des élèves en situation de handicap sera mise à mal par des moyens d’accompagnement trop faibles.

Et c’est présenté comme « L’ ECOLE DE LA CONFIANCE »

 (1/4/2019)     (1305 signes)

71 - « L’ ECOLE DE LA CONFIANCE »

Voici ce que le gouvernement prévoit pour vos enfants dans les collèges et lycées :

• la réforme du lycée, avec la perte du caractère national du baccalauréat, la disparition des filières au profit de spécialités inégalement réparties sur les établissements. Les élèves de la classe de seconde devront choisir des options qui détermineront déjà leur orientation. Cette réforme est très inégalitaire en fonction de la taille et de l’implantation des lycées et va provoquer immédiatement une augmentation du nombre d’élèves par classe.

• la réforme du lycée professionnel va réduire le nombre d’heures d’enseignements pour les élèves et rendre ainsi plus complexe toute poursuite d’étude dans le supérieur.

• une diminution des moyens dans le secondaire qui aura pour conséquence une augmentation du nombre d’élèves par classe et une augmentation record du nombre d’heures supplémentaires imposées aux personnels.

• dans les collèges et lycées, des surveillants par ailleurs étudiants, pourront enseigner.

 (1/4/2019)     (1027 signes)

70 - Pour faire vivre le « système »

Renault chouchoute ses hauts cadres

Goshn : 13 millions d’euros en 2017, 710 fois le Smic brut.  On connait depuis longtemps la façon dont se goinfrent les dirigeants des grandes entreprises, Pdg, Dg, membres du Comité exécutif. Avec la bénédiction, malgré quelques réserves, des actionnaires, dont l’Etat. De quoi se plaindraient-ils, pour Renault, le dividende par action a plus que doublé depuis 2012. Des millions et des millions gagnés sur une exploitation accrue de la masse des salariés : suppressions d’emplois, gel des salaires, compétitivité-emploi… sans compter l’explosion du nombre d’intérimaires sans statut Renault. Le dernier bilan social permet de mettre en lumière une autre catégorie de privilégié-es du système Ghosn : les dix plus hauts cadres non dirigeants. En moyenne, ils et elles ont touché 1,47 million chacun-e en 2018 ; en augmentation de 15,6% par rapport à 2017. Il parait que ces salaires rémunèrent les « forces vives » arrachées à la concurrence. Une manière pour le « système Ghosn » d’acheter le silence sur ses pratiques.

1083 signes titre compris

 (1/4/2019)     (1108 signes)

69 - LE GOUVERNEMENT, 1er DIFFUSEUR DE FAKE-NEWS

Pour décrédibiliser les mobilisations, le gouvernement accuse le mouvement social de colporter des fake-news : Macron à l’encontre des gilets jaunes, et dernièrement Blanquer à l’encontre du personnel de l’Education nationale qui commence à se mobiliser contre son projet « L’école de la confiance » (le cynisme à l’état pur). Le gouvernement n’a plus que la répression et la désinformation pour tenter d’imposer sa politique antisociale, rejetée par une majorité de la population. Sibeth Ndiaye, l’ex-conseillère com’ de Macron qui vient d’être nommée porte-parole du gouvernement, déclarait : « J’assume parfaitement de mentir pour protéger le président » (L’express, 12/07/2017). C’est sans aucun doute la personne la plus « honnête » et « crédible » de ce gouvernement !

 (1/4/2019)     (817 signes)

68 - Brésil : Bolsonaro nostalgique de la dictature

Au Brésil, le coup d’Etat du 31 mars 1964 renverse le président démocratiquement élu. C’est le début d’une dictature militaire qui va durer jusqu’en 1985, avec son lot d’horreurs : 434 assassinats politiques, des dizaines de milliers d’arrestations, torture à la clé, des milliers d’indigènes liquidés. Des crimes qui ne font jusqu’à aujourd’hui l’objet d’aucune condamnation, une loi d’amnistie de 1979 protégeant les bourreaux. L’actuel président Bolsonaro déclarait même en 2016 que la seule erreur des militaires, c’était de « torturer sans tuer». C’est donc sans états d’âme qu’il avait demandé aux militaires brésiliens de célébrer ce 31 mars 2019 l’anniversaire du coup d’Etat de 1964. Ce qui a soulevé un tollé dans le pays, et divisé ses propres rangs. Par contre on attend toujours les réactions indignées de Macron et ses homologues européens. Prochaine étape du sale boulot de Bolsonaro : dynamiter le système de retraites pour économiser des milliards sur le dos des salariés et en livrer la gestion au privé (fonds de pension). Souhaitons que des mobilisations sociales d’ampleur lui fassent barrage.

 (1/4/2019)     (1161 signes)

67 - Chassez le naturel …

En novembre dernier, Laurent Wauquiez et certains membres du parti Les Républicains avaient bien essayé d’enfiler un gilet jaune, dans l’espoir de se donner un petit air proche du peuple et glaner quelques voix.

Leur costard-cravate de fils de riches a vite repris le dessus. Voila que des députés de ce parti viennent de proposer un projet de loi visant à supprimer le RSA aux manifestants qui commettraient des « exactions » lors des manifestations.

Macron pense que si une militante de plus de 70 ans est gravement blessée par les flics, c’est bien fait pour elle, elle n’avait qu’à « être raisonnable ». Les amis de Wauquiez pensent que pour fermer sa gueule à celui qui n’a que le RSA, il suffit de lui couper les vivres.

Deux raisons de plus d’enfiler son gilet jaune collectivement partout où on le peut.

 (1/4/2019)     (826 signes)

66 - Il veulent encore dégrader nos retraites

Un temps mis de côté en raison du mouvement des Gilets Jaunes, le « débat » sur les retraites pointe à nouveau le bout de son nez. En effet, la ministre Agnès Buzyn a estimé que « notre système de retraite ne pourra pas tenir » et annoncé ne pas être hostile à un relèvement de l’âge de la retraite. Propos jugés « courageux » par Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef pour qui « il faut se poser la question » de l’âge de départ. Relayé par Xavier Bertrand qui propose de repousser l’âge légal de la retraite à 65 ans.

Elles sont loin les promesses de Macron de maintenir les retraites à 62 ans. On voit bien que de tous ces faiseurs de lois, il y en a bien peu qui ont passé leur vie à travailler …. Pour leur imposer le retour de la retraite à 60 ans pour tous et 55 pour les travaux pénibles, il faudra bien un jour mettre le paquet

 (1/4/2019)     (887 signes)

65 - Pour une Europe des travailleurs !

Le ridicule feuilleton du Brexit se poursuit. Le 29 mars, les députés britanniques ont pour la troisième fois rejeté le projet d’accord de sortie de l’UE proposé par la première ministre, Theresa May. Mais, suspense, celle-ci n’exclut pas de soumettre une dernière fois le texte avant le 12 avril… À cette date le Brexit aurait bien lieu, même sans accord.

Et c’est parce que les patrons britanniques sont inquiets des conséquences sur leurs affaires que leurs députés jouent à cette valse hésitation.

Leur Europe, c’est celle qui organisent leurs affaires et s’attaquera à nos acquis. Les travailleurs n’ont pas à subir ces petits jeux de poker entre les diplomates qui négocient les affaires de la grande bourgeoisie. En Grande-Bretagne comme ici, ce n’est pas une Europe du fric que l’on veut, mais une Europe des travailleurs.

 (1/4/2019)     (863 signes)

64 - Non aux pogroms !

« Les Roms enlèvent des enfants et des jeunes femmes dans des camionnettes blanches », cette scandaleuse fake new savamment orchestrée par l’extrême droite et largement relayée sur les réseaux sociaux a suffi pour que, la semaine dernière, nous nous croyions revenus au Moyen-Age. C’est que l’extrême-droite a de nouveau montré son vrai visage : celui du racisme ouvert et violent, du lynchage et des expéditions punitives plongeant toute la communauté Rrom, du 93 notamment, dans la terreur. C’est le résultat d’années de banalisation du racisme anti-rom dans les médias mais aussi, de la part des différents gouvernements qui se sont succédé, de Valls à Macron en passant par Collomb.

 (1/4/2019)     (703 signes)

63 - Jamais sans toit !

Le 31 mars, c’est la fin de la « trêve hivernale » : les expulsions locatives vont pouvoir reprendre, tandis que des hébergements d’urgence et des squats vont devoir fermer. Pour le gouvernement, cela représente de petites économies. Pour les pauvres, cela signifie la rue et l’exclusion.

Ce qu’il faudrait, c’est réquisitionner en urgence les logements vides (comme l’exige une loi jamais appliquée) et faire construire de nouveaux logements bon marché.

Macron avait promis « zéro personne à la rue ». Dans les faits, c’est plutôt « zéro euro pour les pauvres »

 (1/4/2019)     (578 signes)

62

Le chiffre : 36 euros

C’est d’après Marine Le Pen le montant du SMIC en France ! C’est ce qu’elle a déclaré lors de l’émission politique sur France 2 le 14 mars, dans un débat sur l’Europe et le SMIC européen. Décidemment l’héritière, du milliardaire Le Pen n’a aucune idée de ce qu’est la vie quotidienne des salariés. Pour information, le SMIC est à 10,03 € brut de l’heure ! Beaucoup trop peu, ce qui n’empêche pas, au passage, Mme LE PEN et le Rassemblement National de s’opposer à son augmentation.

 (1/4/2019)     (502 signes)

61 - GHOSN-PELATA : PETITS MEURTRES ENTRE AMIS

Le 13 mars, Sur le plateau de BFM Business, l’ancien directeur général du groupe Renault s’est exprimé sur les malversations et abus de confiance dont est actuellement soupçonné Carlos Ghosn. Ce dernier a dénoncé un complot de Nissan pour le faire tomber.

Mais pour Pelata « toute l’histoire de la théorie du complot est bidon ». Au passage, il en profite pour dire que concernant le système Ghosn, tout le monde savait. Coup de pied de l’âne de celui qui a été longtemps le bras doit de Ghosn, avec qui il avait décidé en 2008 de supprimer 6.000 emplois chez Renault, avant de servir de fusible en 2011, dans la soi-disant affaire des « espions ».

Mais pour des gens comme Pelata, limogeage ne signifie pas chômage de longue durée. Il est à la tête de la société de conseil « Meta Consulting » qu’il a fondée, et par ailleurs siège au conseil d’administration de Safran (aéronautique) et Orano (recyclage de déchets nucléaires), avant d’être en plus chargé en 2018 par Macron d’un rapport sur la voiture autonome et les nouvelles mobilités.

 (20/3/2019)     (1083 signes)

60 - Retraites : le vrai problème dépasse la question de l’âge légal

Faut-il reculer l’âge légal à partir duquel on peut partir à la retraite sans décote (actuellement 62 ans) ? Pas hostile à l’idée dimanche dernier, la ministre de la santé Agnès Buzin a fait machine arrière depuis. Et si tout cela n’était que de l’enfumage. Il est en effet possible de reculer l’âge « effectif » de départ à la retraite sans toucher à ce seuil légal. Déjà, avec les réformes précédentes, un jeune né après 1973 commençant à travailler à 22 ans devra accumuler 43 ans de cotisations. Impossible pour lui de partir en retraite avant l’âge de 65 ans.  Avec la réforme Macron chaque personne en activité accumulera des points. Mais chaque année la valeur du point sera recalculée afin d’assurer l’équilibre entre les ressources en cotisations et les pensions de retraite à verser. Il suffira donc de diminuer la valeur du point pour diminuer le montant des pensions. Plus besoin de reculer l’âge légal de départ à la retraite. Ce sont les futurs retraités eux-mêmes qui décideront de travailler plus longtemps pour atteindre le niveau de pension souhaité.

 (20/3/2019)     (1131 signes)

59 - Après Ford Blanquefort,  Bosch à Rodez dans l’Aveyron ?

L’usine Bosch de Rodez avec 1 500 salariés est de la taille de celle de Ford à Blanquefort.  Elle ne produit que des injecteurs et bougies de moteurs diesel.  Faute de commandes des constructeurs automobiles,  tous les lundis, la fabrication est stoppée et les employés priés de rentrer chez eux.

Immédiatement 300 emplois sont menacés avec l’arrêt de lignes de montage et la mise en place d’une  seule nouvelle ligne de production d'injecteurs common rail, La baisse des volumes entraîne de 50 à 60 jours d'arrêt des productions. À compter d'avril, le chômage partiel sera enclenché, entraînant une perte moyenne de 30 euros par salarié et par jour chômé.

Rien pour  de nouvelles activités. Bosch et son siège en Allemagne se désintéresse complètement du problème et investit dans de nouvllees usines ailleurs Le gouvernement ne fait que causer. Encore un exemple de l’incapacité du marché capitaliste à garantir l’emploi en cas de diversification.

 (18/3/2019)     (1003 signes)

58 - Les voitures électriques,  on n’en voit pas encore beaucoup dans les rues  !

 Il n’empêche qu’avec tous les investissements en cours, on n’est plus dans le domaine de la « com » comme il y a dix ans. Cela devient sérieux ! Après le tout essence, le tout électrique ?

Cela ne changerait pas grand-chose au climat car de la fabrication de la voiture et des batteries jusqu’à   la mise à la casse, voiture électrique et voiture « thermique » globalement se valent. Au delà des baratins publicitaires ce sont les vrais chiffres. Qui dit nouvelles techniques dit nouvelles restructurations. 

Pour le patron de Volskwagen,  fabriquer un véhicule électrique demande un tiers de quantité de travail en moins que son équivalent thermique. Il faudra donc opérer des suppressions de postes. Nous voilà avertis !

Si fabriquer ces nouvelles voitures demande du travail en moins, alors c’est la réduction du temps de travail qui devrait être à l’ordre du jour. Progrès pour nous tous ou profit, il faut choisir !

 (18/3/2019)     (997 signes)

57 - État d’urgence pour la filière automobile diesel !

Selon les estimations fournies par les constructeurs automobiles eux-mêmes, sur un total   37 500 salariés dans cette filière, de 10 000 à 15 000 emplois   sont menacés dont 5 500 à court terme. Une usine, celle de Bosch à Rodez, est dès maintenant en panne d’activités.

Aucune ambiguïté : les responsables de cette situation sont les constructeurs automobiles et les gouvernements, et en particulier les français. Alors que les dangers des émanations de particules fines des motorisations diesel sont depuis longtemps dénoncés par l’Organisation Mondiale de la Santé et de nombreuses ONG, la population a été incitée à acheter des véhicules diesel.

La garantie de l’emploi pour tous est un préalable non négociable à la reconversion inéluctable de la filière diesel. Elle  ne pourra être obtenue que par une mobilisation d’ensemble. Aux provocateurs pollueurs de payer !

 (18/3/2019)     (920 signes)

56 - De Paris à Alger, Solidarité !

Le mouvement qui a débuté le 22 février en Algérie ne cesse de prendre de l'ampleur : ce sont maintenant des millions d'Algériens et d’Algériennes, toutes catégories sociales et générations réunies, qui défilent dans toutes les villes du pays.

Alors que Bouteflika à renoncé à sa candidature sous la pression populaire, tout en gardant le pouvoir, la colère n'est pas prête de retomber. Les revendications contre le 5eme mandat ont évolué en revendications contre le système corrompu qui accapare le pouvoir, pour la justice sociale et pour la répartition des richesses. Une partie du mouvement a comme perspective la création d’une assemblée constituante démocratique.
Et la révolte monte encore d'un cran avec des grèves qui débutent dans différents secteurs, et la volonté d'étendre la grève partout.

Comme on pouvait le lire sur des pancartes lors de la manifestation de vendredi dernier à Alger, "Macron soutient Bouteflika, les algériens soutiennent les gilets jaunes, Solidarité internationale !"

