Capitalisme, souffrance et harcèlement au travail : réunion publique le 10 novembre NPA Mulhouse et Attac 68

Publié le par NPA Mulhouse 9 novembre 2014

Les enquêtes sur la souffrance et le harcèlement au travail se sont développées depuis les années 1990 suite à une vague de suicides qui n’en finit plus, dans le public (France Télécom, La Poste, Thalès) comme dans le privé (PSA, Renault).

Pourtant le problème est fort ancien. Chercher à « moraliser » ou « humaniser » le capitalisme n’est-il pas une illusion ? N’est-ce pas depuis toujours que ce système exploite la classe ouvrière jusqu’à ses limites les plus extrêmes ?

Pour tou-te-s les travailleurs et travailleuses, des plus modestes jusqu’aux cadres, obtenir justice suppose une lutte collective de tous les instants. La rencontre, à partir des introductions et témoignages des intervenants, aura pour but de favoriser tous les échanges permettant de tisser des solidarités actives.

 

 Le NPA de Mulhouse et ATTAC 68 Mulhouse organisent une réunion publique sur le thème de la souffrance au travail le 10 novembre à 20h00 avec l'auteure du livre le harcèlement au travail mémoire d'un combat d'Elisabeth Dés, avec une préface écrite par Jacques Giron et une postface de Vincent Duse .

La réunion aura lieu à l’auberge de jeunesse de Mulhouse 37, rue de L’Illberg 68200 Mulhouse (près du Palais des Sporrts)

 

La rencontre accueillera Elisabeth DES, médecin en région toulousaine, auteur de Le harcèlement au travail. Mémoire d’un combat (2013) et Vincent DUSE, ouvrier à PSA-Mulhouse, militant NPA et syndicaliste.

Extrait de la Postface du livre, écrite par Vincent Duse :

« Parler des suicides sans remettre en cause le fondement même de l’exploitation dans son ensemble serait un écueil grave. L’objectif est bien de déconstruire et de pointer les raisons qui poussent des salariés désespérés à la mort... La méthode Toyota, les grands groupes comme PSA ou Renault la mettent en application pour faire des gains de productivité au détriment des salariés et de leur santé physique et psychologique. Mais dans la réalité, c’est bien une mise à mort à petit feu des salariés, qui subissent cette exploitation pour que PSA puisse augmenter ses profits. »

 

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