Augmentation de la durée du travail dans l'usine de freins automobiles CBI

Publié le par NPA Auto Critique

Un accord de compétitivité vient d’être signé entre la direction de l’usine CBI d’Angers (Châssis brakes international, anciennement Bosch), fabriquant de freins automobiles, et deux syndicats, la CFDT et CFE-CGC. La CGT et FO ont refusé d'avaliser ce plan qui va entraîner une augmentation de la durée du travail à salaire constant.
Pour le personnel en équipe, le temps de pause ne sera plus rémunéré et ne sera plus compté dans le temps de travail, ce qui va entraîner automatiquement une baisse de jours RTT. De 14 jours de RTT actuellement, ils passeront à douze en 2018, neuf en 2019 et cinq en 2020. Pour les autres catégories de personnel, la réduction sera comprise entre deux et quatre jours dès 2017. Cet accord de compétitivité s'inscrit dans la logique que veut généraliser la loi travail et il s'est trouvé à Angers deux syndicats pour céder au chantage à l'emploi.
L' usine CBI d'Angers de freins automobiles compte 450 salariés - 250 en production - dont une cinquantaine d’intérimaires. Elle avait été vendue par la compagnie Bosch en 2012 à un fonds de pension Kapital Partners, basé à New York. Elle était déjà passée par Dussolier Bendix Air Equipment, puis par Bendix et, enfin, par Allied Signal avant d'être rachetée par Bosch.
Dans ce mauvais coup, la responsabilité des donneurs d'ordre est directement engagée. Et dans ce cas le donneur d'odre est une entreprise française bien connue. Il s'agit pour la direction de l'usine d'Angers de remporter un marché d’environ 1,25 million de freins auprès du groupe Renault-Nissan. Les profits de Renault et Ghosn trouvent leur origine tant dans la situation dans les usines Renault que dans les pressions exercées sur les sous traitants et fournisseurs.

Augmentation de la durée du travail dans l'usine de freins automobiles CBI

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