 

 (18/3/2019)     (1031 signes)

 

55 - Attentat raciste en Nouvelle-Zélande

49 morts et 90 blessés : voilà le terrifiant bilan de l’attentat commis par l’Australien Brenton Tarrant, un suprémaciste blanc, dans la mosquée de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Dans un « manifeste » rédigé avant le massacre, Tarrant justifie son acte par la volonté d’empêcher l’invasion des immigrés et la défense de « l’identité blanche ». Bien curieux, quand on sait qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande, ce sont les Blancs qui sont descendants d’immigrés…

Un pauvre type ? Un malade ? Sûrement, mais son acte meurtrier se veut politique. Dans son « manifeste », il cite plusieurs fois Trump. Les politiciens d’extrême droite répandent le racisme pour diviser et se faire élire. Ils motivent ainsi des groupes ou individus pour passer à l’acte. Qu’en pensent les Le Pen ? Ces démagogues devront aussi rendre des comptes !

 (18/3/2019)     (866 signes)

54 - Un système à dormir debout

La population dort de moins en moins, d’après Santé Publique France : en moyenne 6h42 en semaine en 2017, soit 1h30 de moins qu’il y a 50 ans. Cela a des conséquences importantes sur la santé (obésité, maladies cardiaques…).

En cause entre autre : le travail de nuit qui se développe, les longues journées de travail imposées par les patrons et les temps de trajet pour aller au boulot, qui ont explosé.

La majorité des salariés s’épuise au travail, pendant que des millions de chômeurs sont réduits à l’inactivité, et au stress qui va avec : un système cauchemardesque à renverser ! C’est vraiment le moment de revendiquer la diminution du temps de travail.

 (18/3/2019)     (682 signes)

53 - LES EFFECTIFS DE PSA ET RENAULT DIVISES PAR DEUX EN 20 ANS !

Avec la fermeture annoncée des sites de St Ouen et de Hérimoncourt PSA veut encore une fois tailler dans les effectifs. En 2019, avec 1900 départs volontaires prévus et 300 ruptures conventionnelles collectives contre 1400 embauches en CDI, le solde sera une fois de plus négatif.

PSA est sur la trace de Renault qui sous la houlette du tandem Ghosn-Bolloré a fait encore plus fort. Les effectifs de Renault en France sont descendus en dessous de 50000.

Augmenter à tout prix la productivité au mépris des conditions de travail, user et abuser de l’interim, dans l’objectif de servir de juteux dividendes aux actionnaires, voilà leur politique. Et ce alors que les progrès de la technique permettraient une vraie réduction du temps de travail et les embauches correspondantes en CDI.

 (7/3/2019)     (840 signes)

52 - Épée de Damoclès sur les chômeurs

Avec le mouvement des Gilets jaunes, le gouvernement n’ose pas sortir à grand bruit ses projets de lois contre les travailleurs. Alors, pour essayer de faire passer la réforme de l’assurance chômage, il se présente en sauveur, les négociations entre syndicats et patronat n’ayant pas abouti. Et pour cause, les patrons refusent de réduire la précarité. Normal, ça leur va très bien d’utiliser les travailleurs à leur guise.

Mais ce que Macron ne crie pas fort, c’est que son but est d’économiser un milliard d’euros sur le dos des chômeurs. Comme sauveur, on fait mieux. Rien ne sert de discuter avec ces exploiteurs ; donnons-nous les moyens de revendiquer le partage des richesses et du temps de travail entre tous.

 (5/3/2019)     (749 signes)

51 - Fins de mois, fin du monde

Mêmes coupables, mêmes combats

Tout le monde sait que la catastrophe climatique est en marche. Mais au-delà de belles paroles pour verdir leurs discours, au niveau des pouvoirs en place, rien de sérieux n’est fait pour l’arrêter. C’est ce que dénonce le mouvement des jeunes qui s’est répandu en Europe depuis la Suède, avec un appel à une grève mondiale pour le 15 mars. Symboliquement le lendemain, le samedi 16 mars marquera les quatre mois d’un mouvement des gilets jaunes qui, dans son combat pour le pouvoir d’achat, n’a cessé d’affirmer qu’il faut cesser d’opposer urgence climatique et urgence sociale. La course au profit engendre le blocage du pouvoir d’achat, les suppressions d’emplois et la casse des services publics. De même la recherche du profit à court terme par le lobby des énergies fossiles ou celui du béton conduit à la catastrophe climatique. Catastrophe sociale, catastrophe climatique : mêmes coupables, mêmes combats. Sans sortir de cette logique capitaliste, pas de justice sociale, pas de coup d’arrêt au réchauffement climatique. Des convictions à faire partager en participant massivement aux actions programmées les 15 et 16 mars prochains.

 (5/3/2019)     (1198 signes)

50 - La caution de Ghosn, un deal comme un autre

Carlos Ghosn est toujours en prison au Japon. Pour pouvoir être libéré avant son procès qui n’aura pas lieu  avant plusieurs moins l’ex PDG a pourtant des « ressources ». Il est prêt à sortir sur le champ « cash » 8 millions d’euros comme caution. Un montant bien sûr impossible à réunir pour le commun des salariés au Japon comme ailleurs.  Mais pour un  Carlos Ghosn ce  sont les revenus d’une seule demie année : il suffit de demander !

Mais pas  sûr que cela soit suffisant. Alors les avocats de Ghosn ont décidé d’en appeler à l’ONU , oui à l’ONU pour défendre cet exemple emblématique de l’opprimé. Jusqu’où peuvent-ils aller dans leur arrogance ?

Les millions de réfugiés de par le monde comme toutes les victimes de la loi du capitalisme mondialisé apprécieront. Sans parler des travailleurs de Renault ou de toutes nos boîtes, ici ou ailleurs, certains licenciés ou conduits au suicide sous les coups de sa politique inflexible. Et une même politique toujours en place chez Renault.

 (5/3/2019)     (1033 signes)

49 - Assurance chômage : au chômage ou pas

Tout le monde est concerné

Patronat et syndicats n’ont pas pu s’accorder sur l’avenir de l’assurance chômage, le patronat refusant en bloc la taxation des contrats courts, un moyen idéal d’ajuster le nombre de salarié(e)s aux besoins du moment des entreprises. Avec à la clé des centaines de milliers de gens voués à une précarité quasi permanente.

Le gouvernement, finalement, n’est pas mécontent de reprendre la main sur le dossier, car il espère séduire l’opinion avec  son idée de bonus malus sur les contrats courts. Mais derrière cela, le plus important, c’est sa volonté d’imposer 4 milliards d’économies en 3 ans à l’assurance chômage, en rognant sur les allocations et en forçant encore plus les personnes au chômage à accepter les petits boulots mal payés.

En fait cette nouvelle attaque concerne aussi les salarié(e)s en emploi. Du fait de leur situation, les précaires peuvent moins facilement participer aux luttes dans l’entreprise, ce qui affaiblit tout le monde face au patron. Et plus il y aura de précaires plus le patronat prétendra faire taire les revendications avec l’argument : « en CDI, vous êtes privilégiés, ne venez pas vous plaindre ».

 (5/3/2019)     (1198 signes)

48 - Fermetures, licenciements

Les larmes de crocodile du pouvoir politique

La liquidation de son usine de Bordeaux-Blanquefort par Ford est une leçon de choses politique d’une vérité implacable. Comme c’est le cas pour Ascoval, les Fonderies du Poitou ou d’autres , les politiciens au pouvoir, ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, peuvent s’indigner et s’agiter dans tous les sens, ils sont prisonniers du système qu’ils défendent : le système capitaliste dont le principe de base est la libre entreprise et la concurrence.

Les fermetures d’entreprises, les suppressions d’emplois décidées par les propriétaires de ces entreprises peuvent détruire la vie de milliers de personnes et de régions entières, elles sont dans l’ordre des choses du système. Pour s’y opposer, il faudrait instaurer un contrôle des salariés sur toutes les décisions qui les concernent, recourir à la réquisition pure et simple des boites qui ferment, planifier l’économie en fonction des besoins sociaux.

En l’absence de cette volonté politique de sortie du capitalisme, nos politiciens en sont réduits à des larmes d’impuissance sur le sort des victimes du système..

 (5/3/2019)     (1138 signes)

47 - Gilets jaunes, le combat continue

Mardi dernier, Macron expliquait que les Gilets jaunes qui manifestaient les samedis étaient « complices du pire ». Vendredi dernier, il les appelait au « retour au calme ».

Et oui, n’en déplaise à Macron, les Gilets jaunes ne lâchent pas. Toujours là, et nombreux à manifester samedi dernier. Et ils comptent bien persévérer. Le samedi prochain 9 mars, et aussi le samedi 16 mars, jour d’une montée sur Paris, à l’occasion de la fin du Grand débat.

Macron et le gouvernement ne savent plus quoi faire pour faire rentrer la colère. Ni l’opération Grand débat, ni les flashballs de la répression policière, n’ont fait taire la rue. Contre les injustices sociales, contre la vie chère et les bas salaires, c’est bien sur le chemin de la lutte qu’il faut continuer.

 (4/3/2019)     (793 signes)

46 - Castaner, à l’école des gendarmes

Invité à l’émission télé « Au tableau », le ministre de l’intérieur Castaner a donné quelques utiles réponses aux enfants qui l’interrogeaient sur l’usage du LBD, et « non pas le flashball  » comme il a pu le rectifier.

Le ministre, très pro mais à la cool, a montré schéma à l’appui dans quelles parties du corps les policiers avaient le droit de tirer avec « cette arme très puissante  » et « très dangereuse  », en rappelant bien qu’ils ne devaient pas viser la tête.

Il ne lui reste plus qu’à refaire son petit cours dans les casernes de gendarmes, policiers et baqueux responsables depuis plusieurs mois de centaines de blessures graves causés par ces armes dont de nombreux éborgnements… Qui n’ont rien d’accidentels !

 (4/3/2019)     (757 signes)

45 - Qu’il la ferme !

En visite dans les Vosges pour son « Grand débat », Macron a voulu se payer un coup de com’ en accusant la SNCF de fermer la ligne Épinal-Saint-Dié. L’inventeur des cars Macron qui fait semblant de se mettre du côté des usagers du train, il fallait oser... Pendant cette mascarade, des pans entiers du réseau ferré sont laissés à l’abandon, car trop peu rentables pour la SNCF.

L’an dernier, le gouvernement et les patrons de la SNCF étaient bien d’accord pour mettre en place leur réforme du rail qui prévoit la fermeture des « petites lignes ». C’est contre cette politique que les cheminots ont fait grève pendant des mois. Face à ce gouvernement qui attaque de tous les côtés, il y a toutes les raisons de remettre le train des luttes en marche !

 (4/3/2019)     (765 signes)

44 - L’hypocrisie du gouvernement

Depuis des mois, le ministre Le Maire s’agite, fait de grandes déclarations… mais toute la presse souligne aujourd’hui « les échecs industriels du gouvernement » à Ford, comme avec Ascoval, Alsthom, etc.

Une fois de plus, Le Maire promet un groupe de travail pour discuter des problèmes et de l’avenir… et ne rien régler. La presse parle d’« impuissance »… mais cela fait des années que ça dure et aucune décision autoritaire n’a jamais été prise par l’Etat contre Ford et les autres pour sauver les emplois.

Le porte-parole du gouvernement vient d’ailleurs de déclarer que « on n'a pas le droit de demander le remboursement d'aides » perçues par Ford et qu’il ne croit pas « que la nationalisation soit la réponse à ce type de situation ». Ça a le mérite de la clarté !

Rien d’étonnant de la part d’un gouvernement qui a facilité les licenciements et qui mène une politique au service des patrons. Face à Ford, ils n’ont jamais été plus loin que les paroles. Pour imposer de vraies mesures pour l’emploi, comme pour faire payer Ford le plus cher possible, on ne peut compter que sur la mobilisation.

 (4/3/2019)     (1127 signes)

43 - Antisionisme et antisémitisme : l’amalgame pour faire taire la contestation !

Les actes antisémites, comme tous les actes racistes qui se multiplient, sont un poison pour diviser les travailleurs et l’ensemble de la population.

Face à eux, il faut faire entendre notre unité de travailleurs, quelles que soient nos origines, et dénoncer les manœuvres de Macron et de tous ceux qui le suivent, de LR au PS, qui prétendent empêcher toute critique de la politique de l’Etat d’Israël, l’assimilant à l’antisémitisme.

Macron, recevant Netanyahou à l’Élysée en juillet 2017, avait affirmé : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est LA forme réinventée de l’antisémitisme ». C’est un amalgame insupportable qui vise à faire passer pour racistes tous ceux qui sont solidaires du peuple palestinien.

L’antisionisme, la dénonciation de la politique coloniale d’Israël, n’a rien à voir avec le racisme et l’antisémitisme. C’est au contraire l’affirmation d’une solidarité avec la lutte du peuple palestinien et, au-delà, la nécessaire solidarité internationale du camp des travailleur.se.s, de tou(te)s les opprimé(e)s !

 (4/3/2019)     (1120 signes)

42 - LE 8 MARS, TOUTES ET TOUS DANS LA RUE

La mobilisation des gilets jaunes se poursuit depuis 4 mois avec une participation inédite des femmes dans un mouvement social national. Une parité à 50% dans la lutte, bien loin du machisme des institutions politiques.

Depuis le 1er mars, les entreprises de plus de 1000 salarié(e)s sont notées sur l’égalité salariale hommes-femmes, et auront 3 ans pour « s’améliorer », sous peine d’une amende « pouvant aller jusqu’à 1% de la masse salariale » : un « outil pragmatique » selon Geoffroy Roux de Bézieux, patron du MEDEF, en fait un genre de permis à points, basé sur des indicateurs.

Ces mesures dérisoires doivent nous inciter à nous retrouver en nombre dans la rue : le 8 mars n’est pas la « journée de la femme », mais la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. En 1910, à l’initiative de la militante révolutionnaire féministe Clara Zetkin, elle visait à obtenir le droit de vote. En 2019, d’autres droits restent à défendre et à conquérir, contre les violences, le harcèlement ou la précarité et pour l’emploi, les salaires ou l’IVG … 

 (4/3/2019)     (1102 signes)

41 - Par la faute du donneur d’ordre Renault, 2000 emplois sur le carreau !

C'est le total des emplois  directs et indirects liés aux activités des Fonderies du Poitou, crées par Renault en 1978. Bien qu’ayant vendu les usines, Renault n’a jamais cessé d’être le principal donneur d’ordre. Aujourd’hui la Fonderie Fonte travaille à près de 70% pour Renault et la fonderie Alu pour près de 90%.

Comme depuis des années Renault se  débine encore. Sous le prétexte de la baisse des ventes du diesel (et donc des pièces à fabriquer), Renault a diminué considérablement ses volumes de pièces et n’entend plus en affecter de nouveau. Résultat, les 2 fonderies sont en redressement judiciaire !

Un nouveau repreneur se profile avec une  boite anglaise Liberty House qui veut supprimer des emplois. C’est au donneur d’ordre Renault, grâce auquel Ghosn s’est tellement enrichi,  d’assurer activités et emplois.

C’est ce que sont venus exiger, à 400, vendredi 19 les travailleurs du Poitou aux portes de Renault Le Mans, avec des travailleurs de l’établissement, la réintégration des Fonderies du Poitou dans le groupe Renault

 (3/3/2019)     (1123 signes)

40 - Ford a annoncé la fermeture de l’usine de Blanquefort .  

La liste des usines fermées s’allonge en cet hiver 2019. Tu causes, tu causes,… en avalisant le plan de licenciements baptisé PSE de Ford, le gouvernement  laisse faire, se contentant de belles paroles.

Pourquoi il n’y a pas obligation pour Ford de rendre les aides publiques de dizaines de millions d’euros perçus indûment ? Pourquoi ne serait-il pas possible de bloquer un PSE d’une multinationale qui refuse ouvertement laisser son usine à un repreneur potentiel ? En quoi est-ce normal  qu’une entreprise puisse se moquer des salarié(e)s et des pouvoirs publics aussi impunément ? Ce n’est normal que pour ceux qui se couchent  devant les exigences des capitalistes

Pour changer le rapport de forces, il manque aujourd’hui une initiative nationale contre les fermetures d’usines, contre les plans de licenciements, une tentative de coordonner, de créer des liens de solidarité et de résistances collectives.  L’urgence c’est  de réussir des actions d’ensemble  qui pourraient redonner le moral, plutôt que de perdre chacun dans son coin. Les Ford Blanquefort n’ont pas dit leur dernier mot !

