En France, la majorité des usines automobiles touchées par le chômage partiel

Le chômage partiel va frapper de nombreuses  usines Renault à partir du 26 octobre.

L'usine de Douai,  où sont produits les Scenic et la Mégane coupé cabriolet, et qui emploie environ 4.800 salariés, sera fermée du 26 octobre au 1er novembre inclus. Sandouville, où sont produits l'Espace et la Mégane, avec 2.400 salariés, fera le pont du 1er novembre, tout comme Flins, où sont montées les Clio avec 2.700 salariés. L'usine de Novo Mesto, en Slovénie, sera fermée elle aussi pendant le pont du 1er novembre..

L'objectif annoncé par la direction est de « réguler les stocks », c'est à dire de les diminuer au maximum pour faire baisser les coûts. La variable d'ajustement pour conserver les mêmes profits réside dans la flexibilité du travail. Telle est la loi de Carlos Ghosn et de Philippe Varin, les PDG de Renault et PSA.

Renault ne fait que suivre PSA. Celui-ci avait avait déjà annoncé que la majorité des usines du groupe situées en France seraient touchés par le chômage partiel au mois d'octobre. Le site d'Aulnay chômera six jours, Poissy cinq jours, Rennes cinq jours, Mulhouse deux jours , et Sochaux une journée.

Ces mesures s'inscrivent dans la situation économique européenne qui fonce tout droit vers la récession. Les dirigeants de l'automobile anticipent le choc en recourant dès maintenant au chômage partiel alors qu'il n'y a pas encore de baisse des ventes d'automobiles en France et en Europe.

Ils n'hésiteront pas à frapper encore plus fort dans les semaines qui viennent si leurs profits l'exigent alors que les ventes d'automobiles seraient frappées par l'austérité européenne.