Les ouvriers de l'usine Renault de Tanger ne se laissent pas faire !
L'usine n'a que trois ans d'âge, et déjà la direction de l'usine fait face aux revendications. La moyenne des salaires s'établit aujourd'hui à l'équivalent de 250 euros pour les ouvriers et à 450 euros pour les employés avec pour eux des écarts considérables allant de 360 à 1000 euros. L'injustice est la régle.
Et les augmentations de salaires proposées cette année étaient dérisoires : 2 % d'augmentation pour tous, et 4% à la tête du client au bon vouloir de la hiérarchie. Plus de 90 % des ouvriers en auraient été privés. Inacceptable pour les ouvriers et les délégués du syndicat UMT.
Fin octobre, un ultimatum a été fixé à la direction Renault : ou de nouvelles négociations, ou une grève des ouvriers avec le port d'un brassard ! Il a fallu l'intervention du gouverneur de la région de Tanger pour que la direction Renault accepte de négocier tout au long du mois de novembre.
Ce n'est qu'un début ! Après les grèves de Dacia en Roumanie, au tour des ouvriers marocains du site de Tanger à commencer à faire valoir leurs revendications ! Que ce soit au Maroc ou en France, les profits arrivent dans les mêmes caisses. La solidarité entre salariés est indispensable pour empêcher le même patron, Ghosn et son état-major, d'attiser la concurrence entre nous les salariés Renault par delà usines, pays et continent !
Lire "Les salariés Renault de l'usine de Tanger haussent le ton !"
Source La Vie éco, site d'informations économiques marocain
Lire Maroc : la face cachée du Royaume
Source Inprecor site d'informations de la IVème Internationale
Lire les articles de ce blog sur le site Renault à Tanger