PSA : des contreparties bidons aux 7 milliards de garantie du gouvernement

Publié le par Blog NPA Auto Critique 25 octobre 2012

Les contreparties que le gouvernement déclare avoir obtenu de PSA sont bidons. Varin, en patron commis de la famille Peugeot, l’a confirmé.

Pour Varin, le patron reste maître chez lui

« Les règles de gouvernance d’une société cotée seront respectées. L’Etat ne va pas se substituer aux organes de direction",

Le comité de suivi annoncé par le gouvernement ne servira à rien

"L’Etat nous apporte une garantie et il est usuel qu’un garant demande que soit mis en place un comité de suivi. Ce comité aura un rôle consultatif auprès du Conseil ; il donnera son avis et il est normal qu’il garde sa liberté en cas de désaccord fondamental. Les modalités exactes des contreparties en termes de gouvernance restent à définir". Autant dire que la famille Peugoet va faire monter les enchères.

La discussion tripartite gouvernement - PSA – syndicats, c'est du pipeau

"La réunion tripartite entre PSA, l’Etat et les représentants du personnel est faite pour partager les informations sur l’avancement du processus.. Il ne s’agit pas de négociations, les négociations se font dans le cadre du processus social interne à l’entreprise",

Varin reste intransigeant sur la fermeture d’Aulnay

PSA a empoché les 7 milliards de garantie du gouvernement mais n’a rien cédé sur la fermeure de l’usine d’Aulnay. Il veut enfermer salariés et syndicats dans une discussion sur les seules conséquences de la fermeture de l’usine d’Aulnay.

Toutes les citations de P. Varin sont extraites du compte-rendu  de ses déclarations  publié par le Comité des Constructeurs français de l'automobile le jeudi 25 octobre 2012.

Publié dans Peugeot

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