 (26/2/2019)     (1149 signes)

39 - PSA aligne les profits et les fermetures de sites

Quelques semaines à peine après l’annonce de la fermeture du site de PSA Saint-Ouen, c’est maintenant le tour du site PSA d’Hérimoncourt dans le Doubs, près de Sochaux, d’être menacé. En tout, 528 salariéEs menacés.

L’usine d’Hérimoncourt, spécialisée dans la rénovation et le recyclage de pièces, notamment boîtes de vitesse et moteurs, était le tout premier site industriel de la famille Peugeot ….en 1810. Le fric et tant pis pour la nostalgie !  Toute l’activité pièce de rechange de PSA doit être transférée à Vesoul.

Vesoul est  pour les patrons de PSA une usine modèle : l’application des  ordonnances Macron y fait travailler 37 heures 45 payés 36, un jour de travail  gratuit par mois ! 

Mais cette fermeture ne passe pas. Une journée ville morte a eu lieu samedi 23 février avec 1 000 manifestants,  salariés de PSA, leurs familles et leurs voisins dans cette bourgade de 3 600 habitants. Et si on s’y mettait tous ensemble !

 (26/2/2019)     (984 signes)

38

Le chiffre : 13 ans

C’est, selon l’INSEE, la différence d’espérance de vie, en France, entre les 5% des hommes les plus riches (8 ans pour les femmes). Des inégalités qui se creusent à mesure que l’on descend dans l’échelle des revenus.

De quoi faire réfléchir à leur « Liberté, Egalité … »

37 - DIVIDENDES : CA RUISSELLE ? NON, CA BAIGNE !

En 2018, la marge opérationnelle (le taux d’exploitation des salariés) du groupe Renault a atteint 3,61 milliards d'€, soit 6,3% du chiffre d'affaires : jamais l'écart avec Nissan (3,7%) n'a été si important. Malgré une légère baisse (6,6% en 2017), grâce à un ingénieux système à cliquets, les dividendes versés aux actionnaires sont inchangés (1,049 milliard d’€ en 2018, comme en 2017). L’intéressement a par contre baissé de 0,164 à 0,156 milliard d’€. Pour nos salaires, avec 1,4 % d’AGS (et rien pour les cadres), c’est moins que l’inflation. Sans parler des détournements organisés via la structure opaque RNBV… Bref, tout un tas de raisons de se joindre à la lutte des gilets jaunes contre l’injustice sociale et exiger notre dû : 300 € pour tou(te)s !

 (19/2/2019)     (805 signes)

36 - Non à l’antisémitisme

Non à TOUS les racismes

L’agression et les insultes antisémites qui ont visé A. Finkelkraut en marge d’une manifestation des gilets jaunes sont insupportables et doivent être dénoncées avec force. D’où qu’elle vienne et quelle que soit sa cible – juif, noir, arabe, ou autre - cette haine de l’autre est insupportable et n’a rien à faire dans nos luttes sociales. Mais pour pouvoir la combattre réellement, il est indispensable de ne pas avoir l’indignation à géométrie variable. Comme de nombreux partis ou personnalités qui se disent opposées à l’antisémitisme, mais n’hésitent pas à stigmatiser les personnes supposées musulmanes à parti de l’amalgame nauséabond : arabe = musulman = intégriste = terroriste. Par ailleurs personne ne peut oublier que parmi ceux et celles qui se proclament aujourd’hui opposés à l’antisémitisme, nombreux sont ceux et celles qui auraient voulu un hommage à Pétain plus solennel que celui qui lui a été rendu par Macron  à l’occasion des 100 ans de l’armistice de 1918. Un Pétain dont le régime n’a pas été avare de persécutions contre les juifs. La lutte contre le racisme ne peut se diviser : il n’y a pas un racisme pire que les autres.

 (18/2/2019)     (1194 signes)

35 - Antisémitisme

Gare à la récupération de l’indignation

Les actes antisémites, comme ceux qui ont eu lieu en marge d’une manifestation des gilets jaunes, soulèvent, comme cela devrait être le cas de tout acte raciste, une légitime indignation. Mais la lutte contre l’antisémitisme n’est pas toujours dénuée d’arrières pensées moins nobles. Il y a ceux qui veulent en profiter pour discréditer le mouvement des gilets jaunes dans son ensemble. Il y a Macron et ses partisans , qui voudraient profiter de la situation pour se présenter comme le seul rempart contre l’extrémisme de droite et les idées réactionnaires : leur seul argument de poids pour les prochaines élections européennes. Ne nous laissons pas abuser. Et n’acceptons pas non plus que le gouvernement veuille en profiter pour légiférer spécifiquement sur l’antisémitisme à la seule fin de criminaliser toute critique de la politique d’un Etat d’Israël : sous prétexte que toute critique de cet Etat qui bafoue depuis tant d’années les droits des palestiniens ne serait que le camouflage de positions antisémites. N’acceptons pas cet amalgame.

 (18/2/2019)     (1101 signes)

34 - Peugeot taille dans les effectifs

Avec la fermeture annoncée des sites de St Ouen et de Frémicourt PSA veut encore une fois tailler dans les effectifs. En 2019, avec 1.900 départs volontaires prévus et .300 ruptures conventionnelles collectives contre 1.400 embauches en CDI, le solde sera une fois de plus négatif. PSA est sur la trace de Renault qui sous la houlette du tandem Ghosn- Bolloré a fait encore plus fort. Les effectifs de Renault en France sont descendus en dessous de 50.000 .

En vingt ans les effectifs salariés de PSA et Renault en France ont été divisés par deux.

Augmenter à tout prix la productivité au mépris des conditions de travail, user et abuser de l’interim, dans l’objectif de servir de juteux dividendes aux actionnaires, voilà leur politique.  Alors que les progrès de la technique permettraient une vraie réduction du temps de travail et les embauches correspondantes en CDI.

 (18/2/2019)     (904 signes)

33 - REPRESSION : LA CULTURE DU CHIFFRE

Le 14 février, le ministre de l’intérieur Castaner a avoué 1800 arrestations de gilets jaunes, sans compter les arrestations-séquestrations arbitraires dites « préventives ». Le même jour, le parlement européen a voté une résolution condamnant le LBD et « le recours à des interventions violentes et disproportionnées de la part des autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques ». La veille, devant les députés, le premier ministre Edouard Philippe s’était vanté de la répression déployée par le gouvernement : 1300 comparutions immédiates, 1422 personnes encore en attente de jugement, 1796 condamnations et 316 emprisonnements. Le gouvernement organise une répression de masse, servi par une justice d’exception qui se comporte en supplétif de la police. Malgré les protestations des organisations de défense des droits de l’homme partout dans le monde, il veut aller encore plus loin dans l’arbitraire avec la loi anti-gilets jaunes dite « anticasseurs ». Quand se vantera-t-il du nombre de mutilés à vie par les armes de guerre utilisées lâchement pour protéger les intérêts des capitalistes ?

 (13/2/2019)     (1160 signes)

  1. - Moins de 50 000 salariés chez PSA !

L’annonce de la fermeture des sites de Saint Ouen et de Frémicourt s’inscrit dans la baisse des effectifs salariés des deux constructeurs automobiles Renault et PSA. Et en 2019 PSA veut encore frapper plus fort dans cette baisse. PSA Automobile devrait passer sous la barre des 50 000 salariés en France au cours de l’année 2019.

En effet en 2017 PSA comptait 50 774 salariés en CDD et CDI (Faurecia et activités commerciales non comprises)…Les effectifs en 2018 ont continué à baisser un peu avec 2 200 départs et 1300 recrutements. Et en 2019, PSA veut encore accélérer la baisse des effectifs avec 1.900 départs volontaires prévus et .300 ruptures conventionnelles collectives contre 1.400 embauches en CDI. Le solde est négatif

PSA est sur la trace de Renault qui sous la houlette du tandem Ghosn- Bolloré a fait encore plus fort. Les effectifs de Renault en France atteignaient en effet 47 000 salariés en 2017.

En vingt ans les effectifs salariés de PSA et Renault en France ont été divisés par deux. Couper dans les emplois plutôt que de réduire le temps de travail pour tous : voilà la politique patronale !

 (7/2/2019)     (1150 signes)

31 - LA DEMOCRATIE SELON MACRON

Le peuple vénézuélien manifeste en masse contre le gouvernement Maduro, qui les réduit à la misère et à l’exil. Avec le « soutien » de Macron : « Les vénézuéliens ont le droit de s’exprimer librement et démocratiquement ». En réalité, Macron, ami et fournisseur d’armes de plusieurs dictatures parmi lesquelles l’Egypte et l’Arabie Saoudite, soutient le putschiste Guaino, mis en selle par Trump, Bolsonaro et les extrêmes droites d’Amérique latine. Tous n’obéissent qu’à des logiques impérialistes. La population vénézuélienne, qui aspire à décider par elle-même de son avenir, n’a que faire des leçons de démocratie de Macron. D’autant qu’ici sa politique intérieure de plus en plus répressive a de quoi faire rire … jaune.

 (7/2/2019)     (751 signes)

30 - CONTRE LA CASSE SOCIALE … UNE VRAIE LOI « ANTICASSEURS »

En panique face à la mobilisation sociale, le gouvernement tente de passer en urgence une « loi anticasseurs » pour empêcher les manifestations et les réprimer encore davantage. Ces mesures liberticides sont dénoncées partout dans le monde par les organisations des droits de l’homme. Mais pour en finir avec les vrais casseurs, ceux qui organisent la casse sociale, il faudrait d’abord abroger la « loi travail » passée à coups d’ordonnances.  Et surtout instaurer une « vraie loi anticasseurs » : l’interdiction des licenciements, l’ouverture des livres de comptes et la réquisition des entreprises qui licencient.

 (7/2/2019)     (673 signes)

 29 - LA « BENALLISATION » DE LA 5ème RIPOUBLIQUE

Impunité et immunité pour les barbouzes de l’Elysée et Matignon … c’est le « nouveau monde » de Macron. Car pour exécuter des missions inavouables en défense des intérêts des capitalistes, c’est « open bar » pour les Benalla : tabassage de manifestants, voyages « officiels » avec passeports diplomatiques ou de service, mensonges « sous serment » pour couvrir les turpitudes du régime … le tout sous « secret défense », en direct avec Macron par téléphone crypté. Même licencié, un ex-conseiller du président a droit à un logement et voitures de fonction, à diriger la boutique des produits dérivés de l’Elysée, à magouiller avec la mafia russe ou à descendre les Champs Elysée dans le car de l’équipe de France de foot … Quant aux gilets jaunes, ils sont lourdement condamnés par des simulacres de procès et la presse intimidée par une justice aux ordres. Question : pour un Benalla démasqué, combien sévissent dans l’ombre ?    

 (7/2/2019)     (751 signes)

  1. - Gagner 18% d'augmentations de salaires.... chez Audi en Hongrie

L’usine automobile Audi de la ville de Gyor en Hongrie emploie 130 00 travailleurs. Après une grève qui a bloqué la production pendant plus d’une semaine, ils ont gagné sur leurs revendications : 18 % d’augmentation du salaire de base avec un minimum de 240 euros par mois, plus une prime d’ancienneté de près de 20 euros par mois après la 5ème année.

C’est un succès important dans la Hongrie de Orban, ce président qui bafoue les droits démocratiques les plus élémentaires. Les travailleurs y relèvent la tête.

Tous les constructeurs automobiles ont construit de nouvelles usines en Europe Centrale et de l’Est parce que les salaires y étaient moins chers. Ainsi PSA est présent en Slovaquie, et Renault en Roumanie et en Slovénie.

Il n’y a pas de fatalité ce que les salaires restent plus bas dans ces pays. Voilà ce que prouve cette grève victorieuse en Hongrie qui a fait suite aux mouvements chez Renault Dacia en Roumanie et Volkswagen en Slovaquie.les années passées Les succès des uns aident aux luttes et grèves des autres : nous pouvons et devons tous y gagner !

 (6/2/2019)     (1134 signes)

27 - Autoroutes : le scandale continue

En plein mouvement des gilets jaunes, l’augmentation des péages d’autoroutes sonne comme une provocation. Même si le gouvernement a fait mine de s’en offusquer, il ne peut plus masquer le double scandale qui caractérise depuis des années cette question des péages.

Le premier lorsque Sarkozy et Villepin vendent la concession des autoroutes pour une bouchée de pain à des filiales de Vinci, Eiffage et Albertis. Au monopole d’Etat succède un monopole privé extrêmement juteux pour leurs actionnaires, sur le dos des usagers, avec des milliards en moins pour le budget de l’Etat.

Second scandale en 2015. Macron et Ségolène Royal, ministres de Hollande, pondent un arrêté de gel des tarifs de péage. Contestant sa légalité, les sociétés d’autoroutes les font capituler 3 mois plus tard, dans un pacte tenu secret jusqu’au mois dernier. En contrepartie du gel des tarifs de 2015 à 2018, l’Etat leur accorde de nouveaux avantages exorbitants dont celui du rattrapage des tarifs de 2019 à 2023. Les actionnaires des autoroutes se gavent sans risque. Le scandale doit cesser.

 (5/2/2019)     (1103 signes)

26 - GONFLÉ, LE MEC !

Macron salue « le courage des centaines de milliers de Vénézuéliens qui marchent pour leur liberté »… tout en réprimant ses propres contestataires, les Gilets jaunes, à coup de gaz lacrymogènes, de grenades de désencerclement, de flash-balls et d’arsenal judiciaire.

La cause de la liberté ne manque pas de défenseurs en France. Mais ils sont dans la rue revêtu d’un gilet jaune, pas à l’Élysée !

 (5/2/2019)     (411 signes)

 

25 - Venezuela : dénoncer le putsch

Sans soutenir Maduro

Juan Guaido, le chef de l’opposition s’est autoproclamé Président de la République. Au lieu d’être condamnée de manière unanime, cette tentative de coup d’Etat a été immédiatement soutenue par Trump, puis par Macron et les principaux pays européens. Rien d’étonnant, depuis la présidence Chavez, l’opposition vénézuélienne a pratiqué la stratégie du chaos dans l’espoir d’une intervention américaine en sa faveur.

Mais dénoncer le putsch ne doit pas conduire à soutenir Maduro. Si la situation est devenue catastrophique au Venezuela, ce n’est pas dû uniquement à la baisse du prix du pétrole et aux sanctions américaines. Après avoir perdu la majorité à l’assemblée en 2015, Maduro gouverne en marge de la légalité constitutionnelle et réprime de manière brutale toute forme de résistance.

Et tandis que le clan au pouvoir fait main basse sur les richesses du pays, la population n’a plus de quoi se nourrir ou se soigner. Elle n’en peut plus de Maduro, certes, mais n’a pas non plus choisi Guaido. De quel droit Trump, Macron et les autres  soutiennent-ils le putsch ?

 (4/2/2019)     (1120 signes)

 

  1. - A la tête de Renault un tandem choisi par le gouvernement

Ghosn depuis sa prison au Japon a démissionné. Le conseil d’administration de Renault a désigné Senard président de Michelin comme nouveau président et confirmé Bolloré comme directeur général.

Le tandem a en fait été choisi par le gouvernement. Lorsqu’il y a le feu au lac avec un PDG comme Ghosn emprisonné, l’État joue son rôle de dernier gardien des intérêts capitalistes et tous les autres grands patrons s’en félicitent.

Bolloré, c’était le dernier favori de Ghosn auquel il doit sa carrière et son poste de numéro 2. Au lendemain de l’incarcération de Ghosn, il avait envoyé un courrier électronique à tout le personnel pour affirmer son soutien à son patron accusé. Tout est dit sur le réseau de complicités.  L’omerta autour du système Ghosn est toujours là

Senard, un président « social » selon la presse. Cela a été un millier de postes non remplacés par an avec la fermeture de plusieurs sites tant en France que dans d’autres pays.

