We're going on strike till they get this sh*t right ! Un appel à pousuivre la grève chez GM

Publié le par NPA Auto Critique qui diffuse un appel de la Caravane des tavailleurs de l'automobile

Ce communiqué de la "caravane des travailleurs de l'automobile" a été publié le 25 septembre sous le titre We’re going on strike till they get this sh*t right ! Ce qui peut se traduire littéralement  par : "Continuons la grève jusqu'à ce qu'ils en finissent avec cette merde !"

La « caravane des travailleurs de l’automobile » a été créée aux États-Unis en 2008 par des membres actifs et retraités de l'UAW pour protester contre la fermeture des usines pendant la Grande Récession, exiger la conversion des usines automobiles en usines pour des produits fonctionnant avec une énergie renouvelable « verte », et un service public unique de santé. La « caravane des travailleurs de l’automobile » donne la parole aux travailleurs de base, publie l’intégralité des projets d’accords négociés par l’UAW et lutte pour pour la démocratie à la base dans les conventions de l’UAW.

 

Publié sur le site de Solidaruty

Notre grève contre GM montre à l'entreprise et aux travailleurs du monde entier que les membres de l'UAW sont unis et forts dans la lutte pour l'emploi, la justice et l'équité.

Nous recevons une vague de soutien de la part :
- de camarades de l'UAW, et de nombreux syndicats, ceux des camionneurs, le syndicat unifié de la logistique, l’union nationale des infirmières, celui des ouvriers d’American Postal, et de beaucoup d’autres.
- des candidats aux primaires du parti démocrate, Elisabeth Warren et Bernie Sanders
- de responsables municipaux et d’élus, de collectifs d’avocats et de soutien aux travailleurs, ainsi que de partisans de l'environnement
- d’églises, de petites entreprises et de bien d’autres

Comme les grèves des enseignants qui ont eu lieu à l’échelle nationale ces deux dernières années, cette grève a suscité la solidarité et a pris GM et les médias par surprise.

Les travailleurs de l’automobile disent non aux concessions ! L'UAW a battu en retraite depuis le renflouement de GM et Chrysler en 2009 par les contribuables. Leur discours était que nous devions survivre pour se battre un autre jour . Ce jour est arrivé  !

Wall Street et le gouvernement nous ont mis un revolver sur la tempe en nous retirant le droit  faire grève. C’est fini ! Il est temps de reconquérir les gains perdus en commençant par un salaire égal pour un travail égal ! Tous au niveau 1 de salaires ! Plus de “travailleurs temporaires " Rétablissez les indemnités maladie, la prime de retraite et les augmentations de salaire annuelles !

Les banquiers et les investisseurs tirent leurs profits des travailleurs de GM qu’ils soient aux États-Unis ou à l'étranger.
Alors que les travailleurs font des sacrifices sur les piquets de grève, GM va payer aux actionnaires des dividendes de 543,4 millions de dollars au 3ème trimestre de cette année 2019. Ces dividendes représentent 11 000 dollars par travailleur sous contrat UAW ! La PDG, Mary Barra, possède plus d'un million d'actions – et empochera 1,2 million de dollars à ce titre , en plus de ses 22 millions de dollars annuels.
En novembre de l’année dernière, Mary Barra a fermé 4 usines américaines (“ en les déclarant usines aux activités non allouées ”), dans le but de mettre les travailleurs à genoux et d’imposer de nouvelles concessions. GM annonce maintenant qu'il va allouer de nouveaux travaux ( en fait une fraction de ce que nous avions ) dans deux des quatre usines (Lordstown et Détroit Hamtramck), et cela à la condition que l’UAW accepte que les nouveaux travailleurs y soient embauchés au niveau 2, celui où le salaire est inférieur de moité.
Quand cela finira-il ? Nos effectifs diminuent, comme notre niveau de vie. En 2018, la direction de l'UAW avait accepté  l’embauche au « niveau inférieur » par la filiale de GM, GM Subsys tems, LLC à Lordstown, dans l’Ohio, mais GM a quand même fermé l'usine. Les concessions n'ont pas garanti la sécurité de l'emploi.

Les travailleurs de GM à Oshawa, (membres de la section locale 222 du syndicat canadien Unifor) en Ontario au Canada montrent la voie.
Quand ils ont appris en novembre dernier que leur usine était “non allouée ”, ils ont organisé des sit-in en signe de protestation. Ils ont formé une « coalition des emplois verts » à Oshawa pour la fabrication de fourgonnettes électriques et autres véhicules. Comme aux États-Unis, le gouvernement canadien a renfloué GM aux frais des contribuables. Maintenant, les membres d'Unifor réclament que l'usine passe sous propriété publique.
Les négociateurs de l’UAW doivent, au nom des travailleurs de GM des quatre usines “non allouéees , exiger que GM attribue de nouveaux produits à fabriquer dans ces 4 usines. Cela ne peut pas être n'importe quel produit.
Le 20 septembre, 4 millions de personnes dans 150 pays ont manifesté pour des mesures radicales visant à remédier la crise climatique croissante qui, si elle n'est pas enrayée, va dévaster la planète et priver nos enfants et petits-enfants d'un avenir durable.
La Fédération internationale des syndicats, à INDUSTRIALL (dont fait partie l'UAW), appelle tous ses affiliés à organiser des manifestations mondiales le vendredi 27 septembre contre la crise climatique et pour une transition juste pour les travailleurs. La caravane des travailleurs de l'automobile se joindra à ces efforts en organisant une manifestation vendredi 27 septembre  devant le siège social de GM au « Ren Cen », dans le centre de Detroit, à 15 heures.

Rejoignez nous  pour protéger les emplois des travailleurs de GM, la population autour, et notre planète !

Publié dans USA, General Motors, Monde

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