Chez PSA, les volontaires au départ ne sont pas assez nombreux pour la direction !
Le plan d'économies de PSA ne fait pas recette. Annoncé en fin d'année dernière, mais démarré en février, il visait à l'origine 1.900 suppressions de postes à trouver dans les métiers dits « sensibles » des effectifs non productifs. C'est-à-dire dans les métiers dont l'intérêt est appelé à diminuer avec le temps, selon le constructeur. L'objectif chiffré n'a pas varié, mais le périmètre visé si, puisque le plan a été élargi aux métiers « à l'équilibre », ne connaissant pas de problèmes de sureffectif.
La CGT a déclaré : « La direction fait face à un problème : il n'y a pas assez de volontaires au départ, ce qui n'est pas surprenant vu le contexte économique, et les mutations internes, ça ne marche pas très bien », a commenté un de ses délégués, Jean-Pierre Mercier, cité par l'AFP.
A ce stade, 718 personnes ont accepté d'intégrer le dispositif, dont 243 via un départ volontaire, et 475 via une mobilité au sein du groupe, selon la CFTC et la CGT. Avec l'élargissement, le potentiel de salariés concernés va passer de 10.000 à 30.000, chiffres non confirmés par PSA.