Senard – Bolloré un tandem qui a fait ses preuves ! Pour leurs profits et bloquer les salaires !

 (4/2/2019)     (1097 signes)

23 - En sabrant les droits au chômage, Macron organise la surexploitation de tous  

À l’occasion du « grand débat », Macron a déversé sa haine anti-pauvres, aussi paternaliste que vulgaire : « Les gens en situation de difficulté, on va les responsabiliser, car il y en a qui font bien, et il y en a qui déconnent ». Cette propagande visant à faire croire que les chômeurs sont responsables du fait d’être privés d’emploi, alors que ce sont les patrons qui licencient en masse, a pour seul objectif d’aggraver encore leurs conditions de vie.

Depuis le décret publié le 31 décembre 2018, les allocations chômage seront supprimées dès le premier « manquement » à la recherche d’emploi. Que constitue un manquement ? Refuser une « offre raisonnable » d’emploi par exemple. Or, depuis ce décret, le salaire antérieur n’est même plus pris en compte pour déterminer si une offre est « raisonnable ». L’objectif ?

Obliger chaque salarié en demande d’emploi à accepter n’importe lequel, n’importe où, et payé n’importe quoi. Les patrons peuvent compter sur le gouvernement Macron pour organiser la surexploitation.

 (28/1/2019)     (1099 signes)

22

Le chiffre : 2500

C’est, selon un rapport d’Attac et de l’Observatoire des multinationales, le nombre de filiales détenues dans les paradis fiscaux par les groupes du CAC 40. Comme il ne s’agit là que des filiales déclarées, on peut donc bien imaginer que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg …

 (28/1/2019)     (300 signes)

21 - Profits à 130 à l’heure pour les sociétés d’autoroute

Le gouvernement a fièrement annoncé que les sociétés d’autoroute s’engageaient à opérer des rabais sur les tarifs des abonnés qui utilisent régulièrement leur réseau. Une réponse ferme à la crise des Gilets jaunes selon Élisabeth Borne, la ministre des Transports. C’était sans compter sur une nouvelle augmentation des tarifs de 1,8 % pour tous les automobilistes dès le 1er février.

Après la concession au rabais de 2005 à Eiffage, Abertis et Vinci, les avantages fiscaux concédés, l’absence de contrainte sur le réinvestissement de leurs profits et l’augmentation des tarifs supérieure à l’inflation sur plusieurs années, tout a été fait pour que les recettes des sociétés d’autoroute continuent d’augmenter « à fond la caisse » sur le dos des automobilistes et des finances publiques.

Abonnez-vous, réabonnez-vous, c’est la campagne de pub du gouvernement au profit de ces sociétés.

 (23/1/2019)     (940 signes)

20 - Mobilisations… à taille européenne

La France n’est pas le seul pays d’Europe où la politique anti-ouvrière des gouvernements européens est mise en cause dans la rue.

En Hongrie, fort de sa réélection triomphale en mai dernier, le Premier ministre Victor Orban a cru pouvoir faire passer sans problème une loi qualifiée d’« esclavagiste » puisqu’elle autorise les patrons à imposer jusqu’à 400 heures supplémentaires… payables jusqu’à 3 ans après ! Les Hongrois manifestent aussi contre la mise en place d’une justice spéciale, à la botte du gouvernement, pour traiter les affaires de corruption, de droit d’asile et de marchés publics.

En Serbie, c’est l’autoritarisme du gouvernement d’Aleksandar Vucic qui est la cible de milliers de personnes. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers dans les grandes villes du pays samedi dernier, pour la sixième fois consécutive.

Et le mouvement des gilets jaunes commence à se répandre en Belgique, Allemagne, Italie, Angleterre...

Comme quoi, une Europe des travailleurs est possible et se construira dans les rues !

 (23/1/2019)     (1056 signes)

19 - Des comptes à exiger. Rendre l’argent volé

Carlos Ghosn toujours emprisonné au Japon va être remplacé de son poste de PDG de Renault. Deux mois pour  une solution  qui préserve les intérêts des actionnaires de Nissan, Renault et du gouvernement !

Les derniers favoris de Ghosn, à commencer par Bolloré, vont garder leurs postes.  Ils  connaissaient  le train de vie extravagant de leur patron. Leur silence dit  leur complicité ! Les représentants  de l’État au Conseil d’administration ont tout couvert depuis des années.

Déjà il est avéré qu’une  directrice en France de Renault a touché 500 000 euros répartis sur plusieurs années grâce aux combines de la société Renault Nissan basée aux Pays Bas. Et la direction actuelle de Renault a protesté ...  contre la révélation du montant  par l’Agence France Presse.  L’omerta du temps de Ghosn  est maintenue!

Avec ou sans  Ghosn, comme partout ailleurs, ils veulent continuer à bloquer nos salaires pour s’enrichir  !  A nous  d’exprimer,  pour nos revendications, notre colère tous ensemble !

(22/1/2019)     (1041 signes)

18

Le chiffre : 26 = 0,5

D’après l’étude de l’association Oxfam, les 26 milliardaires les plus riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la planète ... Si ce n’est pas ça un monde qui marche sur la tête ! Et cela porte un nom, c’est le capitalisme … qu’il nous faudra bien renverser un jour, à nous de nous y préparer !

(22/1/2019)     (329 signes)

17 - Démocratie politique et sociale par le RIC ?

Face au président des riches et des patrons, le mouvement des gilets jaunes a fait résonner les revendications sociales élémentaires pour vivre dignement. Il a aussi revendiqué le droit pour les citoyens d’être consultés et de donner leur avis sur toutes les questions qui les concernent.

Mais avec l’illusion assez répandue qu’il suffirait d’avoir le droit au RIC (Referendum d’Initiative Citoyenne) pour que le système soit démocratique. Hors, sans réduction massive du temps de travail, comment impliquer les millions de gens qui passent tout leur temps à courir du domicile au travail, du travail aux courses ou à l’école, puis aux tâches ménagères ? Il faudrait aussi en finir avec la constitution de la Vè République, et les pouvoirs exorbitants du président, instaurer la proportionnelle intégrale, décider que les élu(e)s soient révocables et leurs indemnités plafonnées au salaire moyen.

Et puis, que serait une démocratie où l’essentiel des médias resterait aux mains des grands groupes capitalistes ? Et dans l’entreprise ! où nous créons les richesses, pas de démocratie réelle sans droit de mettre son nez dans les comptes, sans droit de veto sur toutes les décisions importantes qui y sont prises.

Conclusion : sans bousculer radicalement le système politique, on se retrouverait comme en Suisse, où le droit au referendum ne change pas fondamentalement les choses. N’oublions pas non plus la leçon du referendum de 2005 sur la Constitution Européenne en France, le non l’a emporté, cela n’a pas empêché Sarkozy de l’approuver au nom de la France.

(21/1/2019)     (1606 signes)

16 - On connait déjà …

Draguer les investisseurs étrangers pour qu’ils daignent s’installer en France, comme le fait aujourd'hui Macron à Versailles, est le sport présidentiel favori. En leur temps, Sarkozy et Hollande avaient, eux aussi, déroulé le tapis rouge aux plus riches, avec le même discours : il fallait garantir une fiscalité avantageuse aux capitalistes, des facilités administratives et un marché du travail libéré des prétendues chaînes du code du travail. Et avec tout ça, l’économie était censée redémarrer !

On voit ce qu’il en est aujourd’hui !

(21/1/2019)     (555 signes)

15 - Le groupe PSA a réalisé une bonne année 2018

Avec près de 3,9 millions de véhicules vendus dans le monde (+6,8 %) grâce au rachat d’Opel et Vauxhall, il passe ainsi pour la première fois juste devant Renault. Pour les actionnaires, le moral est au beau fixe.

Mais, côté salariés, la direction confirme la fermeture de son usine de Saint-Ouen (350 salariés) d’ici 2021. Et les faibles primes de départ proposées aux salariés ont provoqué la colère. D’autant plus qu’elles étaient accompagnées d’un chantage : 10 000 € pour ceux qui accepteraient de partir d’ici septembre prochain, 7 000 € pour qui traîneraient des pieds pour accepter leur licenciement.

Jeudi 10 janvier, lors de leur débrayage, les ouvriers de PSA Saint Ouen, partis manifester, sont allés rendre visite aux salariés du magasin Conforama, non loin de l’usine, lui aussi promis à la fermeture.

(21/1/2019)     (857 signes)

14 - Service national : au pas, les prolos !

Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un « service national universel » obligatoire d’un mois. Concernant 3 000 jeunes dès cette année, pour s’appliquer à tous les adolescents et adolescentes de 16 ans dès 2020, il vise paraît-il à leur inculquer les « valeurs » que nous sommes censés partager. Au programme : réveil à l’aube, salut au drapeau tricolore et hymne national. Le tout, en uniforme !

Plutôt qu’une formation à un soi-disant « esprit d’engagement », il s’agit d’un formatage qui ne sert qu’à apprendre aux jeunes à obéir, pour devenir des travailleurs dociles qui disent oui aux chefs, qui ne bloquent pas les ronds-points et qui ne font pas grève.

(21/1/2019)     (706 signes)

13 - Macron, si tu savais, ton barème…

Depuis les ordonnances Macron de septembre 2017, les indemnités pour licenciement abusif aux prud’hommes sont fixées par avance entre 0,5 et 20 mois selon l’ancienneté… Qu’importe le préjudice de la victime, le patron peut licencier comme bon lui semble, de façon illégale, sans s’inquiéter de ce qu’il aura à payer !

Mais la mesure ne passe toujours pas. Rien que sur le mois de décembre, les prud’hommes de Troyes, d’Amiens et de Lyon viennent de refuser d’appliquer ces barèmes en les déclarant « contraires » au droit international. Les conseillers de Troyes ont bien résumé l’affaire : « ces barèmes sécurisent davantage les fautifs que les victimes et sont donc inéquitables » !

A croire que la contestation des Gilets jaunes est contagieuse... jusque dans les tribunaux.

(15/1/2019)     (808 signes)

12 - Macron provoque encore et encore… 

Dimanche soir, Macron nous a donc écrit… Sympa, il nous propose de répondre aux questions qu’il a lui-même posées. C’est cool, pas besoin de se casser la tête ! Il y a juste un problème : rien sur les salaires, l’ISF, les conditions de travail, l’âge de la retraite, la CSG, les APL, les indemnités chômage…

C’est vrai que vendredi dernier, louant le  « le sens de l’effort », Macron nous a expliqué devant la galette des rois à l’Élysée: « les troubles que notre société traverse sont parfois dus au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir » quelque chose « sans que cet effort soit apporté ».

C’est donc ça ! Ca doit aussi être le sens de l’effort qui permet aux actionnaires du CAC 40 d’engranger des milliards… sans bouger le petit doigt !

(15/1/2019)     (807 signes)

11 - Ça « ruisselle »… vers les riches

Les 40 plus grands groupes français ont versé 57,4 milliards à leurs actionnaires en 2018 : + 12,8 % par rapport à l’an dernier, mais surtout + 62 % par rapport à 2009… les actionnaires se frottent les mains. Total, qui a bien profité des augmentations du prix du pétrole, arrive en tête en versant à lui seul 10 milliards de dividendes !

Du coup, les « experts » se sont succédés sur les plateaux télé pour nous expliquer que c’est une bonne nouvelle pour nous, pour « l’économie »… A les entendre, toutes ces richesses ne peuvent que « ruisseler » sur notre pouvoir d’achat.

Mensonges, ces profits viennent directement des mesures d’austérité, des salaires gelés, de la précarité, des temps partiels, des pensions à reculons… D’après l’INSEE, le niveau de vie des 40 % de français les moins riches a diminué entre 2008 et 2016.

(15/1/2019)     (860 signes)

10 - GHOSN : ET EN PLUS, EXILE FISCAL !

Depuis  Depuis 2012, Carlos Ghosn n'est plus résident fiscal en France mais aux Pays-Bas. En effet, en 2012, Ghosn était assujetti à l'impôt sur la fortune et à la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, mise en place temporairement par Hollande la même année : Ghosn s’est tiré de ses obligations fiscales en France pour augmenter encore plus ses revenus et la société Renault Nissan RNBV, basé aux Pays Bas, a encore servi pour justifier cette magouille.

Les gouvernements successifs, actionnaires de Renault, l'ont couvert. Ils ont ordonné à leurs représentants au Conseil d’Administration de Renault de voter pour la reconduction de Ghosn tout en connaissant ses pratiques.

Après l’incarcération de Ghson au Japon, le ministre de l’économie avait déclaré : “Il n’y a rien de particulier à signaler sur le statut fiscal de Carlos Ghosn en France”. Rien de particulier en effet puisque Ghosn ne paye plus ses impôts en France.

(11/1/2019)     (971 signes)

9 - Tous les fonctionnaires sont payés comme ça ?

La révélation du salaire de Chantal Jouanno, la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) qui était chargée de l'organisation du "grand débat national", a choqué. Son salaire s'élèverait à 14.666 euros bruts mensuels. Elle ne l’a pas contesté et s’est même défendue disant que "C'est le salaire fixé par les autorités pour les présidents de la CNDP, quels qu'ils soient". Même si elle a du se retirer devant le tollé provoqué par cette révélation. Est-ce censé nous rassurer !!! Ce gouvernement fait décidément preuve d’un incroyable mépris envers les Gilets Jaunes et tous ceux qui les soutiennent, mais aussi de nous tous qui travaillons dur pour ne parfois que survivre !

(8/1/2019)     (738 signes)

8 - Ford Bordeaux : réquisitionner sans un centime pour Ford

Ford a décidé de liquider en 2019 son usine de Blanquefort, et d’en finir ainsi avec la lutte acharnée des salarié(e)s du site pour le maintien des emplois. Et cela malgré des milliards de profits, et après des milllions d’aides publiques. Le scandale est tel que même le ministre de l’économie dit être en colère,  avec en perspective un éventuel rachat du site par l’Etat.

Mais s’il y a scandale, pourquoi racheter le site ? Il faut le réquisitionner purement et simplement sans aucune indemnité, et en imposant en plus à Ford le remboursement des aides reçues. Avec comme objectif  le maintien intégral de l’emploi, et des emplois induits.

Il n’est déjà pas acceptable de payer à Ford le moindre centime. Il serait tout aussi scandaleux que l’Etat propriétaire du site veuille ensuite forcer la main des salariés pour qu’ils acceptent les conditions du seul repreneur en lice : la liquidation de centaines d’emplois, et des sacrifices sur les acquis sociaux pour les autres.  

(8/1/2019)     (1035 signes)

7 - Hongrie : levée en masse Contre l’esclavage salarié

Malgré la corruption, l’absence de liberté des medias, la volonté de mainmise sur la justice, Viktor Orban avait vu sa majorité confortée aux dernières élections d’avril 2018, à la suite d’une campagne violemment anti-immigration. Moins d’un an après, le voilà confronté à une contestation sociale d’ampleur.

Une réforme du code du Travail donne maintenant le droit aux employeurs de porter à 400h par an le nombre d’heures supplémentaires, et d’en différer le paiement jusqu’à trois ans. Les énormes manifestations qui secouent le pays dénoncent un retour à une forme d’esclavage au profit des patrons.

Il y a là une leçon à retenir par ceux et celles qui sont attirés par les discours de Marine Le Pen ou autres. Surfant sur les peurs et frustrations sociales, Orban a réussi à entraîner derrière lui une partie de l’électorat populaire à grand renfort de démagogie anti-immigration. Mais en bon serviteur de la bourgeoisie et des capitalistes en général, il se retourne aujourd’hui contre ceux et celles qui l’ont soutenu dans les urnes. Un grand classique de l’extrême droite.

