Renault veut imposer aux fonderies ex SBFM l'accord compétitivité du groupe

Publié le par Correspondant 3 juin 2013

Les fonderies de Bretagne de l'ex SBFM avaient en 2009 réintégré le périmètre du groupe Renault onze ans après son désengagement. Ce fut une vraie victoire qui avait obligé Renault à rompre avec ses pratiques habituelles  se débarrassant à mesure de toutes les activités périphériques à la conception et la fabrication de voitures et moteurs.

Mais rien n'est acquis. Voilà que Renault en remet une couche. Le prétexte : imposer dans l'usine la signature de l'accord de compétitivté Renault qui prévoit suppressions d'emplois, gel des salaires et mobilité forcée. La CGT majoritaire dans l'usine refuse cet ultimatum.

Renault utilise l'arme classique du chantage. Sans signature, c'est la pérennité du site de fonderie qui est en cause.

De négociations sont en cours. Ce que demande la CGT : le maintien des temps de pause pour les travaux pénibles et postés en fabrication. Et d'ajouter : « Il est hors de question de négocier le recul social, et de surcroît, signer un accord qui acterait des temps de pause et des jours de RTT outrageusement révisés à la baisse. »

 

La direction se heurte jusqu'à présent à l'opposition majoritaire des salariés consultés en assemblée générale par la CGT. L'intransigeance est du côté de la direction qui se refuse à discuter réellement des revendications posées par la CGT.

 

Lire  articles documentés d'Ouest France

Lire article de l'Humanité sur la reprise  des fonderies par Renault en 2009

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