Heuliez : fin provisoire d'une étape avec 120 licenciements

Publié le par Blog NPA Auto Critique . 30 juin 2010

Le tribunal de commerce de Niort vient d'accepter un duo de repreneurs pour Heuliez On entend les bravo saluer cette nouvelle. Les faits sont malheureusement plus gris


Sur 600 emplois, 411 emplois sont repris aujourd'hui et 120 licenciements annoncés. La diminution constante des effectifs d'Heuliez depuis plusieurs années va donc se poursuivre.

 

En effet, les repreneurs acceptés ont indiqué qu'ils reprendront 411 emplois plus 70 en portage, c'est à dire en chômage technique et formation. 120 salariés seront donc licenciés en conséquence de la reprise acceptée par le tribunal de commerce.Voilà les faits.


Avec le chantage à l'emploi qui s'est exercé de toutes parts sur les salariés d'Heuliez, il est compréhensible que l'annonce de 120 licenciements sur 600 emplois résonne comme un mondre mal. Mais c'est bien le rapprochement avec des repreneurs voyous et la démoralisation en découlant qui a conduit à ce triste résultat.


Le montage proposé consacre la division d'Heuliez en deux entreprises qui vont connaître des activités production complètement différentes.


D'un côté, il y a les activité emboutissage et de carrossage reprise par société française BGI dont un ancien dirigeant d'Heuliez est l'un des principaux responsables. De l'autre côté, il y a l'activité  véhicule électrique reprise par les entreprises allemandes Comenergy et Khohl.

 

Il y a des promesses d'activité pour ces deux entreprises. Mais il y a eu déjà tant de promesses que l'on aurait bien tort de croire sur paroles les repreneurs. Au minimum, un suivi collectif par les travailleurs des fonds publics - région et état - qui vont être apportes aux deux entités créées serait indispensable. Mais de cela il n'en est pas question dans les bravos de tous les responsables politiques.


Le démantèlement de l'ancienne entreprise Heuliez  est donc en marche. Les capacités collectives de résistances qui avaient pu s'exprimer ces deniers mois vont donc se disperser avec des activités et des patrons  différents. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les travailleurs

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