(8/1/2019)     (1133 signes)

6 - C’est au chômage qu’il faut s’attaquer, pas aux chômeurs

Déstabilisé par la contestation sociale ravivée par les gilets jaunes et au plus bas dans les sondages, Macron entend continuer ses réformes de démolition sociale. Première cible de l’année, les personnes au chômage.

Un décret paru fin décembre en plein milieu des fêtes prévoit un nouvel arsenal de sanctions (radiation, suppressions pure et simples d’allocation) contre ceux et celles des chômeurs dont Pôle Emploi dira qu’ils ne cherchent pas activement du travail ou refuseront des offres dites « raisonnables ». Mais qui décidera que ces offres sont « raisonnables » ?

Incapable de s’attaquer au chômage, le gouvernement s’en prend aux chômeurs sur le dos desquels il souhaite faire faire plus d’un milliard d’économies au régime d’assurance chômage. Il va devenir quasiment impossible de refuser les emplois pourris ou mal payés. Et la situation faite aux chômeurs poussera aussi dans les entreprises les salarié(e)s eux-mêmes à modérer leurs revendications. Double aubaine pour le patronat

(8/1/2019)     (1051 signes)

5 - Volkswagen : 27 milliards d’euros !

C’est le total des sommes dépensées par Volkswagen au titre de pénalités et d'amendes, et dans les litiges judiciaires tant en Etats-Unis qu’en Allemagne.

Et ce n’est pas fini. Après avoir encore dépensé 5,5 milliards d’euros en 2018, une dépense de 3 milliards d’euros est provisionnée pour 2019. Sans compter l’action de groupe intentée contre la marque et rejointe en un mois par 370 000 possesseurs de voitures Volkswagen équipées de ces moteurs truqués

Ce scandale prouve que les constructeurs automobiles nous bernent tous les jours en expliquant qu’’il est impossible d’augmenter les salaires. Et voilà que le premier constructeur européen trouve 26 milliards d’euros pour réparer les errements des chefs. Et cela ne l’empêche pas de continuer afficher des records de profits.

Oui de l'argent il y en a pour satisfaire les revendications de salaires : il faut oser  prendre sur les  cagnottes de  Carlos Ghosn et des grands chefs, ainsi que sur les profits.

(7/1/2019)     (997 signes)

4 - Dans le diesel 10.000 à 15.000 postes menacés

C'e sont les prévisions patronales, d’ici à 2030, sur   les 37.500 que compte la filière automobile dans ce domaine du diesel. Plus de trente cinq établissements sont  sous le coup d'une « menace grave et imminente ».  5.500 emplois sont donc déjà en situation critique. Ce sont les fournisseurs et les sous-traitants qui seront les premiers touchés, à l’exemple de l’usine Bosch de Rodez.

Nous voilà prévenus et alertés.  Il y a urgence : l’emploi dans toute la filière doit être garanti par les donneurs d’ordre, PSA et Renault, ainsi que par le gouvernement. Réduire le temps de travail et produire des biens non polluants sont des exigences pour aujourd’hui. Pas d'illusion : l'emploi ne peut pas être "sauvé" par un retour à la production de moteurs diesel.

On ne peut pas faire confiance au patronat et à ses représentants du gouvernement. Ni pour produire des biens qui préservent l’environnement et le climat, ni pour garantir l’emploi.. .

Tout cela il faudra bien l’imposer tous ensemble !

(7/1/2019)     (1043 signes)

  1. - PSA et Renault ont vendu plus de voitures en 2018

2 173 518 voitures particulières ont été vendues en France en 2018. C’est 3 % de plus que l’année dernière. Les ventes d’automobile viennent de connaître une hausse continue depuis 5 ans pour atteindre sans les dépasser les niveaux d’il y a dix ans.

Ce sont les marques françaises des groupes PSA et Renault qui progressent le plus. Cocorico pour les profits des marques pas pour l'emploi, les salaires et les charges de travail !

La progression du groupe Renault est due à la marque Dacia produite en Roumanie et au Maroc. Et la voiture de Renault la plus vendue, la Clio est majoritairement produite en Turquie. La progression de PSA est le fait des deux marques Peugeot et Citroën et de quelques modèles dont la 3008 produite dans l’usine historique de Sochaux.

Il faut surtout retenir que PSA et Renault ont vendu plus de voitures en 2018. Cela va mécaniquement augmenter leurs profits. Une raison supplémentaire pour revendiquer des augmentations de salaire dans toutes nos entreprises !

(6/1/2019)     (1040 signes)

2 - A qui et combien de millions de bonus versés aux Pays Bas ?

Au coeur de  l’alliance Renault Nissan,  une société Renault Nissan RNBV a été installée en 2002 aux Pays Bas, lieu choisi pour... ses avantages fiscaux.  Déjà en juin 2017, on avait appris par la presse internationale que se préparait un montage financier  pour  verser des millions d’euros de bonus supplémentaires à Ghosn et à d’autres dirigeants de Renault. Quels autres dirigeants étaient candidats à toucher ces bonus  secrets et de quoi étaient il récompensés ?

Pour le savoir une solution simple : la levée immédiate du secret financier sur toutes les opérations de Renault. Assez de l’omerta qui règne pour les avantages, les salaires, les dividendes des dirigeants de Renault, tous des soutiens et  des bons élèves de  Ghosn ! Comment accepter que ces  privilégiés magouilleurs nous imposent le blocage de nos salaires ?

(2/1/2019)     (888 signes)

1 - Et Carlos Ghosn est toujours président de Renault !

Le feuilleton « Carlos Ghosn » placé en détention au Japon depuis le 19 novembre ne s’arrête pas. Après les 68 millions d’euros camouflés sur dix ans  au fisc japonais, les résidences de luxe aux quatre coins de la planète,  voilà  qu’il aurait fait financer par Nissan  via un intermédiaire saoudien  des pertes personnelles en bourse à hauteur de 14,5 millions d’euros. Pour perdre autant il faut miser gros !

Le maintien de Carlos Ghosn à son poste de président de Renault est un scandale supplémentaire. Et là, pas d’hésitation : gouvernement français et autres actionnaires en sont directement responsables.

La haute direction qui avait osé affirmer son soutien à Carlos Ghosn se rend complice de ses malversations Présomption d’innocence ? Ceux  qui osent brandir cet argument sont chez Renault des experts en  mises à pied et licenciements expéditifs sur simples soupçons ou gueule qui ne revient pas au chef. Assez de ghosneries !

(2/1/2019)     (988 signes)

  1. - Des malfaiteurs au conseil d'aministration de Renault

Marc Ladreit de Lacharrière vient d’être condamné à 8 mois de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende pour abus de biens sociaux, pour avoir accordé un « emploi de complaisance »  à PénélopeFillon à La revue des deux mondes dont il est propriétaire. Il a plaidé coupable lors de l’audience
et déclaré « je regrette beaucoup de n’avoir pas suivi suffisamment bien les travaux de Pénélope Fillon ». Un vrai petit comique ce milliardaire (28 ème fortune du pays tout de même) ! Mais la préparation de son one-man-show n’en est qu’au début. Devinez de qui ce brave monsieur était l’administrateur entre 2002 et 2018 ? De Renault !
Et encore plus fort : il était responsable du "comité des rémunérations" , l'instance entérinant la rémunération d'un certain Carlos Ghosn et de tous les autres membres du comité de direction.  Carlos Ghosn décidément sait bien y faire : nommer un expert en  travail fictif et magouilles pour avaliser sa cagnotte personnelle de  millions d'euros. Et tous, au gouvernement et à la haute direction de Renault,  ils ont couvert et profité de ces magouilles

(20/12/2018)     (1142 signes)

385 - Contre les licenciements,

une lutte internationale !

Ford vient d’annoncer 1600 suppressions d’emplois dans l’usine de Saarlouis en Allemagne. Il ferme son siège social de Brentwood en Angleterre. Il y a quelques années, c’étaient les travailleurs de Genk en Belgique qui étaient virés. Ces licenciements s’ajoutent à ceux annoncés ici.

En septembre, Ford a même annoncé un plan mondial de suppression de 12% de ses effectifs, alors que des milliards et milliards de profits ont été accumulés depuis des années et distribués aux actionnaires.

A l’heure où la contestation contre les inégalités sociales grandit et commence à se propager dans plusieurs pays, la lutte contre les licenciements est une question vitale pour les travailleurs de tous les pays.

(20/12/2018)     (752 signes)

384 - AUJOURD'HUI SE METTRE EN GREVE CELA PEUT PAYER

Bon ,d'accord, pour dégager Macron, il faudra la grève générale. Et il faut dès maintenant y penser et s'y préparer. Mais en, attendant, on peut gagner. Les fédérations CGT et FO des transports avaient déposer un préavis de grève pour le 10 décembre. 

Et grâce à l'explosion sociale actuelle, cela a suffit pour obtenir une victoire effective sur les heures supplémentaires, dérogeant aux lois El Komeri et Macron ! Dans l'atmosphère actuelle, les patrons ont la trouille et peuvent céder. Alors, à nous d'en profiter pour imposer, dès maintenant, nos revendications !

(11/12/2018)     (614 signes)

383 - Face à la détresse de Fanny

Muriel Penicaud mal en point

Invitée de la matinale de France Inter, mardi 11 décembre, Muriel Pénicaud essuie la colère d’une auditrice. Fanny raconte son quotidien impossible, la disparition des services publics dans son coin de Bretagne, les 70km aller-retour qu’elle doit faire pour se rendre chez Pôle Emploi. « Avec 407 euros, j’aimerais savoir comment exister ». Le quotidien de centaines de milliers de pauvres et de précaires, grands oubliés du discours de Macron parmi d’autres, éclate à la figure de la ministre. Déstabilisée, Muriel Pénicaud, ministre multimillionnaire, ex DRH de chez Danone où elle a gagné 4,74 millions entre 2012 et 2014, bafouille lamentablement : « On ne peut pas tout résoudre en un jour sur le transport, les dépenses contraintes, on a des pistes … ». Pas étonnant qu’elle n’ait rien à dire. Entre leur monde et le quotidien de million de gens, il y a un gouffre. Un gouffre et un mépris justement dénoncés par des milliers de gilets jaunes et autres depuis un mois.

(11/12/2018)     (1030 signes)

382 - Contre les jeunes mobilisés

La politique de la terreur

Entre la matraque et l’humiliation infligée à des dizaines de jeunes forcés de se mettre à genoux, le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour tenter d’étouffer dans l’œuf un mouvement lycéen naissant. Dans les lycées professionnels d’abord ; contre une adaptation des études aux besoins du patronat ; et contre une diminution des horaires d’enseignement aboutissant à des diplômes dévalorisés et plus de difficultés pour la poursuite d’études après le bac.

En écho avec la dénonciation  de la réforme Parcours Sup qui a instauré la sélection à l’entrée à l’université. Dans les autres lycées, la contestation porte aussi sur la réforme du bac.

Avec des établissements qui ne pourront pas offrir tous  une large palette d’options, et une grande part de contrôle continu dans les épreuves  du bac, le risque est de remettre en cause le caractère national de ce diplôme, pénalisant les élèves issus des lycées les moins « prestigieux ». En usant sauvagement de la matraque contre les jeunes mobilisés, Macron ne fait que jeter de l’huile sur le feu.

(11/12/2018)     (1107 signes)

381 - Urgence climatique, urgence sociale

Quelles réponses ?

Sauf à envisager cyniquement une multiplication de catastrophes écologiques et humaines à la fois, il y a urgence à stopper le réchauffement climatique.

L’urgence sociale, elle, veut qu’on ne fasse pas payer la transition écologique à ceux et celles qui n’ont d’autre moyen que de prendre leur voiture pour aller travailler, faire leurs courses ou conduire leurs enfants à l’école. Alors que les transporteurs routiers sont exonérés comme le transport aérien ou maritime.

A l’heure où les dirigeants de la planète sont réunis en COP 24 en Pologne, le constat est tragique : depuis la COP 21 à Paris, la situation a empiré. Parce que les multinationales du charbon et du pétrole ne veulent pas sortir de l’ère du carbone, qui leur rapporte tant. Parce qu’il y a trop de profit à faire dans le commerce de marchandises qui sont transportées d’un bout à l’autre de la planète. Parce que les grandes banques continuent d’investir dans les énergies fossiles.

C’est clair : il n’y a pas de projet qui lie ambition écologique et justice sociale sans remettre en cause les fondements mêmes du système capitaliste.

380 - Pour les salaires, les retraites, les allocations

Prendre l’argent où il est

Il parait qu’il n’y a pas de marges pour les salaires dans les entreprises. En tous cas dans certaines il y en a. Les 40 plus grandes, celles du CAC 40, auront versé en 2018 près de 47 milliards à leurs actionnaires. 47 milliards : de quoi créer plus d’un million d’emplois correctement payés. ou l’équivalent d’une augmentation de 300€ pour plus de 10 millions de salariés.  

Il parait qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses pour les retraites, les allocations, les services publics. Cela n’empêche pas Macron de faire pleuvoir des cadeaux par milliards.

Des milliards pour les plus riches avec la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune et le plafonnement des impôts sur les revenus de placement financiers.

Des milliards pour les entreprises au travers des baisses de cotisations sociales et d’impôts. Juste un exemple : le CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi) dont bénéficient les entreprises va en 2019 priver le budget de l’Etat de 40 milliards. En pure perte car le cadeau ne s’accompagne d’aucune obligation en matière d’emploi.

(11/12/2018)     (1131 signes)

379 - Tous ensemble pour les salaires

La ministre du travail, ex DRH de Danone, vient d’évoquer une prime transport ainsi qu’une « prime exceptionnelle défiscalisée et exonérée de charges »… pour tenter de calmer la colère sur le pouvoir d’achat. Elle promet même quelques miettes avec l’intéressement et la participation dans les entreprises. On connait tous ce genre de prime.

Ras-le-bol de ces saupoudrages, exigeons de vrais augmentations de salaires pour toutes et tous, CDI, CDD et intérims !

(11/12/2018)     (491 signes)

378 - Les patrons sont inquiets…

Tant mieux, exigeons notre dû

Stéphane Richard, grand patron d’Orange, vient d’engager les patrons à lâcher quelques augmentations de salaires : « Je crois qu’il va falloir qu’on entende la colère qui s’est manifestée. Je crois qu'aujourd'hui on ferait une grave erreur si on ignorait ce qui se passe autour de nous (…) Il va falloir qu’on lâche du lest »

Ce grand patron du CAC40, qui regroupe ces 40 sociétés françaises qui ont annoncé 93,4 milliards d’euros de profits en 2017 (+ 24 % par rapport à 2016), nous promet quelques miettes pour calmer la colère sur le pouvoir d’achat !

Mais leurs profits records viennent justement des bas salaires, de la précarité, du gel des augmentations ces dernières années. Ça ne peut plus durer ! Aujourd'hui, les patrons sont inquiets face au mouvement des Gilets jaunes, les grèves actuelles, la contestation dans la jeunesse... Autant de raisons de faire grève le 14 décembre, de continuer le 15 avec les Gilets jaunes et les jours d’après. Entrons nous aussi dans la mobilisation.

(11/12/2018)     (1048 signes)

377 - Nos impôts et notre salaire financent les 100 € « d’augmentation du SMIC »

Les « 100 euros de plus pour le Smic » correspondent en fait à une prime d'activité de 80 euros et une baisse des charges de 20 euros, a-t-on expliqué à l'Elysée,

La prime d'activité devait jusqu'alors augmenter de 30 euros en avril 2019, puis être à nouveau revalorisée les années suivantes pour atteindre 80 euros sur le quinquennat. Versée par la CAF mais financée par l’État  et notre salaire socialisé (les cotisations sociales) cela ne fait qu’anticiper de quelques mois  des dispositions déjà prévues…

« sans qu’il en coûte un seul euro de plus pour l’employeur ». Ah bon ? Ce sera donc à nous de nous payer nous-mêmes, par nos impôts ?

(11/12/2018)     (715 signes)

376 - Ils volent notre santé !

