Le suicide d'un salarié de Renault Cléon reconnu comme accident du travail

Publié le par NPA Auto Critique

Il aura fallu sept ans pour que la Cour d'appel de Rouen confirme la reconnaissance  en accident du travail le suicide survenu au domicile d’un salarié de Renault Cléon, en Mai 2011,

Une publication de Normandie Filfax a rendu compte de cette décision :
«Le suicide intervenu le 29 mai est survenu du fait du travail. » Par ces quelques mots, la cour d’appel de Rouen vient tout juste de donner raison à la veuve d’Yvon Guèdes, ancien mécanicien outilleur de l’usine Renault à Cléon, qui s’était donné la mort, chez lui, le 29 mai 2011. Depuis près de sept années, la mère de famille, assistée du syndicat CGT, bataille pour que soit reconnu le lien entre les conditions de travail de son mari et son geste tragique. Le tout dans un contexte particulièrement lourd puisque, outre ce premier suicide, le site de Cléon, spécialisé dans la production de moteurs et de boîtes de vitesse, a connu par la suite deux événements similaires survenus à l’intérieur même de l’entreprise.
« L’entreprise s’est battue pour que son image ne soit pas écornée, mais aussi afin que les conditions de travail et la politique de management ne soient pas pointées du doigt », décrypte Régis Louail, ancien salarié Renault et ex-membre CGT du comité hygiène et sécurité conditions de travail (CHSCT). Malgré les efforts déployés par le groupe automobile, la cour d’appel n’a pas suivi. Elle vient de confirmer l’appréciation des juges du tribunal des affaires de sécurité sociale.

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