PSA menace de supprimer des milliers d'emplois chez Opel en Allemagne

Publié le par NPA Auto Critique

Mise à jour 21 avril 2018
L’abandon des promesses et le chantage de Tavares continuent. 3 700 emplois devraient être supprimés d’ici 2020 en Allemagne chez Opel a déclaré le président du conseil d'entreprise, membre du syndicat IG Metall. De 2700 à 3700 emplois sur les 7 700 du centre de recherche de Ruesselsheim pourraient être supprimés.
Et les oppositions augmentent. « Tavares fait face à un adversaire plus coriace que avec IG Metall ce que prévu » indique la presse allemande. Et le Monde de commenter :
« Carlos Tavares .est extrêmement peu diplomate et ne manie que la pression. Cela pourrait mal se terminer"
Si les salariés allemands s’opposent aux suppressions d’emploi chez PSA – Opel, la solidarité entre toutes usines PSA des différents pays, en s’appuyant sur les secteurs qui résistent, devrait être une tâche urgente. Répartition du travail entre toutes usines du groupe PSA élargi à Opel !
Carton jaune pour FO PSA !
En France, le syndicat FO de PSA a choisi le chemin inverse : dans une déclaration à l’agence Reuters, FO
a osé appeler « IG Metall à assumer davantage les réductions de coûts nécessaires  Il ne faut pas qu'ils pensent que c'est le groupe PSA qui va absorber leur difficultés". Carton jaune, le jaune du complice des patrons, pour le syndicat FO de PSA !

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Article publié le 19 avril
Après avoir racheté Opel, Tavares n’aura attendu que quelques mois pour renier ses promesses de garantir l’emploi dans les usines allemandes d’Opel et d’y appliquer les conventions collectives déjà négociées.µ
Au coeur du conflit qui se noue entre PSA et les salariés d’Opel : l'application de l'accord de branche, qui prévoit une revalorisation des salaires de 4,3%  à partir du 1er avril pour les 3,9 millions d'employés de la métallurgie.
En habituel maître chanteur, comme en France, PSA a voulu subordonner des investissements dans l’usine d’ Eisenach contre une contre une non application de l’augmentation des salaires décidée.
Les discussions menées avec le syndicat allemand IG Metall ont échoué car IG Metall a refusé ce chantage. « Le plan d'investissement prévu ne peut être mis en oeuvre du fait du blocage du syndicat IG Metall pour l'atteinte de conditions de performance qui permettraient d'assurer l'avenir du site à long terme », a déclaré PSA
Aujourd’hui 1 000 emplois des 1 800 de l’usine Eisenach sont menacés. Cela fait un scandale en Allemagne où le reniement de promesses de ne pas supprimer d’emplois est dénoncé. Même des membres du gouvernement allemand et la chancelière Merkel ont été amenés à demander publiquement à PSA de respecter ses engagements. Ambiance !
Les offensives de Tavarès et de PSA ne ne déroulent pas comme comme ils l’espéraient et rencontrent une opposition des salariés. Alors que la direction de PSA cherche à attiser la concurrence entre les salariés des usines de ce groupe devenu multinational, le moment est à la solidarité et à la répartition du travail entre toutes les usines..

Publié dans PSA, Opel

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