On connaît la rengaine patronale : il faut contrôler les arrêts maladie des salariés pour en diminuer le nombre. Gouvernement et patrons mentent en déclarant qu’il y aurait de plus en plus d’arrêts maladie infondés.

Une mutuelle remet les pendules à l’heure avec une étude qui montre que de nombreux salariés ne respectent pas les arrêts maladie qui leur sont prescrits. Près d'un arrêt maladie sur quatre (23%) n'est pas suivi par le salarié. Soit il reprend avant, soit il ne s'arrête pas du tout. Et c'est un chiffre en hausse.

Chacun et chacune le sait bien. La cause des arrêts maladie non respectés est à trouver dans les pressions exercées par les chefs pour nous empêcher de prendre nos congés : chantage à la suppression de primes ou mutations d’office au retour.

La conséquence c’est une santé qui se dégrade pour toutes et tous. Et depuis dix ans c’est dans les pays les plus développés l’arrêt de la tendance à l’allongement de la durée de vie. Voilà le progrès du capitalisme au début du 21ème siècle.

(9/12/2018)     (1037 signes)

375 - Et Carlos Ghosn est toujours PDG de Renault !

Il est toujours en prison au Japon pour avoir dissimulé la moitié de ses rémunérations chez Nissan, soit 35 millions d’euros, et pour avoir détourné 30 millions d’euros, disparus en plein vol ! Avec 40 000 € de gain par jour, il a dû trouver qu’il ne gagnait pas assez !

Mais toujours PDG de Renault, manifestement, en haut lieu, on lui fait toujours allégeance. Une enquête est, paraît-il, organisée pour s’assurer que les malversations de chez Nissan ne se sont pas aussi produites chez Renault, «enquête interne» confiée à des membres de son équipe et dont les résultats ne seront pas rendus publics.  Circulez, il n’y a rien à voir !

Maintenir Ghosn au poste de PDG de Renault cela veut dire aussi qu’il continue à toucher ses millions d’euros qui courent sur toute l’année 2018. Du pognon il y en a pour cela !

Pendant ce temps, les salaires restent bloqués chez Renault  comme ailleurs ! Assez, comme partout ailleurs, d’être pris pour des cons ! Et si on rejoignait tous ceux qui relèvent la tête pour exiger notre dû, des augmentations de salaires !

(9/12/2018)     (1099 signes)

374 - Le roi des voleurs

Carlos Ghosn est pour la deuxième semaine en prison au Japon pour avoir dissimulé la moitié des rémunérations qu’il touchait chez Nissan, soit 35 millions d’euros, et pour avoir détourné 30 millions d’euros, disparus en plein vol ! Avec 40 000 € de gain par jour, il a dû trouver qu’il ne gagnait pas assez !

Ça nous rappelle le cambriolage de Robert Peugeot en 2010. Le coffre-fort de sa salle de bain avait été vidé. D’après le Canard Enchaîné, lui aussi aurait eu des réserves planquées loin du fisc sous forme de lingots

d’or. Détournement de fonds, évasion fiscale, ce sont des sports largement pratiqués chez les riches, mais à nous, ils nous bloquent les salaires.

(7/12/2018)     (687 signes)

373 -                      Le chiffre : 40

Il parait qu’il n’y a pas de marges pour les salaires dans les entreprises. Et pourtant les 40 plus grandes entreprises – celles du CAC 40 vont avoir versé en 2018 près de 47 milliards à leurs actionnaires, c’est de quoi créer plus d’un million d’emplois correctement payés, c’est aussi l’équivalent d’une augmentation de 300€ pour plus de 10 millions de salariés

(7/12/2018)     (378 signes)

372 - DES MENSONGES, ENCORE ET TOUJOURS DES MENSONGES !

 Alors que le gouvernement justifiait ses fermetures de postes dans les lycées et collèges en affirmant que de nombreux postes seraient créés dans les écoles, on apprend ces jours-ci que de nombreuses classes maternelles et élémentaires vont fermer. Macron disait pourtant que tout se jouait dans les apprentissages faits à l’école et qu’il fallait y augmenter largement les moyens, quitte à dégrader les conditions dans les collèges et lycées. Les conditions seront dégradées partout, sauf bien-sûr dans l’enseignement privé, les moyens sont comme toujours destinés aux plus riches.

(27/11/2018)     (632 signes)

371 - MACRON, FAUX ECOLO MAIS VRAI FAUX-CUL

3 août 2016 : "Vive le diesel" était le cri d’amour lancé par Macron, futur candidat, chez l'équipementier Bosch à Rodez. C’était après le dieselgate chez Volkswagen et malgré les études sur les dégâts du diesel  sur la santé publique. 4 novembre 2018, changement de ton: «Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant réclament aussi qu’on lutte contre  la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies». 

Car il « préfère la taxation du carburant à la taxation du travail »

(27/11/2018)     (533 signes)

370 - Le Parti Communiste change de tête  (ou de patron)       Mais pour quoi faire ?

Des milliers de membres du Parti Communiste luttent au quotidien aux côtés des salariés et des classes populaires dans les entreprises, les quartiers, les localités. Mettre cet ancrage social au service d’une nouvelle stratégie politique était l’objectif du congrès du PC le week-end dernier.

En effet, l’orientation proposée par la direction précédente, et Pierre Laurent à sa tête, venait d’être rejetée par un vote de la base. La nouvelle direction, avec Fabien Roussel, veut un PC plus offensif, plus visible, moins effacé au sein de ses alliances. Mais tourner la page du partenariat privilégié avec Mélenchon et la France Insoumise ne suffit pas à faire une orientation.

Surtout si c’est pour adopter une stratégie à géométrie variable qui laisse la porte ouverte à de nouvelles alliances avec le PS, comme le laisse entrevoir le texte majoritaire adopté.

De quoi désorienter à nouveau ceux et celles qui regardent le PC avec sympathie, mais n’ont pas oublié les dégâts sociaux de la politique de Hollande ; celui-là même qui a mis Macron sur les rails. 

(27/11/2018)     (1133 signes)

369 - LA FRAUDE, POUR BOOSTER LES PROFITS

Le ministre des finances a annoncé qu’il allait vérifier la situation  fiscale de Carlos Ghosn. Il serait temps !

L’exploitation de notre force  de travail, avec licenciements, blocage des salaires pour faire du  profit est la raison d’être des capitalistes. Assistés par le
gouvernement (CICE, CICR, exonérations diverses) grâce à nos impôts, les  taxes et les fermetures de services publics, ils abusent aussi de la  fraude fiscale et de la triche (dieselgate).

Accessoirement, ils se  servent tranquillement dans la caisse (malversations, emplois fictifs…).  Les audits bidons sur la « gouvernance » et les brevets de  respectabilité (il y a pile 2 ans, Ghosn était désigné « Grand prix de  l’économie ») ont de plus en plus de mal à cacher que le capitalisme est  toxique pour la société. Oui, dans tout « l’hexaghosn », nous  avons au moins autant de raisons de nous battre que les gilets jaunes.

(27/11/2018)     (936 signes)

 

368 - APRES LES « GILETS JAUNES », LES « GILETS GHOSN » ?

Face à la hausse des prix et contre les inégalités, les gilets jaunes se sont organisés pour passer de la colère  à la mobilisation. A Renault,  face au vol du blocage des salaires et contre l’intensification du travail orchestrés par Carlos Ghosn, nous pouvons nous aussi nous organiser à la base. Alors pourquoi pas un mouvement des gilets Ghosn ?

(27/11/2018)     (400 signes)

367 - DROIT DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION POUR TOUS
La liberté de circulation et d’installation, un droit refusé aux plus pauvres et réservé aux plus riches.

Carlos Ghosn a 3 passeports (français, libanais et brésilien) et se proclame « citoyen du monde »,
profitant de la libre circulation des capitaux pour planquer sa fortune.

Les sans-papiers fuyant la misère et la guerre, eux, sont traqués, pourchassés, quand ils ne finissent pas noyés en Méditerranée. Un concentré de la barbarie orchestrée par les grandes puissances impérialistes.

(27/11/2018)     (538 signes)

366 - Taxes sur les poids lourds « ajournée »

Nouveau cadeau au patronat

Ceux et celles qui se sont mobilisé-es en « gilet jaune » depuis 15 jours ont de quoi grincer des dents. Le gouvernement ne cesse de répéter qu’il est hors de question de revenir sur les hausses de taxes sur les carburants.

Mais au moment de la présentation de la « loi sur les mobilités »,  on apprenait lundi que l’idée d’une taxe sur les poids lourds n’était plus à l’ordre du jour. Il y aurait donc une urgence « écologique » à taxer ceux et celles qui n’ont pas d’autre moyen que de prendre leur voiture pour travailler, faire leurs courses ou conduire leurs enfants à l’école, et à exonérer de taxe les gros patrons du transport routier. Sans parler des avions et des navires de transport.

Une telle injustice sociale ne peut que heurter de front de nombreux « gilets jaunes » favorables à des mesures écologiques sérieuses, mais qui exigent qu’elles soient financées par les milliards de profits des pétroliers comme Total, ou ceux des constructeurs automobiles qui truquent les moteurs diesel.

(26/11/2018)     (1067 signes)

365 - En prison Ghosn reste PDG de Renault !

60 millions d’euros non déclarés, des maisons aux quatre coins de la planète sans oublier sa sœur ! Après l’arrestation au Japon de Carlos Ghosn, la presse et les informations en ligne qui se transmettent de poste de travail à poste de travail apportent chaque jour leurs révélations.

Et Thierry Bolloré, le patron provisoire de Renault, a osé envoyer un courrier au personnel : «  En votre nom nous voulons écrire ici notre total soutien à notre président directeur général ». La honte ! « #JeNeSuisCarlos » a répondu un syndicat de Renault, la CGT Lardy.

Aujourd’hui le système mis en place par Ghosn fait bloc. Toute la haute direction Renault, au courant des frasques de leur patron s’est tue pour conserver postes, bonus, et avantages. Sans enquête et sans « l’ouverture des livres de compte », une vieille revendication du mouvement ouvrier, comment croire ceux qui assurent aujourd’hui gérer la continuité de l’entreprise. Avec Ghosn, ils ont touché et tapé dans la caisse !

(26/11/2018)     (1019 signes)

364 - Ce seraient nous les responsables ?

Dans toute l’Europe, des camions circulent à toute allure sur des files continues, pour transporter sur des centaines et des milliers de kilomètres des marchandises, de manière totalement anarchique et en polluant un maximum. Et tout ça pourquoi ? Pour les profits de quelques-uns !

Les patrons, les multinationales et les gouvernements à leur service ont organisé la production de manière complètement folle. Ils font jouer la concurrence entre les pays, les législations, pour exploiter au maximum les travailleurs et baisser les « coûts ». Ils mettent une pression toujours plus grande sur les chauffeurs routiers pour tirer les salaires et les conditions de travail vers le bas, mettant leur santé et leur vie en jeu… Et peu importe que cette course au fric pollue la planète !

Sans compter que pendant ce temps, le gouvernement ne cesse de diminuer le transport des marchandises par voie ferrée…

(20/11/2018)     (933 signes)

363 - Macron, c’est tout bon pour les riches !

L’Institut des politiques publiques vient de chiffrer le bilan de la politique fiscale de Macron :  le 1 % les plus riches va voir ses revenus grimper de 6 % en 2019 grâce à la réforme de l’ISF et le plafonnement de l’imposition des actionnaires… alors que les 20 % les plus pauvres verront leurs revenus baisser suite au quasi gel des prestations sociales comme les pensions, les APL, les allocations familiales…

Ras-le-bol, pour les salaires et les pensions, il y a de quoi exiger notre dû !

(20/11/2018)     (533 signes)

362 - Le gouvernement voudrait nous faire travailler même en arrêt maladie

« Les arrêts maladies coûtent cher à la Sécu » répète en boucle le gouvernement, « surtout ceux de plus de 30 jours qui représentent 82 % des dépenses de la Sécu ». Alors une piste envisagée serait de « proposer » au salarié en arrêt maladie de travailler quand même, en « télétravail », c’est à dire depuis chez soi.

Toujours la même rengaine libérale : les salariés seraient des fainéants et se complairaient dans des arrêts maladies ! Mais dans nos entreprises, les arrêts longs on sait ce que ça veut dire : un coude, une épaule, le dos qui lâche à cause du travail. Et le « volontariat », on connait, sans parler qu’on ne travaille pas tous à l’ordinateur. Les jours de carence non payés ou tout simplement la pression du patron pour transformer un arrêt maladie en télétravail et ainsi continuer à faire travailler ses salariés.

Alors s’ils veulent limiter les arrêts maladies, qu’ils commencent à limiter les cadences et la pression au travail !

(20/11/2018)     (1019 signes)

361 - Ras le bol de ces patrons qui tapent dans la caisse

On croyait que Carlos Ghosn avait gagné plus de 100 millions d’euros entre 2009 et 2016 et 13 millions l’année dernière. Pas assez pour lui : il a en plus piqué dans la caisse de Nissan et dissimulé la moitié de ses revenus. Comme le mafieux Al Capone, le PDG cumulard de Renault et Nissan se retrouve rattrapé par la patrouille et arrêté au Japon.

Tous responsables, les grand chefs aux ordres de ce corrompu, les actionnaires dont les gouvernements successifs. Pas de tabou ! Ouvrons leurs livres de compte !

Alors que la colère s’exprime dans tout le pays, Macron avait préféré féliciter à Maubeuge ce patron mafieux. Gilets jaunes et ouvriers s’en souviendront !

En patron capitaliste, Ghosn s’est enrichi grâce au travail des salariés partout dans le monde. Il a fermé des dizaines d’usines, supprimé des milliers d’emplois et bloqué les salaires..pour les autres.Oui il a volé le travail des ouvriers ! Ce pognon volé il faut le reprendre maintenant par des augmentations de salaire ! La grève tous ensemble c’est encore le meilleur remède pour gagner contre les mafias qui nous pourrissent la vie.

(20/11/2018)     (1155 signes)

360 - Des appels à la grève le 17 novembre qui font reculer les patrons

Ce samedi 17 novembre dans plusieurs usines automobiles, c’était samedi travaillé obligatoire. Alors qu’on y est de plus en plus payé comme un jour normal, ces samedi obligatoires suscitent toujours des oppositions plus ou moins vives.

Mais ce samedi 17 novembre est aussi le jour des blocages partout en France contre les hausses des prix des carburants. La possible expression d’un vrai ras le bol.

Dans des usines où l’on était obligé de travailler, des appels à la grève ont été lancés pour ce jour. L’objectif : des augmentations de salaire pour se défendre sérieusement contre les hausses des prix.

A PSA Poissy, où la CGT appelait à la grève samedi, et Toyota Onnaing les patrons ont reculé en annulant illico ce samedi travaillé obligatoire. Preuve qu’ils avaient peur de la grève de ceux qui produisent et travaillent

Une info à partager sans modérations : dans un moment où gouvernement et patrons affaiblis par une montée de contestations diverses, les grèves peuvent gagner. Un moment dont il faut profiter !

(14/11/2018)     (1085 signes)

359 - Urgence pour les 872 emplois de Ford Blanquefort

Ford, c’est 8 milliards de bénéfices l’année dernière et en tout 50 millions d’euros d’argent public reçu. Et l’usine Ford près de Bordeaux à Blanquefort est toujours menacée de fermeture. La décision pourrait être effective d’ici à la fin de l’année 2018.

Le comble, Il existe maintenant un repreneur ! Les machines de l’usine et le savoir faire professionnel des ouvriers de Blanquefort l’intéressent. Mais Ford refuse jusqu’à maintenant sa proposition de rachat , adoptant la politique de la terre brûlée : après son départ la mise à casse des bâtiments des machines et ….des ouvriers.

Même si dans ce monde capitaliste la propriété est toute puissante, les patrons connaissent aussi les rapports de force. La résistance des ouvriers de Ford peut encore empêcher la liquidation de l’usine et des emplois. Philippe Poutou, militant CGT dans l’usine est aux premières lignes de cette lutte pour l’emploi. Il y a urgence !

