Chômage partiel autorisé dans l'usine Renault de Cléon

Publié le par NPA Auto Critique

Dans toutes les usines et établissements Renault, des menaces sur l'emploi et l'activité augmentent. Le journal Le Parisien en fait l'inventaire dans un article qui est  joint à cette info. 
Ces attaques visent particulièrement l'usine de fabrication de moteurs à Cléon. Les pouvoirs publics viennent d’autoriser Renault à y appliquer des mesures de chômage partiel. 2 535 salariés sont concernés.pour une durée de 6 mois renouvelable,

Le syndicat CGT de l'usine Renault de Cléon  explique et dénonce la situation.

Cette demande de chômage partiel est injustifiée et inacceptable

Renault est responsable de la situation et a les moyens de payer les salariés.Dans une période où la direction annonce, tous les mois, que de nombreux ateliers sont en accroissement temporaire d’activité, que la majorité des salariés intérimaires sont recrutés dans ce cadre, comment la direction peut-elle justifier cette demande de chômage partiel ?

Les élus CGT CRIT, comme ceux de Cléon, ont voté contre cette demande, injustifiée, un vrai hold-up sur les caisses de chômage . La direction est responsable des arrêts de chaines, (Fournisseurs écrasés,désorganisation, flux tendu...) c’est inacceptable que les salariés Renault comme les intérimaires, perdent de l’argent (20% de perte de salaires pour les intérimaires !!!). Si la direction persiste, Il faudra une réaction massive de tous les salariés !!!

Renault porte une très grande responsabilité face à la situation des fournisseurs : la guerre des prix, toujours revus à la baisse, le flux tendu...Bref, la pression permanente de Renault sur ses fournisseurs n’est pas étrangère à cette situation.

Les arrêts de production ne sont pas liés qu’aux problèmes de fournisseurs, mais à l’organisation, ou à la désorganisation sur le site de Cléon : flux tendu, donc pas de stock, ou à l’inverse trop de stock avant les inventaires, pannes liées au manque d’entretien des installations...Nous connaissons sur le site de Cléon la situation où les salariés sont renvoyés à la maison en semaine et appelés à venir travailler le samedi.
Bref, les arrêts d’installation sont liés également à la politique mise en place par la direction. Faire supporter cette politique, au travers du chômage partiel, par la collectivité est inacceptable.

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