Débrayages et rassemblements dans les établissements Renault de Douai, Maubeuge, Lardy et Technocentre

Chez Renault, la compétitivité de Ghosn ne passe pas.

A Renault Douai jeudi matin 29 novembre gros débrayage à l'appel de SUD puis de la CGT contre l'Accord Compétitivité, avec une manif de 400 travailleurs dans l'usine. Le débrayage de l'après-midi a été encore plus important, rassemblant de 600 à 700 salariés.

Sur le  site de Maubeuge Construction Automobile (MCA), filiale de Renault r à Maubeuge (Nord), 400 salariés ont fait grève, jeudi 29 novembre. L’intersyndicale demande une prime exceptionnelle de 500 euros en contrepartie du durcissement des conditions de travail. La suractivité du site est directement imputée à la montée en cadence du Citan, le petit véhicule utilitaire basé sur le Kangoo et produit par MCA pour Mercedes. Les salariés protestent également contre les négociations sur la compétitivité dans le groupe. Les syndicats refusent la proposition de la direction d’échanger des salariés entre les sites de Douai (Nord), Maubeuge (Nord) et Batilly (Meurthe-et-Moselle).

Au Technocentre de Guyancourt, seul Sud avait appelé vendredi 30 novembre à un rassemblement pendant la pause de la matinée, l'intersyndicale et la CGT du centre préférant renvoyer à plus tard les actions. Plus de 500 salariés étaient présents et ont applaudi la prise de parole. Dans ces conditions, c'est un succès remarquable

Chez Renault Lardy, un débrayage exceptionnel de 160 salariés pour le site.

 Voir le reportage sur la grève chez Renault Lardy.