(14/11/2018)     (970 signes)

358 - ISRAËL – PALESTINE : NETANYAHOU RALLUME LE FEU

De la pure provocation. Comment qualifier autrement l’opération commando d’une unité israélienne, entrée dimanche dans Gaza pour une mission secrète, dans un véhicule banalisé ? Jugée suspecte par les miliciens du Hamas, la voiture est finalement interceptée. Les occupants font feu et Israël envoie des  hélicoptères de combat sur place pour les exfiltrer et détruire le matériel de surveillance qu’ils transportaient. Depuis, des tirs de roquettes visent l’Etat hébreu, qui s’en sert comme prétexte pour une nouvelle escalade avec, entre autres, un raid israélien contre la télévision du Hamas lundi. Comme si la situation n’était pas déjà assez explosive, avec deux millions d’habitants soumis à un blocus inhumain depuis des années. Mais avec le soutien bruyant de Trump et la complicité honteuse des autres puissances, Netanyahou se sent les mains libres. Il a même déclaré ce dimanche à Paris « qu’il n’y a pas de solution politique à Gaza ». Seule la solidarité internationale peut encore stopper la guerre faite aux palestiniens. Il y a urgence. 

(13/11/2018)     (1101 signes)

357

Le Chiffre : 14%

C’est l’augmentation des salaires des PDG des groupes du CAC 40. Selon une étude publiée par Proxinvest, ils ont touché en moyenne, en 2017, 5,1 millions d’euros. L’austérité, ce n’est pas pour tout le monde …

356 - Lundi 12 novembre, les enseignants ont fait grève contre les suppressions de postes et la précarité

Le rouleau-compresseur Blanquer essaie d’aplatir l’Éducation nationale. Les réformes s’accumulent et toutes s’inscrivent dans la continuité du projet à la fois libéral et réactionnaire que le ministre a pour l’école et ses personnels. Il présente un projet de loi qui  permettra de financer toujours plus le privé, de s’attaquer au statut des enseignants et de légiférer par ordonnance en matière éducative, notamment sur le découpage territorial.

L’enseignement professionnel n’est pas épargné. L’injonction est toujours la même : faire mieux, avec moins. Les suppressions d’heures d’enseignement, et donc de postes dans toutes les matières, ainsi que de la taxe d’apprentissage videront les lycées professionnels de leur substance au profit de l’apprentissage. Le ministre avance ses pions pour préparer la destruction du lycée professionnel.

Le projet de Blanquer pour l’école, c’est celui de la concurrence des familles, des élèves, et établissements et des personnels entre elles et eux. Cela se traduira aussi dès 2019 par la mise en place d’un classement des établissements qui ne pourra qu’exacerber encore les tensions entre établissements. L’école doit  être une école véritablement gratuite, laïque, émancipatrice.

(13/11/2018)     (1323 signes)

355 - Macron et son Forum pour la Paix

Sinistre mascarade

Pour la paix ce président ? Lui qui promet à l’armée des milliards en plus dans l’avenir, comme Trump, Merkel, Poutine et autres, ses invités au « Forum de la Paix ». Un président qui tient dur comme fer à la bombe atomique. Il y a un dicton qui dit :« Si tu veux la paix, prépare la guerre ». La guerre, ils la font déjà.

De l’Afghanistan à l’Afrique, en passant par la Syrie ou le Moyen Orient, les armées de tous ces partisans de la paix ne font souvent qu’ajouter le chaos au chaos. Sans compter l’usage que d’autres font avec les armes que Macron et autres leur vendent : Al Sissi en Egypte pour consolider sa dictature, l’Arabie Saoudite dans sa sale guerre au Yemen. Sans parler cet autre invité de Macron, Netanyahou, qui vient de déclarer dimanche à Paris qu’«  Il n’existe aucune solution politique pour Gaza …». Alors quelle autre solution, sinon la guerre ?

Contre tous ces fauteurs de guerre, il y a urgence à ranimer la flamme d’un mouvement contre le militarisme et l’horreur nucléaire à l’échelle de la planète.

(13/11/2018)     (1077 signes)

 

354 - La promotion immobilière tue !

Début novembre, 2 immeubles se sont effondrés à Marseille, provoquant 8 morts. S’il ne fait décidément pas bon, à Marseille, de vivre dans les quartiers défavorisés, la promotion immobilière favorisée par les politiques gouvernementales fait des ravages partout en France.

Pendant que la Mairie de Marseille vend la ville aux affairistes et aux promoteurs, pour y implanter des immeubles de bureaux, on laisse se dégrader les quartiers où ne vivent «que» des populations paupérisées. 

Rénover l’habitat insalubre coûte cher. Mais de l’argent, il y en a pour investir dans des quartiers réservés aux riches. Et des logements vacants il en existe 3 millions dans tout le pays.

Il est plus que temps de changer tout ça. Pas une fatalité ! La colère des habitants de Marseille s’est manifestée par une importante marche blanche de plusieurs milliers de participants pour réclamer des comptes aux autorités municipales et nationales.

Tous concernés par ce scandale !

(12/11/2018)     (1093 signes)

353 bis - Les millions de morts de 14-18 

Pour quelle « cause » sont-ils morts ?

Le respect dû aux millions de morts de cette guerre mériterait mieux que ces commémorations dont on nous abreuve depuis 4 ans. Mais pas question pour nos politiciens patriotes d’ouvrir une réflexion sur les causes de cette guerre.

Il leur faudrait reconnaître que depuis longtemps l’Europe était une poudrière assise en particulier sur les rivalités entre Etats capitalistes soucieux d’agrandir leurs possessions coloniales. Etats qui étaient depuis longtemps engagés dans une folle course aux armements dénoncée bien avant 1914 par un mouvement ouvrier et socialiste en forte expansion.

Contre ce mouvement ouvrier vécu comme un danger, chacune des bourgeoisies a encouragé le développement d’un nationalisme agressif en vue d’une « union nationale» contre l’ennemi supposé commun. Avant d’envoyer à la boucherie les uns contre les autres les ouvriers et paysans de leurs pays respectifs. Ils mourront par millions, soi-disant pour la patrie, en fait pour les intérêts de leurs industriels et de leurs marchands de canon.  

(12/11/2018)     (1093 signes)

353 - 14-18 : oui se souvenir …

Macron a saisi l’occasion du centenaire de la fin de cette terrible boucherie que fut la guerre de 14-18, guerre pour le partage du monde entre les grandes puissances, pour recevoir les maîtres du monde.

Il n’est pas inutile de rappeler ce bilan terrible : 18,6 millions de morts, 9.7 millions de militaires tués, 8.9 millions de victimes civiles et 21 millions de blessés pour une vingtaine de pays engagés. Pour la France, 1.397.800 soldats et 300.000 civils ont péri et 4.266.000 blessés.

Et parmi toutes ces victimes, aucun des Maréchaux que Macron a honorer, tentant lamentablement au passage de redorer l'image de l'infâme Pétain qui organisa la terrible répression des mutineries et en 1940 organisa la collaboration de la France avec Hitler et la déportation des juifs.

C'est un fait aussi que c’est la classe ouvrière, la paysannerie qui servit essentiellement de chair à canon pour ce règlement de compte monstrueux entre capitalistes.

Anatole FRANCE écrivait fort justement « On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels ». Ne l’oublions pas.

(11/11/2018)     (1092 signes)

352 - Et c’est qui les assistés ?

Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) avait été offert par Hollande aux entreprises en 2013 sous prétexte de création d’un million d’emplois. 5 ans et 111,6 milliards d’euros d’exonérations plus tard, l’effet est quasi nul. Ce « pognon de dingue » est passé dans les dividendes des actionnaires.

C'est pourquoi, en janvier 2019, le CICE sera... pérennisé sous forme de baisse permanente des cotisations sociales du patronat ! Oui, de quoi être en colère et revendiquer le fruit de notre travail. C’est l’augmentation de nos salaires qu’il nous faut revendiquer !

(7/11/2018)     (596 signes)

351 - Arrêt des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite

Mohamed Ben Salman, le nouvel homme fort de l’Arabie Saoudite, s’est lancé depuis 2015 dans une guerre sans fin au Yémen. D’après l’Unicef, un enfant y  meurt toutes les dix minutes, de faim, de soif, du choléra mais aussi des bombes de la coalition.

Quatorze millions de yéménites ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence ! Cette guerre bénéficie du soutien sans faille de Trump et de Macron, qui préfère les onze milliards d’euros de commandes militaires de l’Arabie Saoudite à la vie du peuple yéménite.

En 2011, le peuple yéménite se soulève et chasse son dictateur. Son puissant voisin, l’Arabie Saoudite prend peur. Après avoir échoué à imposer au Yémen un gouvernement stable qui lui soit favorable, il utilise l’arme des bombardements, de la famine et du choléra, ouvrant la porte à l’internationalisation du conflit, où chaque puissance régionale essaye de jouer sa carte ! Les marchands d’armes français sont complices des massacres d’aujourd’hui. Arrêtons-les !

(7/11/2018)     (1019 signes)

350 - Macron fournit les cibles

La Direction du renseignement militaire fournit à Ryad les images de très haute qualité de ses satellites espions Pléiades et Hélios, là où les images étatsuniennes sont fournies en qualité dégradée. La lettre Intelligence Online nous en donne la raison : Paris veut faire de ces images satellites une vitrine commerciale « pour des satellites qu’ils espèrent vendre à l’état-major saoudien ». Du coup, sont méthodiquement bombardés civils et hôpitaux de Médecins Sans Frontières ...

Imposons à Macron la fin des ventes d’armes aux dictatures qui bombardent le peuple yéménite, et la reconversion des industries de guerre en industries socialement utiles, avec la garantie de l’emploi et de tous les avantages acquis pour tous ses salariés !

(7/11/2018)     (765 signes)

349 - Femmes/hommes : toujours l'inégalité

Depuis le 3 novembre, les salariéEs d’Europe travaillent… gratuitement. En effet, selon les statistiques officielles européennes, les femmes gagnent en moyenne environ16 % de moins que les hommes. Si dans certains pays comme la Belgique, cet écart de 5,5 %, la France est loin derrière avec une moyenne de 24 % avec un salaire moyen annuel de17 820 euros pour les femmes contre 23 400 euros pour les hommes. Si l’écart existe dès l’embauche, le fossé se creuse du fait que les femmes occupent des emplois moins qualifiés, subissent plus largement les temps partiels imposés sont pénaliséEs par les congés liés à la grossesse, la naissance et l’éducation des enfants. Ces déroulements de carrière débouchent logiquement sur une pénalisation encore plus dramatique au moment de la retraite. En 2016, tous régimes confondus, les femmes ont touché en moyenne 1050 euros bruts par mois contre 1730 pour les hommes soit 39 % de moins.  Le principe “à travail égal, salaire égal” a été gravé dans le code du travail en 1972. Mais, seules nos mobilisations peuvent le faire entrer dans la réalité.

(5/11/2018)     (1125 signes)

348 - Arabie Saoudite, le prix d’un massacre

« Quel est le rapport entre la vente d’armes et l’assassinat de M. Khashoggi ? » Interrogé sur la possibilité d’un embargo des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite suite au meurtre d’un journaliste dans son ambassade, Macron a répondu avec cynisme qu’« Il ne faut pas tout confondre ». Puis d’ajouter : « Je comprends le lien avec le Yémen ».

En effet, depuis 2015, une clique d’États dirigée par l’Arabie saoudite mène une guerre contre la population yéménite avec le soutien, entre autres, de la France et des États-Unis. Selon l’ONU, cette guerre a fait au moins 10 000 morts et 3 millions de déplacés.

Des chars Leclerc, des canons longue portée Caesar, des Mirage 2000 : voici un catalogue non exhaustif des joujoux français employés au Yémen. L’Arabie Saoudite est le deuxième meilleur client de la France au niveau des dépenses militaires : près de 12 milliards d’euros sur la décennie 2007-2016. Une somme bien suffisante pour que Macron ferme les yeux sur les méthodes dictatoriales du pouvoir saoudien et les assassinats de ses opposants.

(29/10/2018)     (1082 signes)

347 - TRUMP ABOIE ET LA CARAVANE SOUFFRE Des familles avec hommes, femmes et enfants tentent de fuir le Honduras à travers le Mexique, vers les États-Unis. Ils sont quelques milliers qui se regroupent « en caravane » pour échapper aux mafias qui rackettent les migrants. Peu importe que les USA y aient soutenu des dictatures et qu’ils aient livré le Honduras aux cartels de la drogue. Peu importe que ce soit l’un des pays les plus violents du monde et que plus des deux tiers des habitants y vivent sous le seuil de pauvreté. Peu importe que le nombre de traversées illégales de la frontière entre le Mexique et les USA soit au plus bas depuis 1971. Peu importe que quelques milliers de réfugiés ne changent rien au sort de ce pays-continent que sont les USA. Trump se moque bien de la vérité quand il parle d’« invasion » et qu’il place l’armée en ordre de bataille à la frontière. Il a surtout flairé la possibilité de faire un bon coup médiatique et électoral. (29/10/2018) (956 signes)

346 - Le climat est malade du capitalisme

Rien à attendre des pyromanes

Suite au caractère très alarmant du dernier rapport du Groupe Intergouvernemental des Experts sur le Climat, des milliers de personnes ont défilé partout en Europe pour le Climat. Avec un réchauffement climatique plus rapide que prévu, des populations entières vont subir des cyclones plus intenses, et soit désertification et famine soit montée des océans… A entendre certains discours, le remède principal serait une attitude plus responsable de chaque citoyen pour éviter de polluer la planète. Comme s’il fallait oublier la responsabilité des multinationales du gaz, du pétrole et de l’énergie qui font tout pour éviter le tournant vers les énergies renouvelables ; celle du secteur des transports ou de l’agro-business ; celle des élu-es qui les soutiennent ou lancent des grands projets inutiles …Derrière les beaux discours politiques sur l’environnement, pas question pour nos gouvernants de remettre en cause la libre entreprise et la logique du profit qui met en danger l’avenir de l’humanité. C’est pourtant là le nœud du problème.

(15/10/2018)     (1106 signes)

345 - Incroyablement dégueulasse, Ford préfère fermer l’usine de Blanquefort et virer tous les salariés

Alors que la marque Ford avait déserté cette année le mondial de l’automobile les ouvriers de Ford ont tenu leur stand. « Ce qui se passe à l’usine Ford de Blanquefort, est un scandale. C’est le scandale de ces multinationales qui détruisent l’emploi et le social sans même aucune justification économique et ouvertement au nom de la course aux profits et aux dividendes ». 850 emplois directs menacés et 3 000 induits dans la région bordelaise

Maintenant  Ford déclare préférer fermer l’usine plutôt que discuter de son rachat par une firme installée à Strasbourg. Même que Juppé le maire de Bordeaux  a appelé «  à mettre en cause la réputation de Ford en Europe »

On n’a pas besoin de la permission d’un Juppé pour dénoncer Ford !  La résistance des Ford et le soutien à leur lutte doivent  maintenant changer de vitesse.

Ne pas laisser Ford se tirer après avoir récupéré des millions de subventions. C’est possible à la condition de s’y mettre tous ensemble et de dénoncer partout cette firme automobile de voyous !

(15/10/2018)     (1114 signes)

344 - GM&S, les licenciements soutenus  par Macron  illégaux !

GM&S est l’usine,  sous-traitant automobile de La Souterraine dans la Creuse, où en mai 2017  les salariés avaient  posé des bonbonnes de gaz  pour protester contre  la fermeture de l'usine.

Et dès leur arrivée Macron et son ministre Le Maire s’en étaient occupés,  trouvant un repreneur…. qui avait commencé par licencier 157 personnes sur un effectif total de 280. Seuls 31 d’entre eux ont retrouvé un CDI. Aujourd’hui, l’usine tourne au ralenti, PSA et Renault ne respectant pas leurs engagements de commandes tenus il y a un an.

