Des mesures de régression sociale imposées par Renault en Espagne !

Publié le par Infos correspondant 15 novembre 2012

La direction de Renaulr veut imposer en France l'accord signé en Espagne le 13 novembre  C'est un accord qui entérine baisse des salaires et des conditions de travail..Il propose de nouveaux emplois, une partie au rabais, contre cette dégradation pour tous. Sous prétexte d'économiser 400 € sur le prix de fabrication d'un véhicule, Renault veut imposer aux 3 usines espagnoles (Valladolid, Palencia, Séville) :

le blocage des salaires. La hausse des prix ne comptera que pour moitié dans l'augmentation des salaires. l'autre moiti" sera en fonction desobjectifs, c'est à dire à la tête du client.

 l'augmentation de la durée annuelle du travail, avec 5 jours de travail supplémentaire gratuit, d'ici à 2016 ( 3 en 2014, plus 1 en 2015 et encore 1 en 2016)

la création d'une nouvelle catégorie d'embauchés, avec un salaire d'embauche à 65% du salaire (10 ans pour atteindre les 100%)

 la réduction de 50% des primes pour le travail de nuit, le samedi et les jours fériés

 la diminution ou l’augmentation de la journée de travail d'une heure, en fonction de la banque d'heures

l’utilisation des travailleurs intérimaires dans des conditions encore plus précaire

 

L'UGT, les Commissions ouvrières (CCOO) et la confédération des cadres ont  signé ce projet. La CGT, de tradition libertaire en Espagne, et le syndicat  "Travailleurs Unis TU"  ont refusé ce protocole chantage qui sera soumis au vote des salariés la semaine prochaine.

 

Lire le texte "original" de ce projet  d'accord

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