A la poubellle les exigences de Tavares aux Etats-Unis !

Les accords appliquées par les trois grandes entreprises américaines automobile, General Motors, Ford et Stellantis expireront le 14 septembre. De nouvelles dispositions sont donc à discuter pour une nouvelle période de 4 ans.

L’UAW, l’union des travailleurs de l’automobile aux États Unis s’est dotée en mars 2023 d’une nouvelle direction dont la plate forme avait pour mots d’ordre : «  Pas de corruption, pas de concession ». Les revendications portées par cette nouvelle UAW sont selon elle « les plus audacieuses depuis des décennies.”. Elles portent notamment sur des augmentations de salaire de 40 % sur 4 ans, dont 20 % cette année, l’indexation des salaires sur les prix, la fin du système des salaires différenciés selon les années d’embauche et l’annulation de toutes les remises en cause patronales perpétrées depuis la grande récession de 2008.

Il y a quatre ans, la grève chez General Motors avait duré six semaines. L'UAW commence maintenant une campagne de préparation à la grève des travailleurs de l’automobile.non chez une seule, mais chez les trois grandes firmes automobiles américaines ; General Motors, Ford et Stellantis présent par l'intermédiaire de Chysler. La publication Labour Notes rend compte des actions en cours dans un compte rendu dont nous publions une traduction.

Une nouveauté ; Fiat Chrysler est devenu Stellantis et son patron est Tavares. Les propositions de Stellantis  en prélude aux discussions à venir « sont à jeter à la poubelle » a déclaré le nouveau responsable de l'UAW Shaw Fain. La video de son geste cicule largement. Il est vrai qu’au moment où l’UAW se sent suffisamment forte pour avancer son ambitieuse plate forme , les représentants de a en demandent encore plus contre les droits des travailleurs, voulant notamment accroître le nombre des intérimaires et s’en pendre aux congés. Tavares a tout faux !

Une épreuve de force se prépare dans l’industrie automobile aux États Unis : Stellantis y est avec ses compères et concurrents aux États Unis Ford et General Motors en première ligne. La popularisation ici et maintenant des revendications posées aux États-Unis est indispensable. Oui à la poubelle les propositions anti ouvrières de Tavares !