Bref, une reprise bidon pilotée par Macron. Et il se confirme que le PSE appliqué pour licencier n’était pas légal.  Le jugement a été rendu ce lundi, le PSE est vraiment annulé, ce qui permettrait  de meilleures indemnités.

Mais pas de reprise dans l’usine si PSA et Renault continuent à étrangler ce fournisseur. Ce sont eux les donneurs d’ordre, responsables de la charge de travail et de la vie de l’usine !

(15/10/2018)     (999 signes)

343 - mondial DE L’AUTO OU PLUTOT MONDIAL DE LA COM’ ?

Le Mondial, c’est l’auto-promotion des patrons de l’auto. De la pub à haute dose pour faire oublier la casse sociale et les trucages sur le diesel pratiqués par toutes les marques. 1500 € dépensés par voiture vendue, ils savent faire. Mais le Mondial 2018 est un peu loupé avec de nombreux absents comme VW ou Nissan. Ford aussi s’est dégonflé, après les manifestations des ouvriers de Blanquefort sur le stand ces dernières années. Face au risque climatique et pour faire rêver, ils ne parlent que voitures du futur, électriques, autonomes. Pour l’heure, les patrons de l’auto font tourner à plein des usines dont ils savent les produits condamnés pour en tirer jusqu’au bout le maximum de rentabilité, avec à la fin d’autres suppressions d’emploi. Les empêcher d’agir à leur seul profit et à nos dépends, c’est urgent !

(15/10/2018)     (870 signes)

343 - mondial DE L’AUTO OU PLUTOT MONDIAL DE LA COM’ ?

Le Mondial, c’est l’auto-promotion des patrons de l’auto. De la pub à haute dose pour faire oublier la casse sociale et les trucages sur le diesel pratiqués par toutes les marques. 1500 € dépensés par voiture vendue, ils savent faire. Mais le Mondial 2018 est un peu loupé avec de nombreux absents comme VW ou Nissan. Ford aussi s’est dégonflé, après les manifestations des ouvriers de Blanquefort sur le stand ces dernières années. Face au risque climatique et pour faire rêver, ils ne parlent que voitures du futur, électriques, autonomes. Pour l’heure, les patrons de l’auto font tourner à plein des usines dont ils savent les produits condamnés pour en tirer jusqu’au bout le maximum de rentabilité, avec à la fin d’autres suppressions d’emploi. Les empêcher d’agir à leur seul profit et à nos dépends, c’est urgent !

(15/10/2018)     (870 signes)

342 - Disparition de Jamal Khashoggi
Le monde entier gêné, sans plus

Entré au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul  le 2 octobre, il n’en est jamais ressorti. Séquestration, enlèvement ou élimination ? Ce qui est sûr, c’est que l’homme, après avoir fréquenté les allées du pouvoir en Arabie Saoudite, a fini par entrer en opposition au régime du prince Mohammed Ben Salman et s’exiler aux USA. Il disait ne plus vouloir cautionner un régime qui multipliait les arrestations d’opposants. A-t-il payé de sa vie cette liberté de parole ? Cela mériterait une vague d’indignation générale à l’échelle internationale, la mise en place d’une commission d’enquête indépendante …Au lieu de cela, du bla-bla. Macron se contente de parler de « faits graves », Trump se dit « déçu ». Mais en tous cas ni l’un ni l’autre de ces soi-disant défenseurs des droits de l’homme n’envisage de cesser les livraisons d’armes à l’Arabie Saoudite. Le marché rapporte trop. A côté de cela la défense des droits de l’homme pèse peu. Pas question de se brouiller avec le prince.

(15/10/2018)     (1046 signes)

341 - SNCF : pour les cheminot-es, Nouvelle charge en vue

Les personnels de la SNCF n’ont pas digéré la réforme ferroviaire contre laquelle ils se sont mobilisés avant l’été. Mais depuis l’entretien accordé par G. Pépy au journal Les Echos le 4 octobre, ils savent qu’ils n’en ont pas fini d’en baver. Parce qu’il « faut être prêt à affronter la concurrence », leur patron brandit l’arme de destruction massive. Il va falloir gagner en productivité : 13000 à 15000 postes sont en jeu dans la période qui vient. Cela passe par une « nouvelle organisation du travail » : vaste plan de formation,« mobilité géographique et professionnelle, y compris à l'extérieur du groupe ». Déjà la dernière loi ferroviaire prévoit que les nouveaux embauchés n’auront pas le statut des anciens. Compétitivité oblige. Mais comme il ne saurait selon Pépy y avoir une SNCF à deux vitesses, le nouveau « pacte social » proposé aux cheminots supposera aussi « des dispositions du statut qui vont bouger ».Le statut auquel il promettait il y a six mois de ne pas toucher : le masque est vite tombé !

(15/10/2018)     (1068 signes)

340 - Stopper le prochain recul sur les retraites

Macron veut faire passer à tout prix la contre-réforme des retraites. Si les détails du projet restent à préciser, les grandes lignes sont limpides. On nous joue le jeu de la division et de la lutte contre les soi-disant privilèges, notamment contre les retraité(e)s des secteurs publics. En réalité, si l’on prend par exemple la fonction publique territoriale, 78 % des agents touchent moins que la pension moyenne.

Le gouvernement masque la réalité : la pension par points signifiera une baisse de retraite pour tou(te)s les salarié(e)s du public et du privé. En effet, au lieu du calcul en trimestre et sur les 25 meilleures années ou sur les 6 derniers mois, ce sont tous les revenus qui seront pris en compte. Donc les moins bonnes années plomberont inévitablement les meilleures, comme tous les accidents de la vie, les arrêts maladies, du chômage ou les changements professionnels qui peuvent entraîner une baisse de salaire.

Préparons-nous à l’en empêcher

(15/10/2018)     (1004 signes)

339 - Migrants : combattre l’ignominie

En juin dernier, un migrant sur sept est mort en tentant la traversée de la Méditerranée, sous les yeux du gouvernement français qui, au lieu d’aider, participe au sabotage du dernier bateau qui assurait des sauvetages.

Les attaques racistes et les politiques anti-migratoires ne sont pas que conjoncturelles. Pour le dire autrement, il ne s’agit pas seulement de démagogie électorale. Elles sont liées au renforcement de l’État autoritaire, des nationalismes et du militarisme. Et finalement pour la défense des plus riches. C’est cela qui impose de combattre dans un même mouvement les frontières, celles de l’UE comme celles de la France, et la domination du Capital.

C’est ce que des milliers de gens sont descendus dire dans la rue samedi 6 octobre, au même moment dans plusieurs pays d’Europe et une soixantaine de villes en France pour exiger un pavillon pour l’Aquarius.

 (15/10/2018)     (909 signes)

338 -C’est tous ensemble qu’il faut lutter !

Le 12 octobre, les salariés de l’usine Ford Blanquefort ont tenu un stand devant le salon de l’auto, pas pour vendre des voitures mais pour mobiliser contre la fermeture de leur usine qui menace près de 900 emplois. S’y sont joints d’autres travailleurs en lutte – les postiers du 92, les Goodyear – car comme le dit Philippe Poutou, délégué syndical de l’usine et porte-parole du NPA : « Ce n’est pas juste un bras de fer entre les ouvriers de Ford et Ford, ou entre les Goodyear et leur patron Goodyear », « c’est une bataille politique contre l’ensemble du système qui permet les licenciements ». Gageons que ce début d’unité entre salariés en lutte fasse boule de neige !

(15/10/2018)     (714 signes)

338 -C’est tous ensemble qu’il faut lutter !

Le 12 octobre, les salariés de l’usine Ford Blanquefort ont tenu un stand devant le salon de l’auto, pas pour vendre des voitures mais pour mobiliser contre la fermeture de leur usine qui menace près de 900 emplois. S’y sont joints d’autres travailleurs en lutte – les postiers du 92, les Goodyear – car comme le dit Philippe Poutou, délégué syndical de l’usine et porte-parole du NPA : « Ce n’est pas juste un bras de fer entre les ouvriers de Ford et Ford, ou entre les Goodyear et leur patron Goodyear », « c’est une bataille politique contre l’ensemble du système qui permet les licenciements ». Gageons que ce début d’unité entre salariés en lutte fasse boule de neige !

(15/10/2018)     (714 signes)

337 - L’exploitation tue

La semaine dernière, deux cheminots sont morts sur les voies à Tarbes alors qu’ils réalisaient des travaux pour une entreprise sous-traitante de la SNCF, un cadre s’est suicidé sur son lieu de travail à Lyon et un chef de travaux de 55 ans a été percuté par un train près de la gare Saint-Lazare.

Quelques jours avant, le PDG Guillaume Pepy se vantait dans le journal les Échos de supprimer des postes et d’augmenter la productivité. Destruction des équipes de travail, mise en concurrence des salariés, formation insuffisante, recours à la sous-traitance, augmentation des cadences et de la polyvalence, multiplication du travail de nuit… les recettes des patrons sont partout les mêmes, dans le public et dans le privé.

Dans le ferroviaire, elles ne font pas bon ménage avec la sécurité des usagers ou des salariés. Les cheminots qui ont fait une longue grève au printemps dernier contre cette politique avaient mille fois raison. Un combat urgent et toujours d’actualité !

(15/10/2018)     (991 signes)

336 - Selon que vous serez puissants ou misérables...

En Novembre prochain se tiendra à Cannes le « Salon international de l’émigration et de l’immobilier de luxe ». Avec cet intitulé, on se doute que les visiteurs n’ont pas traversé la Méditerranée sur des bateaux en caoutchouc. On y apprend quand même des choses instructives: Malte, qui, il y a peu, refusait de laisser débarquer 18 migrants, vante sa qualité de vie à des milliardaires qui cherchent un refuge pour leur argent d’origine douteuse. Pour environ 1,2 millions d’euros on peut acquérir la nationalité pour toute sa famille.

 Il n’y  pas qu’à Malte, Chypre ou le Portugal permettent, moyennant finance, d’accueillir des milliardaires en délicatesse avec le fisc et la justice de leur pays. L’Europe n’est accueillante qu’aux riches, même et surtout d’origine douteuse. Aspirants migrants, vous savez ce qu’il vous reste à faire ...

(14/10/2018)     (888 signes)

335 - Un mondial pour cacher casse sociale et trucages au diesel

Le « mondial de l’automobile » est à Paris, le moment de « l’auto promotion » de la bagnole. De la pub à haute dose pour faire oublier la casse sociale et les trucages sur le diesel pratiqués par toutes les marques. 1500 euros dépensés par voiture vendue, les firmes automobiles savent faire

Cette année, c’est un mondial un peu loupé avec de nombreuses marques absentes comme Volkswagen ou Nissan. Ford s’est lui aussi dégonflé après ces dernières années les manifestations des ouvriers de Blanquefort sur le stand. Ils ne parlent que voitures électriques et sans conducteurs. Pour faire rêver, oui ! Pour produire moins sûr !

Le réchauffement climatique, c’est du sérieux. Les patrons de l’automobile font tourner des usines dont ils savent les produits condamnés pour en tirer jusqu’au bout le maximum de rentabilité. Et à les laisser faire, c’est à la fin de nouvelles suppressions d’emploi. L’urgence c’est les empêcher d’agir à leur seul profit

(3/10/2018)     (1009 signes)

335 - Un mondial pour cacher casse sociale et trucages au diesel

Le « mondial de l’automobile » est à Paris, le moment de « l’auto promotion » de la bagnole. De la pub à haute dose pour faire oublier la casse sociale et les trucages sur le diesel pratiqués par toutes les marques. 1500 euros dépensés par voiture vendue, les firmes automobiles savent faire

Cette année, c’est un mondial un peu loupé avec de nombreuses marques absentes comme Volkswagen ou Nissan. Ford s’est lui aussi dégonflé après ces dernières années les manifestations des ouvriers de Blanquefort sur le stand. Ils ne parlent que voitures électriques et sans conducteurs. Pour faire rêver, oui ! Pour produire moins sûr !

Le réchauffement climatique, c’est du sérieux. Les patrons de l’automobile font tourner des usines dont ils savent les produits condamnés pour en tirer jusqu’au bout le maximum de rentabilité. Et à les laisser faire, c’est à la fin de nouvelles suppressions d’emploi. L’urgence c’est les empêcher d’agir à leur seul profit

(3/10/2018)     (1009 signes)

 

334

Le chiffre : 812

C’est le nombre de millions d’êtres humains sous-alimentés dans le monde ; 812 millions. C’est ce que révèle pour l’année 2017 le rapport annuel établi par la FAO, agence pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU. En 2016, on en comptait 804 millions. Un nombre en augmentation donc.

Alors qu’on n’a jamais produit autant de richesse … mais que pour les profits de quelques-uns … Vraiment tout un monde à renverser

 (1/10/2018)     (433 signes)

 

333 - Mon corps, mon choix !

Vendredi 28 septembre, du Brésil à la Pologne, en passant par la Corée du Sud ou l’Espagne, des dizaines de milliers de femmes ont manifesté pour le droit à l’avortement, encore interdit ou limité dans de nombreux pays. Si les Irlandaises ont désormais le droit d’avorter suite à un référendum favorable à 68 %, les Argentines ont vu leur Sénat refuser la légalisation (38 voix contre, 31 pour). Aux États-Unis, la volonté de Trump de nommer le juge conservateur Brett Kavanaugh à la Cour Suprême fait planer de grandes inquiétudes sur ce droit, assez fragile dans un pays où ceux qui militent contre le droit des femmes à disposer de leur corps restent nombreux : en Iowa, l’IVG vient d’être limité à 6 semaines.

Quant à la France, les coupes d’austérité menacent nos droits : des hôpitaux dans la Sarthe, l’Essonne ou encore l’Ardèche ont arrêté temporairement de pratiquer les IVG par manque de personnel.

Il nous faut sans cesse défendre la possibilité d’un avortement libre, gratuit et accessible !

(1/10/2018)     (1023 signes)

332 - Docteur Macron … quel hypocrite

Macron a annoncé 54 mesures pour sauver le système de santé de « l’implosion ». Il a expliqué qu’il allait allonger 400 millions d’euros supplémentaires pour l’assurance-maladie en 2019. Soit une goutte d’eau sur les presque 200 milliards de budget (0,2%), qui ne couvrira même pas la moitié des économies réalisées cette année sur l’hôpital. Il ose déclarer que « notre système de santé ne pèche pas par un sous-financement », alors que chaque année, les hôpitaux suppriment des milliers de postes, 15 000 en 2018 !

Et de conclure : « Nous devons restructurer notre organisation pour les 50 années à venir ». En clair, l’austérité va continuer, et plutôt que de donner aux hôpitaux les moyens de fonctionner, le gouvernement va les pousser à s’organiser… pour faire de nouvelles économies.

(1/10/2018)     (821 signes

331 - Fonderies du Poitou en danger

L’histoire des Fonderies du Poitou rappellera des souvenirs à ceux qui se souviennent des « histoires » des GM&S, Fonderie de Bretagne ou de Cléon.  Renault filialise une activité, puis revend sa filiale. Celle-ci passe ensuite de repreneur à repreneur, avec à chaque fois des suppressions d’emplois. Jusqu’au jour où les baisses de commandes de Renault, principal débouché de l’entreprise, la mette au bord de la faillite. A la fin des années 70, pour la production de carters (fonte et alu), Renault créa une filiale Fonderies du Poitou à Ingrandes dans la Vienne. Celle-ci passera ensuite de mains en mains - Teksid (groupe Fiat), Montupet…, sera scindée en deux (alu d’un côté, fonte de l’autre). Aujourd’hui, sous prétexte de baisse des ventes de diesel, Renault annonce des baisses de volume. Or Renault est le principal client des deux sites C’est le sort des 900 salariés de Fonderie du Poitou Fonte, et St Jean Industries (alu) qui est en jeu. Avec eux , pour qu’ils ne connaissent pas le sort des GM&S l’an dernier, exigeons que Renault, avec ses milliards de bénéfices, assume ses responsabilités.  

(1/10/2018)     (1139 signes